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Mercredi 23 juin 3 23 /06 /Juin 13:01

 

 

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Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 9 juin 3 09 /06 /Juin 14:40

 

PAR MARIE PRESTON


Pour émoustiller son été et échapper à la routine, offrez-vous donc ce tour du monde de l'érotisme. Et découvrez comment les Chinoises, les Africaines ou les Indiennes prennent soin de leur libido (et accessoirement de celle de leur amant) !


 - Un incontournable, de l'Afrique à l'Orient en passant par l'Asie : l'épilation. Haro sur le poil semble se décliner dans toutes les langues ! En Inde, c'est un fil de soie qui, glissé des chevilles à l'aine, élimine le moindre poil superflu. Quant aux femmes arabes et orientales, elles veulent un pubis "aussi lisse qu'un savon". L'épilation joue un rôle si important que le résultat est parfois montré à la famille et au futur époux, juste avant de se marier.

 - Un parfum du corps envoûtant. A Dakar, on érotise la nuit nuptiale en s'y préparant deux mois à l'avance : on prend un bain quotidien de plantes,on boit une mixture de plusieurs herbes mélangées... La peau devient lisse comme de la soie et embaume le musc.  Au Yémen, on trouve sur le marché d'Aden des herbes aux noms mystérieux : glissées sous l'oreiller ou prises au piège de la chevelure, elles réveillent le désir lorsque vient la nuit. Au Proche et Moyen-Orient, les épouses exhalent l'amour et le désir grâce aux effluves de "banhour" un encens ambré, qui émanent de leur peau sous le voile. En Inde, les femmes portent des clous de girofle aux vertus aphrodisiaques.

 - Un désir masculin à préserver. Les femmes du Mali parfument l'eau avec une racine, la "tchep" qui a le don d'exciter leur mari. Autre coutume africaine plus facile à reproduire sous d'autres cieux : mélanger gingembre et cola pour un cocktail explosif. Dans le Maghreb, si le désir de ces messieurs est en panne, la harissa - surnommée le "facilitateur de jouissance" - est l'antidote préféré de leur fiancée.

 - Des jeux et des gestes. Au Laos, les jeunes se font la cour en participant à des joutes poétiques amoureuses. Placés dans des tribunes, des hommes et des femmes s'opposent en déclamant des chansons coquines et fleurs bleues. Les finalistes passeront la nuit ensemble... Au Kirghistan et au Turkménistan, c'est à cheval que les couples vont s'affronter. Si, au cours d'une course endiablée, un garçon parvient à toucher le sein gauche d'une fille rivale (et si elle daigne se laisser effleurer..), ils termineront également la nuit ensemble.

 - Un bassin bien chaloupé. Au Sénégal, on apprend aux femmes à se tenir assise par terre le corps bien droit et les reins bien cambrés. Pour danser ensuite le "zouk-love" à l'Antillaise, on concentre toute son énergie dans son bassin et au rythme de la musique créole, on colle ses fesses ou son ventre contre le sexe de son amant. Tout en restant digne et le regard désintéressé. Une fois que vous cèderez à ses avances, imaginez que vous avez pris des cours d'éducation sexuelle avec les femmes laoubes : elles enseignent comme tirer le maximum de plaisir en contractant les muscles intérieurs : on y parvient en s'entraînant à serrer les fesses et l'anus avec régularité. Puis en dansant sur le sexe de son partenaire en alternant ondulations et tremblements. Les Africaines en sont les reines...

 - Des mots pour chavirer. Les Chinoises aiment parler à leur amant de sa"tige de jade" qui pénètre leur "précieuses portes". Selon les traités érotiques chinois, pour atteindre le nirvana, il faut encore aller plus loin : "Pendant l'acte sexuel, si l'homme se sent sur le point d'éjaculer, il faut d'urgence presser, avec l'index et le médium, l'endroit qui se trouve entre le scrotum et l'anus .En même temps, l'homme doit inspirer profondément et grincer des dents plusieurs fois, sans retenir son souffle. Le sperme se trouve alors activé, mais ne sort point". Les taoistes disent alors que l'on fait "remonter le fleuve Jaune vers sa source". Bel été !

http://www.thedifferentmagazine.com/sexo/plaisirs/pratiques-erotiques-exotiques.html

 

 

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Leçon de sexe
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Dimanche 6 juin 7 06 /06 /Juin 14:54

 

 

Jeux de conquêtes : « L’extrême plaisir de séduire quand on est jeune et qu'on découvre le pouvoir infini que donne sur un homme socialement arrivé une jambe désirable, un sein à peine voilé ou un regard appuyé. Observer les visages tendus des autres joueurs et se sentir soi-même parfaitement calme… (« Le jeune homme au téléphone ») 

 Jeux de rôles: « Lia voulait savoir comment baise un sexologue… Ce serait comme un jeu où on a le droit de faire tout ce qu’on veut pendant un quart d’heure. Notamment baiser dans un cabinet médical avec un professionnel du sexe » (Des désirs et des hommes

 Mystère du désir : « Elle ne le trouvait pas vraiment beau : dans une foule elle ne l’aurait pas remarqué. Il ne ressemblait à aucun des hommes qui l’avaient troublé dans le passé. Mais en se penchant sur lui, en respirant sa peau, elle sentit le désir la submerger. Son cœur s’accéléra lorsqu’elle commença à parcourir son ventre et ses cuisses de baisers tout légers, jusqu’aux jambes, jusqu’au bout des pieds. » (L’algue fatale) 

 Evidence du désir : « Il a baissé la lumière, s’est assis en tailleur sur le matelas et m’a fait signe de m’asseoir face à lui dans la même position. Puis il a pris ma main, l’a posée sur son sexe qui était mince et dur. J’ai souri : « Je croyais que tu n’avais plus envie… - Je sais, mais tu émets des vibrations particulières. Il y a longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Caresse-moi, fais-moi du bien. » Il avait un pantalon de toile fluide, un peu comme un saroual, fermé par un lacet que je n’ai eu aucun  mal à desserrer. En dessous, il ne portait rien et ma main a senti tout de suite sa peau, la chaleur de sa bite légèrement humide à l’extrémité. Nous ne disions pas un mot. Je caressais sa verge, je caressais ses couilles qui roulaient et gonflaient entre mes doigts, si absorbée par le trouble qui me gagnait que j’ai à peine réalisé que ses doigts à son tour me fouillaient. (Les latitudes amoureuses) 

 Intimité: Elle s’assoit sur la chaise de la cuisine tandis que Matteo prépare le café. Il est nu, il a des fesses superbes, elle le  lui dit. Il rit, tourne la tête et lui jette un regard affolant de fille, le même regard qu’Adrien, qui la trouble à nouveau.  Il s’en rend compte, recule vers elle, lui met le cul à hauteur du visage, ondule à deux centimètres de ses lèvres. Lola veut l’esquiver, lui ordonne d’arrêter, mais il se frotte à elle, lascif, voire lascive. Elle éclate de rire : « Matteo, tu es une allumeuse, une petite salope d’allumeuse, arrête tout de suite » […] Il la regarde dans les yeux, joueur : « N’est-ce pas que je te plais ? »  Sa bouche est mutine, son sourire provocant. En riant,  Lola le prend à la taille, le force à se lever et lui claque les fesses avec un plaisir extrême, puis elle les lui écarte et y entre la langue. A cet instant, elle aime tout de lui. (Ce qui trouble Lola) 

 Imaginaire sans tabous: Elle-même découvrit qu’une clé à pipe porte bien mal son nom mais peut servir à d’autres usages pénétrants, que le silicone liquide destiné à lubrifier les dérailleurs de vélo ouvre à des sports de glisse autrement plus profonds… Bref, du gant de bricolage en fin latex jusqu’aux serre-joints, en passant par les pinces crocodile capables de mordre voluptueusement ses seins, ou le film plastique- d’ordinaire vendu aux pressings pour emballer le linge propre- dont elle emprisonna bien serré Damien, ne laissant à nu que sa verge devant laquelle elle s’agenouilla, la quincaillerie paternelle s’était transformée en antre du plaisir où l’imagination remplaçait avantageusement le côté « hyper realistic » des godes de sex-shop. (Autres désirs, autres hommes ) 

 Suppression des « petites cases » : « Tu ne m’as pas enculé… » […]  « Et alors ? Tu n’as pas joui ? -Oh si ! C’était géant…  

-J’avais envie de ça, te montrer qu’un pédé n’est pas qu’un enculé, te sortir de la tête ces préjugés de sexualité primaire dont les hétéros nous affublent et que tu as forcément puisque tu viens, par définition, d’une famille hétéro : tout homosexuel est né d’un couple hétéro, preuve que ce n’est pas héréditaire ! Jouir entre hommes , Stéphane, c’est pouvoir tout faire : se caresser, se pénétrer, chacun son tour prendre ou être pris, se faire mal pour se faire du bien, être tendre ou brutal. C’est goûter nos odeurs et nos jus dont on n’a pas peur parce qu’on a les mêmes. On est semblables, donc on n’a peur de rien. »  (Autres désirs, autres hommes

Découverte de soi : Je n’avais pas peur de grand-chose, excepté de moi, et tu m’as délivrée de cette peur de moi, rendu mes excès adorables. Pourquoi toi ? Parce que. Moment propice, j’y étais prête, mes pérégrinations sur la planète des hommes m’ont autant appris sur moi que sur eux, la vie est une savante alchimie d’instants vécus qui complètent peu à peu le puzzle.  J’ignore ce que sera l’image achevée,  tant mieux. Si je la connaissais, si je la programmais, je crois que je n’aurais plus envie de vivre, les certitudes m’angoissent … (Ce qui trouble Lola) 

Pourquoi tous ces bouts de texte ? Pour répondre à l’étrange question d’un  ami : « Finalement Françoise, ce que tu aimes, c’est baiser ou rencontrer des gens ». ?  Si le sexe n’était que baiser ou jouir, on s’en lasserait vite. Certains s’en lassent vite à cause de cela.  Mais lorsqu’il permet d’affronter les mystères de l’autre et ses propres mystères, ombre et lumière, désirs et répulsions, tendresse et agressivité… quand il ouvre le mental autant que le physique, comment penser « en faire le tour » en une vie ?

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Leçon de sexe
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Vendredi 19 mars 5 19 /03 /Mars 11:29




FOLLE

Je suis folle, mais ma folie n'est pas la mienne. Elle n'en est pas une ou alors elle est peut être plus que ça. Elle est tout ce que je ne peux être ou encore ce que je rêve d'être. Elle est en moi sans être ce que je suis. Elle me suit sans me correspondre. Pourtant elle colle à moi pour me surprendre. Elle veut m'emmener là où mon bonheur m'attend ; là où mes envies de femme émergent, où l'interdit n'est plus ce qui n'est pas permis.

Je suis folle, folle de mes fantasmes, malade de mes refoulements.

Avec toi aussi je veux m'évader, me plonger dans les profondeurs de mes désirs, me dédouaner du devoir de fidélité et m'imprégner du consentement à l'extrême jouissance.

Je veux aller avec toi vers cette lumière du bonheur d'être à deux, l'un pour l'autre, l'un à l'autre sans que l'un ne doive à l'autre ni que l'autre n'exige de l'un.

Je veux me donner à toi pour te sentir entièrement en moi. Je veux vivre ce moment intense où plus rien ne compte si ce n'est cette ascension vers un sommet qui est aussi haut que notre ignorance, et plus beau que tous nos rêves.

Je veux gémir dans tes bras et sentir l'odeur de ta sueur, le parfum de ton désir pour moi. Je veux te sentir fragile de ton envie de moi et fort de ton désir de me satisfaire.

Je veux être à toi chéri, et te faire boire à ma source pour qu'en moi tu te ressources.
Je veux te voir te délecter de mon plaisir et te sentir plein de ton désir de jouir.

Je veux fondre dans tes grands bras d'homme mûr et cueillir le fruit de ton savoir-faire. Je veux abandonner ma peau à tes grandes mains douces et me laisser frémir de leur pouvoir sur moi.

Je veux être à toi, mais comme on ne peut l'être.

Je ne veux pas être ton épouse pour ne pas te sentir redevable. Je ne veux pas être ton amante pour ne pas te voir partir la nuit tombée. Je ne veux pas être ton amie pour ne pas voir ton regard contrarié. Je ne veux pas être ta sœur pour ne pas m'interdire de te désirer.

Non, moi je veux être à toi comme dans un rêve, pour toujours et pour jamais. Je veux être à toi pour que tu jouisses de moi, pour que tu jouisses en moi. Pour que je te prenne en te voyant me prendre. Je veux pouvoir te dire, "chéri baise-moi"  dans la rue, dans le métro ou dans la baignoire... quand ma folie me prend.

Je veux te boire pour te décharger, me remplir de toi pour te soulager.

Je veux être soumise à toi qui m'obéis. Je veux obéir à tes désirs et t'ordonner de satisfaire les miens.
Je veux te dire "je t'aime" quand tu me baises. Je veux sentir ton amour quand je m'offre à toi.

Je veux être belle pour toi, remplir tes yeux de tout ce qui vit en moi. Je veux te voir grossir quand je me dénude pour toi. Je veux te voir frémir quand je rougis de mon envie de toi.

Je veux être la femme de tes rêves, je veux rêver d'être à toi.

Oh ! Oui... que de choses que je veux encore et encore !! Je veux vouloir ce que je veux sans devoir ce que je ne peux.

Je veux pouvoir arriver à ce que je veux sans devoir revenir là où je ne pouvais rien.

Je veux, je veux, je veux... je veux l'infini.


Carole

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Ouvre ton chemisier de soie grège.
Ouvre la porte de tes songes aux désirs qui te brûlent.
Ouvre le zip de ta jupe trop longue.
Ouvre l'écluse de tes rêves humides pour te retrouver chaude et mouillante dans les draps de tes matins.
Ouvre l'agrafe du soutien-gorge qui enferme tes seins aux fraises adorables.
Ouvre les vannes de tes ovaires.
Ouvre tous les contacts électriques de ton usine aux fantasmes les plus débridés
Ouvre les babines de ton sexe sur les voyelles muettes de ton désir
Ouvre les nymphes closes sur le pertuis de ton sexe ensommeillé
Ouvre ton esprit aux milles molécules dévergondées du pollen printanier de l'amour
Ouvre ta fente aux appels de ta féminité radieuse
Ouvre tes mains sur tes nichons adorables au mufle redressés par les caresses à venir
Ouvre la chaleur de ta poitrine à mon membre palpitant glissant entre tes globes somptueux
Ouvre tes fesses pour ensoleiller le sillon de ton cul
Ouvre ta source à mon gland violacé comme une coupole de basilique sous un ciel d'orage
Ouvre ton con de velours à ma langue assassine
Ouvre ton trésor nacré pour que ma queue s'y perde dans les délices
Ouvre ta mangue juteuse
Ouvre ton fruit gorgé de sucs enivrants
Ouvre ta chatte ruisselante à mon vit triomphant
Ouvre ton corps aux innombrables voluptés
Ouvre ton âme effarouchée à la formidable liberté de foutre

 

MD



Textes croisés précédents

 

 

 

 

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Art' sex
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Vendredi 5 mars 5 05 /03 /Mars 14:37


L'illusion

Notre intelligence entretient nos appréhensions pendant que nos illusions les atténuent.
Gardons-nous d'être intelligents pour esquiver nos appréhensions et entretenons nos illusions pour nourrir nos rêves et enrichir notre imagination.
Ce qui vient de vous m'inspire et votre regard ne m'est pas indifférent. Ce n'est qu'une illusion, je ne suis pas nue mais il me déshabille.
Perchée sur mes talons, pensant à vous, je suis si fière d'être femme. Mes rondeurs s'exhibent, ma féminité s'affirme. Je suis là, vous êtes là-bas, mais nous sommes ici. Unis dans le rêve, nourris par nos illusions.
Près de moi votre cœur bat, contre vous toute ma tendresse est là.
Je bois vos mots qui me pénètrent, vous rêvez de mes lèvres qui les sucent, humides en les buvant, tremblantes en vous embrassant.
Les poils de votre barbe ne sont nullement un obstacle, ils conduisent la brûlure et amortissent le désir. Le désir amorti n'en est que plus durable. Faisons durer cet instant, laissons-le s'étaler, permettons-lui de nous distraire.
Gardons-nous d'être intelligents, entretenons nos illusions, que vos mots continuent de m'hydrater, que votre regard ne se lasse guerre de dessiner mes courbes. Vicieusement je les exposerai, sous leur meilleur angle je les exhiberai. De leur frémissement je jouirai.
Ce plaisir ne m'est pas interdit, pour peu qu'il ne soit pas trahi.
 
Carole.

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"De l'eau tiède sous un pont rouge"

Avant de mourir, un vieillard philosophe a confié son secret à Yosuke, jeune cadre dynamique en pleine déroute professionnelle et sentimentale, davantage encore, en pleine interrogation existentielle... Il s'agit d'une statue de Bouddha en or qu'il avait cachée dans une maison près d'un pont rouge. Yokuse laisse de côté ses recherches d'emploi et son divorce et part à sa recherche dans un village côtier. La maison est habitée par une vieille dame et sa petite-fille. En la suivant, il lui découvre une particularité peu commune, elle laisse une flaque d'eau sous elle en dérobant au supermarché. En lui rapportant un pendentif perdu dans ses eaux, Yosuke fait plus ample connaissance de Saeko la kleptomane.
 
La vieille dame est partie. Yokuse vient rejoindre Saeko dans la maison. Il l'étreint, la caresse et soudain un formidable geyser jaillit du sexe de la jeune femme, inondant la maison jusqu'au plafond. Saeko est confuse face à son amant éclaboussé par l'orgasme aquatique. Mais Yokuse est ravi de cette singularité qu'il n'aura de cesse de faire rejaillir dans le plaisir.
 
Les plantes arrosées par la cyprine débordante croissent admirablement. En contre-bas, sous le pont rouge, l'eau tiède s'écoule dans une petite rivière où les poissons sont friands de la différence de température et se laissent attraper par des pêcheurs encore plus heureux de l'aubaine dont ils ignorent l'origine.
 
Quand l'amour s'éteindra et que certains essaieront de profiter des charmes hydriques de Saeko, le sexe de celle-ci se tarira.
 
Tel est le thème du film "De l'eau tiède sous un pont rouge", film japonais présenté à Cannes en 2001.
 
Son réalisateur, Shoei Imamura décline le cycle naturel de l'eau (présent dans le film avec les montagnes en arrière plan) pour son histoire très philosophique. Il invite également les astres et la technique, avec un centre d'étude sur les neutrinos. C'est une œuvre charmante où les larmes et les rires s'enchevêtrent.
 
Je t'invite à acquérir le DVD et à regarder ce film, tranquille, seule et nue.
 
M.D.


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De l'eau tiede sous un pont rouge sur Comme Au Cinema




Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 4 mars 4 04 /03 /Mars 13:52

Un 4x4 affolant


J'aime la manière superbe dont il imagine et raconte son "désir incontrôlable" de me faire l'amour et de prendre sa revanche sur mes "fesses voluptueuses qui le narguent". Je suis si troublée en lisant cette situation qu'il raconte tellement bien et avec tant de détails croustillants qui me plongent vraiment dans mon rôle de diablesse joueuse et provocante qu'il m'attribue, comme si j'y étais vraiment.
Je deviens folle sur ce capot, prise au piège et sans défense sans pour autant me plaindre de payer les frais de sa provocation. La façon dont il se déchaîne sur moi, le contact de ses mains fortes et agressives qui me déshabillent avec empressement et brutalité provoquent en moi un sentiment étrange fait d'un mélange de peur et de désir. Sa force m'effraie pendant que sa virilité me trouble et me donne envie de m'abandonner à lui. Cependant je comprends vite que je n'ai de toute façon pas le choix puisque je suis déjà entièrement nue plaquée contre ce capot, pantalon et string à mes chevilles et ma croupe offerte.
Immobilisée par sa main forte sur ma nuque, je sens sa verge palpitante qui fouille mes fesses chaudes et tremblantes et il est évident pour moi que son désir de me la foutre est pour lui insurmontable. J'en ai d'ailleurs rapidement eu la preuve à la façon dont il m'a embrochée et la brutalité avec laquelle il s'est enfoncé en moi croyant qu'il allait me déchiqueter avec cette grosse bite puissante et conquérante qui m'arrache un cri de chienne enragée.
Je le sens comme soulagé de m'avoir enfin possédée et mes gémissements finissent de trahir tout le plaisir que je prends avec lui. Ma chatte est tellement humide que sa verge, accueillie sans aucune résistance, s'attelle déjà à explorer mes profondeurs.  Ses coups de boutoir sur mes fesses en délire donne un rythme acharné à notre étreinte sauvage et j'arrive difficilement à caler mes mains glissantes sur le capot de ce 4x4, terrain de mes folles aventures. Ses coups de bite de plus en plus forts me donnent envie de me cambrer d'avantage et sans honte je le supplie de me baiser encore et encore.
Manifestement cet aveu le rend fou puisqu'il continue à me défoncer en me proférant des obscénités en me traitant de pute, de salope. Ses mains agrippent fermement mes hanches, et j'ai l'ultime plaisir de le sentir déverser en moi sa semence si longtemps contenue et qui finit d'éteindre le feu qui brûle en moi.

Carole.


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A bicyclette
 

Elle ne s'appelle pas Paulette, n'est pas la reine des paupiettes, mais Lola. Plus souvent en "cycliste" noir et en tee-shirt qu'en tailleur, elle adore le vélo. A la suite d'une course forcenée avec les gars du village, adolescente, la vulve collée à une selle profilée comme un Brancusi, elle avait connu à la fois la jouissance de la victoire et celle de la chair. Le soir même de la compétition, elle avait répondu à l'urgence du prurit qui brûlait ses grandes lèvres qu'elles avait épaisses et hypersensibles en se branlant une bonne partie de la nuit.
Nous avions fait de longues randonnées en tandem. Elle m'y épuisait par son opiniâtreté à avaler les côtes et les faux-plats éreintants. C'est au somment d'un petit col des Corbières qu'elle s'était allongée sur un tapis d'aiguilles de pins, avaient baissé son short et m'avait demandé de la sodomiser avec la pompe à vélo tout en la gamahuchant de ma langue assoiffée vite étanchée par l'abondance de sa cyprine. Elle aimait rouler sur des chemins pentus et accidentés, le cul posé sur une large selle de vtt, la chatte emplie par des boules de geisha et ce n'était pas rare qu'elle explose de plaisir en dévalant quelque ravin escarpé.
Dans un paysage dunaire, elle adorait pédaler nue, sur sa bécane chinoise, mémère. Elle me précédait, par goût d'être toujours première, toujours devant, toujours en tête car c'était une gagnante mais aussi par générosité pour mon voyeurisme.  Ah ! son cul musclé quand elle partait en danseuse, les jarrets tendus, les cuisses dorées sous le soleil ! Je voyais bien quand - au contraire - elle enserrait les flancs de la selle de tous ses muscles dits honteux pour aller y chercher une jouissance mesurée à l'aune des hauts et des bas du paysage. Parfois les embruns de son plaisir mouillant venaient souiller mes lunettes de soleil lorsque la vitesse et le vent exaltaient ses sens de sportive authentique.
Lola aimait s'installer aussi sur le cadre de mon vélo routier, en amazone et en jupette sous laquelle elle était nue. Souvent, sous la brise printanière ou estivale, elle me sortait le membre du caleçon et me branlait tandis que nous descendions en roue libre une longue pente au bout de laquelle je giclais dans ses doigts dépassant de mitaines de veau clair.
C'est à l'occasion d'une crevaison près d'un foirail de lendemain de fête, au tout petit matin et que, me regardant réparer un boyau, elle ramassa au sol un ballon de baudruche vierge et oublié, se l'enfonça dans le vagin et m'intima l'ordre de l'y gonfler. Elle enfourcha à cru sa bicyclette, la chatte envahie pneumatiquement et bientôt me cria en riant :
- C'est aérien, c'est divin, je suis sur un matelas d'air !
Je la rattrapais alors qu'elle jouissait en hurlant dans un ultime coup de pédale...
 
M.D.


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TEXTES CROISES PRECEDENTS : http://poilnet.erog.fr/article-textes-croises-13-45819936.html

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : LES PORTES DU PARADIS
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Dimanche 28 février 7 28 /02 /Fév 18:31


RENCONTRE IMPROVISÉE



Sa main est bien soignée avec de longs doigts au dos parsemé de fins poils brillant.
Même mal rasé son visage inspire confiance bien que son regard laisse supposer un tempérament imprévisible. Il ne s'agit là évidemment que d'une impression dégagée par une image inerte certes mais qui ne manque pas parfois d'induire en celle qui l'observe avec intérêt des pressentiments aussi étranges qu'inexplicables.
Son torse est velu mais pas trop. Comme j'aime. Il ne me laisse donc pas indifférente. Mes doigts s'y promènent avec sensualité défrichant ses petits poils avec douceur et volupté. La nonchalance de mes gestes me donnent le temps de m'imprégner de sa "mâlitude" et de fantasmer sur la force  enfouie dans son apparente fragilité.
Sa compagne, mon amie et complice, vient juste de sortir sans faire de bruit.
Ses yeux bandés le plongent dans le noir illuminé de notre rencontre improvisée. J'aime le sentir en attente de mes caresses et en impatience de leurs promesses. J'aime aussi déceler sous mes tendres attouchements, les battements de son cœur qui semble devoir s'adapter à ses bouleversements testosteronémiques. J'aime encore ressentir la résignation de ses mains attachées, à le laisser "subir" le bien-être induit par mes explorations aussi attentionnées que concentrées sur mon désir de le ramener vers moi en me préparant à l'accueillir en moi. Mes yeux s'émerveillent à observer la délicieuse tension qui s'en prend à ses traits. Ses lèvres trémulent. Tout son corps frémit au rythme de mes attouchements. Les caresses que je lui prodigue font étrangement effet sur moi en une sorte de feed-back qui me gratifie de toute la douceur qui nous lit l'un à l'autre. Ceci me rend plus fragile et donc plus active. Même si mes yeux se concentrent sur la virilité de son torse ou sur le charme sensuel de ses lèvres manifestement avides, ma main se hasarde de plus en plus bas pour tourner autour de son nombril avant de le surprendre par des caresses plus explicites. J'aime toucher avant de voir. J'adore découvrir tactilement son trouble intime en me délectant de son déroulement dans le creux de ma main. Mes lèvres qui se posent par touches successives sur ses mamelons ne le font que pour mieux me cacher de ce délicieux contact avec cet objet en chaire vivante qui semble prendre vie dans le creux de ma main tremblante.
Un pas est ainsi franchi vers mon désir de consentement. Mes appréhensions s'amenuisent au fur et à mesure que notre langage des sens se fait plus franc.
Logée majestueusement dans son entre cuisses et supportée par ses deux boules magiques, sa bite objet de mes fantasmes et de mes questionnements est prise en charge avec douceur par ma petite main qui la fait grossir au rythme des images qui défilent dans mon imaginaire jusqu'à ce que mon regard ne puisse plus éviter de satisfaire mon impatiente curiosité.
Elle est si belle et si grosse, brûlante et menaçante. Je le vois enfin dévoilé dans son désir de me posséder. Ses gesticulations contenues deviennent de plus en plus insuffisantes pour calmer son désir d'y prendre activement part. J'aime le sentir au bord de la révolte. J'adore ressentir toute cette excitation qui déborde en lui en me préparant à l'amortir le moment venu.
Il consent ainsi attaché à être à moi car il aime me sentir prête à m'offrir à lui. Sa patience n'a d'égal que l'espoir qui l'anime de se voir enfin conquérir cette femme qui l'a tant provoqué. Il l'a si souvent vu onduler devant lui pour lui exposer impudique, le balancement de ses hanches. Le rythme de ses pas nonchalants accentue la rondeur de ses fesses et lui donne une démarche explicite. Il aime la suivre de son regard qu'elle prend plaisir à satisfaire.
Il rêvait de la voir soumise à ses désirs. La voilà sur lui soumise à son propre désir de le voir la conquérir.
Ses yeux ne la voient pas, le son de sa voix lui a été volontairement refusé pas seulement par prudence mais aussi dans le souci de ne point précipiter les choses pour ne pas en atténuer les émotions. C'est dire que ma voix qui lui sera d'abord chuchotée, ne lui remplira les oreilles que pour m'enquérir de son désir d'être enfin débandé... des yeux cela s'entend.
Ma bouche gourmande s'empresse de veiller à la bonne préparation des festivités. Elle témoigne sa bienveillance à sa palpitante fierté en l'entourant de toutes les douceurs de mes envies. Mes lèvres chaudes s'appliquent à ce que les premiers contacts soient des plus prometteurs. Ma langue brûlante se hasarde à la taquiner furtivement pour en apprécier la réactivité. Ma bouche avide se remplit progressivement de son désir et ma gorge tente même d'en aspirer la grosseur pour satisfaire mon désir vorace de l'avaler. Frustrée, je n'y parviens évidemment pas. Mes yeux exorbités et ma salive débordante trahissent mon appétit de moins en moins maîtrisable. Il ne voit rien, Il n'entend presque rien, mais il vit tout au plus profond de son âme. Sa verge en est le seul interlocuteur. Il bouillonne de son envie de me prendre en main. Je le sens et j'aime ça. Je suis même fortement demandeuse. Ma bouche pleine se résume à se laisser vider, ma langue étale quelques dernières fois mes plus tendres attentions.
Encore humides, et par de multiples attouchements mes lèvres entament l'ascension depuis son bas ventre jusqu'à l'entrée de son oreille en passant furtivement sur ses lèvres qui semble attendre le moindre contact des miennes. Elles ne s'y attardent pas. Elles interpellent son oreille. Ma voix chaude sort de ma bouche comme un gémissement longtemps contenu.
"Je m'appelle Carole, veux-tu voir dans quel état je suis?" .....

Carole.

 

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OMELETTE NORVÉGIENNE

 

Elle avait embarqué à Amsterdam. Elle était accompagnée d'un "vieux beau" au costume sur mesure et aux chaussures italiennes un peu voyantes mais non dépourvues d'élégance. Il la tenait à l'œil et serrée. La presque quarantaine altière, elle changeait de tenue deux fois par jour. Perchée sur des escarpins souvent classieux, elle exhibait des jambes superbes, toujours enjolivées de bas aux couleurs sombres. Le hasard les avait fait mettre à ma table, avec un couple de Flamands taiseux et un couple de Français bavards et futiles. La sixième larronne était une célibataire entre deux âges, à l'accent méridional, qui nous faisait part chaque jour de ses ennuis de santé. Un vrai dictionnaire médical à elle seule.

Giovanna parlait un peu le français. Son vieux compagnon pas du tout et son langage témoignait d'un dialecte italique qui pouvait être le sicilien ou le napolitain. En tous cas je n'y entendais pas certains mots catalans dont le sarde, longtemps sous la tutelle des rois de Majorque, est souvent émaillé.

Giovanna avait cette beauté romaine au teint olivâtre, au nez fin, aux cernes bleutés qui marquaient parfois ses yeux verts pailletés d'or. Elle arborait souvent un décolleté plongeant dans lequel les mâles de la tablée avaient du mal à ne pas laisser tomber par l'inadvertance leur regard. Le "commandatore" m'avait surpris une fois, le regard perdu dans la poitrine de sa compagne et m'avait gratifié d'un regard d'incendie de maquis qui ne laissait rien augurer de bon... J'essayai donc de maîtriser mes yeux au demeurant souvent aimantés par quelque beauté méridionale ou scandinave dont le paquebot de croisière Queen of the seas, battant pavillon norvégien, était généreux. La croisière allait son plain et nous naviguions entre les plate-formes pétrolières de la Mer du Nord et, invisibles à l'est, les côtes du Danemark.

Ces premiers jours de traversée permettaient à chacun de se reconnaître dans l'immense navire aux neufs ponts, de flemmarder sur les transats, de plonger dans l'eau opaline de l'une des deux piscines, de s'ébrouer en famille dans les jacuzzi. D'autres préféraient lire à la bibliothèque du bord ou encore tentaient de joindre improbablement leurs contacts par les ordinateurs installés dans un salon spécial ou en faisant des moulinets de bras sur le gaillard d'avant afin de récupérer une connexion de téléphone portable. Parfois, un goéland venait flotter autour du bateau pour tenter d'y obtenir une nourriture que le règlement interdisait de jeter à la mer au nom du développement durable et de Véolia qui récupérait à chaque escale les eaux grasses, grises et noires dans des conteneurs.

Ainsi, au fil des jours, eus-je l'occasion de croiser Giovanna, toujours chaperonnée, dans les coursives, au spa ou dans l'une des salles à manger. J'évitais de la contempler ostensiblement et me contentai d'un "buon giorno" à sa hauteur. Elle me répondait d'un signe de tête. Parfois, du haut d'un pont, à la piscine, je capturais de mon téléobjectif sa beauté impeccablement hâlée que faisaient ressortir les lignes minimales d'un maillot de bain deux-pièces blanc de nacre qui endiguait à peine sa poitrine opulente et camouflait avec exactitude le renflement de sa motte dont on devinait la toison de jais taillée en triangle parfaitement équilatéral... Elle avait un bassin péninsulaire… 

Les couples étaient nombreux, encombrés d'enfants. Les personnes âgées aussi. Une femme mûre, belle, seule au départ hollandais, devint la compagne attitrée d'une jeune randonneuse blonde après l'escale de Bergen.

Là, je retrouvais Giovanna devant une bière, attablée sous un grand parapluie, vêtue d'un trench-coat, à une minuscule terrasse, en compagnie d'un géant viking et de son incontournable protecteur. Le crachin puis la pluie me firent rebrousser chemin vers le navire. Je passais le temps dans la piscine, au jacuzzi et à écouter de la musique latina au bar où je me fis servir un puis deux mojitos... L'humeur était à la grisaille. Vers dix-sept heures, on appareilla. Les habituelles manœuvres n'attirèrent pas la foule habituelle sur les ponts. La pluie tombait maintenant à grosses gouttes. Je vis Giovanna filer, trempée, les longs cheveux bouclés, très bruns, mouillés à sa cabine. Toujours suivie par son pandore. Lorsque la Queen of the seas passa sous le pont suspendu, le soleil, encore haut à cette époque estivale dissipa les nuages. Giovanna vint fumer une cigarette près de moi, à l'arrière du navire, vêtue d'un seul peignoir blanc. Son mentor sortit de sa poche un paquet de cigares toscani et m'en offrit un. Je souris en le remerciant.

- Grazzie mille.

- Attention, ces cigares sont forts ! dit-elle en français.

- Je connais. Merci.

- Votre voyage se passe bien ?

J'allais répondre : "Oui, en votre compagnie". Mais c'était déjà trop de privautés pour le "commendatore" qui la saisit par le bras et l'emmena fermement dans les parties basses du bâtiment flottant.

La sirène mugit. La foule amassée se bouchant les oreilles en hurlant. Je fis de même, laissant tomber mon cigare dans une flaque d'eau du pont recouvert d'un revêtement bleu permettant au joggeurs de s'entraîner en courant tout autour du bateau... Je demeurai sourd jusqu'au dîner qui fut assez mutique pour ma part.

Le passage du cercle polaire fut une autre occasion de sortie dans la nuit claire boréale. Le navire filait plein nord, vent debout, la mer était assez mauvaise. Les danseurs de tango dévalaient les parquets inclinés par la houle.

Je retrouvais Giovanna dehors, en pantalon et en gros pull. Elle tentait d'allumer une cigarette. Je m'approchais avec mon briquet, vite éteint par le vent de nord-ouest. Elle rit. Se lova dans un coin de la coursive, sous une grosse chaloupe de sauvetage qui tanguait un peu sous ses attaches. Celles de Giovanna étaient fines. Elle me rendit l'objet. Nos doigts se touchèrent. Son compagnon devisait avec force geste avec un officier.

- Je viens de téléphoner à Rome, dans ma famille, me dit-elle. Il fait "cuaranta gradi" sur la place San Pietro !

- Quarante degrés ?

- Si ! Et aqui : huit degrés. Je me demande ce que je fais sur cette mer si noire et si froide ? Je pourrais être au bord de la Méditerranée..

Son "vieux" se rapprocha. Il me dit, en italien :

- Je lui propose de la réchauffer... Mais elle ne veut pas.

Il accompagna ses mots d'un geste qui signifiait qu'il lui peloterait bien les seins.

- La donna e movile... lui répondis-je.

Il consentit à rire, entonna le début de l'air du Barbier de Séville et disparut avec sa compagne dans un escalier.

Après la visite du fjord de Geringer, sublime, forcément sublime, sous un soleil ardent, je tentais de séduire une jeune serveuse pakistanaise, tout à fait charmante mais, de fait, très occupée.

Un soir, je me rendis au "casino" du bord qui comptait plusieurs dizaines de bandits manchots. Je retrouvais Giovanna qui y engloutissait des seaux entiers de jetons que son chevalier servant allait lui chercher à la caisse. Manifestement, la chance n'était pas de son côté. Elle prenait un air buté, appuyant comme une damnée sur le bouton rouge, la jupe relevée à la hauteur de la dentelle de ses bas fumés. Je contemplais, amusés, la foule des joueurs dans le vacarme des machines à sous et de l'orchestre tzigane czardant dans un salon proche où les verres de vodka étaient bus d'un trait de glotte. Mes yeux revenaient sans cesse sur les cuisses fuselées de la belle. La ride du lion tourmentait son front rendant encore plus délicieux la courbe de ses sourcils sombres.

Lorsque le seau de pièces fut vide, elle intima au "commendatore" l'ordre d'aller le lui remplir. Le vieux avait déjà consenti une fortune relative dans la machine diabolique et récalcitrante. S'en suivit une querelle à voix d'abord feutrée puis passant très vite à la qualité "italienne" agrémentée de gestes qui n'avaient plus rien de tendres. J'entendis : "Stronzzo ! " Deficiente !" "Cretino fosforescente !" 

Elle tourna soudain des talons et s'en fut vers les ascenseurs. Je la suivis par un chemin détourné, entre les tables de jeux et les billards français. Nous nous retrouvâmes ensemble devant une porte d'ascenseur qui s'ouvrit. A l'intérieur de la cabine, elle me demanda :

- Quel pont ?

- Cinque.

Elle appuya sur le bouton, se retourna, m'attrapa par le bras et me colla sa bouche pulpeuse sur la mienne. Sa langue était d'une incroyable vélocité. Nous descendîmes très vite et sortîmes de l'ascenseur comme des voleurs, elle me donnant la main.

- Quelle cabine ?

- 536, lui fis-je dans un souffle.

La coursive était interminable… Je cherchais en marchant à pas rapides ma carte magnétique de cabine dont sortait juste une camérière orientale armée d'un balai et d'un saut.

Giovanna se jeta sur le lit.

- Vieni, fit-elle d'un geste implorant

Je fermais la cabine et laissais à l'extérieur le panonceau "Do not distrub" rouge.

Elle avait déjà remonté sa jupe à la taille et m'offrait le spectacle de ses cuisses ouvertes, du triangle mordoré du string que je lui ôtai fiévreusement. Elle avait une chatte délicieusement ourlée, sublime, aux nymphes en ailes de papillon de nuit. Farfale... J'y enfonçais ma langue. Elle feula, appuyant sur ma tête pour mieux sentir mon poids sur son intimité. Ses cuisses se refermèrent sur mes oreilles. J'étais dans un étau. Je lui empoignai les fesses, la tirai vers le bord du lit où je m'accroupis afin de mieux sortir mon membre. Elle ouvrit sèchement sa veste de tailleur, son chemisier blanc et baissa son soutien-gorge juste sous l'orée des larges et brunes aréoles. Elle se frotta les tétons avec une vigueur de possédée. Je les voyais darder, au loin, dans la brume de ma folie, au-delà du buisson ardent de sa toison taillée au cordeau, le nez dans sa fourcche. Je lançai un bras pour saisir un sein et le dégager complètement de l'encombrant sous-vêtement. Ma langue sautillait sur son clitoris, ma main vacante pétrissait tour à tour une fesse et le galbe de sa hanche. Dans le serre-joint de ses cuisses, je n'avais d'autre issue que de lui dévorer la vulve et de laper son jus. Je suffoquais. Elle râlait. Dans un spasme, ses jambes s'ouvrirent. J'en profitais pour me dégager de la fournaise, me relever, faire tomber pantalon et boxer et comme j'allais lui enfoncer la dague dans le fourreau, elle s'assit, débraillée, échevelée, les seins pantelants et sortit de sa poche une capote dont elle déchira furieusement l'emballage d'un coup de canine. J'eus une pensée émue pour mon outillage en songeant à la mâchoire de la ragazza si elle venait à désirer me trancher le zgueg. D'un tournemain, elle le revêtit de latex lubrifié, se mit complètement nue et s'installa en levrette sur le bord du lit, les escarpins vernis dans le vide. Sa croupe était un continent, une vaste banquise de caramel. D'un coup langue je lui humectais la raie mais mon dessein n'était pas de l'enculer avec la furia francese mais de me perdre dans le maelström aquatique de son mignon conduit. Elle m'accueillit avec exaltation. Son sexe était l'égal anxiolytique du soleil de minuit qui illuminait à l'instant l'horizon de l'Atlantique nord. Je jetais un oeil par le hublot. Le ciel rougeoyait. Giovanna prenait sous le hâle des roseurs qui marquent parfois certaines chairs de belles jouisseuses. Ses seins pendaient sous sa cambrure extrême mais conservaient une roide tenue en dépit de la gravité. Je la tenais aux hanches pour mieux labourer son vallon. Se dégageant, ruisselante, elle vint me faire face, à genoux sur le lit. Elle me saisit le gourdin et l'agita sans crier gare. Je lui aspirais les mamelons avec force en la fouillant, la main en creux, l'os de son pubis sur mon mont de Vénus manuel. Rencontre au sommet de deux monts vénériens... Elle se branla littéralement sur ma paume l'inondant de son jus odorant que je portais à ma bouche puis à la sienne. Elle avala goulûment trois de mes doigts enduis de ses sécrétions puis lécha ma paume.

Elle s'allongea sur le dos, ouverte, la rotondité de son cul relevé, fendu par l'ombre brune de l'entrefesson, du périnée aux couleurs de tabac et du sexe aux efflorescences brunes et mauves. La lumière du long jour étiré émanant du hublot enchantait cette merveille de chair comme une aurore boréale. Je m'y engloutissais de nouveau et m'affalais bientôt sur les seins aux aréoles irritées et sur le dérisoire réservoir de foutre qui flottait dans le vagin refroidi de Giovanna.

- Je meurs de faim, dit-elle. Il paraît qu'il y a un souper scandinave à minuit.

- Il est minuit vingt...

- Ciao, je suis affamée, me dit-il en me déposant un baiser sur le nez.

Je la laissais filer vers sa cabine et son destin.

Je ne la revis bibliquement qu'au retour de la visite du Cap Nord, son "commandatore" ayant échappé au mal de mer mais pas au mal des transports qui le prit lors de la descente vertigineuse en bus depuis ce haut lieu du tourisme nordique, au milieu de rennes erratiques broutant une herbe de fin du monde.

Nous en profitâmes pour bavarder entre deux rounds. Odalisque d'or blond, Aphrodite de marbre rose selon la lumière, elle s'étirait comme un félin en expirant la fumée de sa cigarette.

- Qui est le monsieur …?

- Ugo ? Hé ! Pas il moi marito, hé ! Comment dit-on en français ? Pas mon amant non plus... Il est gentil, un peu jaloux, riche. Hé oui, riche. Ma, je ne suis pas una putana, hé. Ecco. Je suis jeune, il est riche. C'est ainsi depuis la création du monde, non ? Allez, va ! Baise-moi ! Baise-moi. Tu es pauvre toi, mais tu baises mieux que lui... C'est ainsi depuis la création du monde, chérrrri. Si, si, vieni, como se dice en frenchese : "BOUFFE-MOI LA CHATTE !"


MD

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TEXTES CROISES PRECEDENTS


Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : VIVRE TOUS SES FANTASMES
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Lundi 22 février 1 22 /02 /Fév 13:39


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L'innocent pervers et son image


Il exhibe sa bite prête à servir telle un missile qui s'apprête à sévir.
Cette image ne me choque pas toujours, parfois elle m'interpelle.
Je peux être comme une enfant qui se projette sur son cornet de glace en se promettant de prendre tout son temps pour en déguster la moindre saveur. Elle devient subitement pour moi un point de fixation, une cible de concentration, une source d'inspiration.
Mes doigts l'explorent pour me gratifier du délicieux contact de sa texture. Mes yeux l'observent pour m'imprégner de ses palpitantes prétentions. Ma petite main l'emprisonne dans sa paume pour me satisfaire de sa grosseur puis la guider dans les chemins sensuels de mes fantasmatiques désirs de soumission. Un lien complice se tisse insidieusement et secrètement entre ce bout de chair vivante et les démons enfouis de mon subconscient.
Je me sens progressivement prise dans le piège de son innocente perversion.
Je rêve de cette verge comme l'autre enfant salive sur sa barre crémeuse. Je me vois la prendre en bouche pour satisfaire ma gourmandise. Mes lèvres découvrent les contours de son gland qu'elles redessinent pendant que ma langue par ses brulants attouchements la taquine.
Son membre semble grossir sans cesse ainsi enfoui dans ma bouche qui semble devoir l'avaler pour me rassasier. Ma gorge l'aspire pour me remplir de son puissant désir. Je la sens gonfler jusqu'à épouser le moule de mon insatiable envie. Mon regard brille et mes yeux s'exorbitent, ma salive déborde et mon cœur s'emballe pour s'adapter à mon désir qui s'enflamme. Je la veux en moi et tout mon corps en émoi se met au rythme de mes sens aux abois. Le désir prend possession de moi. Mes veines se dilatent et mes muqueuses intimes s'affolent. Elles s'imbibent de mon consentement et se tapissent de mon impatience... Je deviens folle. Je me sens ouverte à toute proposition qui vienne soulager mes congestions.
Puis ... subitement trop seule, je me sens trop vide. Ouverte à mon désir, point de queue pour me remplir. Cette grosse bite inerte n'est qu'une image. Je n'ai d'autre choix que de rester sage.

Carole.


___________________________________________________________


La réalité impeccable des amants
 
Elle pose sa tête contre ma poitrine velue. Nous sommes nus, allongés. Je caresse son dos, mes doigts repèrent les minuscules scories de sa peau et l'en débarrassent discrètement. Elle me caresse l'intérieur des cuisses, les bourses au scrotum distendu par la chaleur ambiante de la chambre. Je ne la laisse pas empoigner mon membre encore flasque. Je me redresse et la fais s'allonger sur le dos. Le tétin gauche s'offre naturellement à ma bouche. Ce sein est plus menu que l'autre. Asymétrie charmante. Ma main senestre malaxe doucement le globe privilégié tendant que l'autre subit mes succions incessantes. Je sais par quel mystérieux réseau ces caresses mammaires provoquent plus bas la création toujours renouvelée d'un petit lac intérieur. Je m'applique. Ma main caresse le ventre creusé, s'attarde sur la colline douce du Mont-de-Vénus à la végétation couchée par le voile du string qu'elle vient juste d'ôter. Les grandes lèvres sont couvertes d'une broussaille moins policée. Je place ma dextre sous la fesse que je pelote tout en suçant le mamelon qui frétille sous ma langue. Ma main explore. 
 
Elle s'offre. Ses jambes repliées s'ouvrent et se ferment à demi. De sa cuisse gauche, elle tente de frotter ma queue qui s'épanouit. Son désir mouillant, son plaisir gémissant me sont le meilleur aphrodisiaque. Mon majeur va quérir le clitoris qui s'érige puis il s'enfonce dans la fente visqueuse pour y recueillir le précieux lubrifiant. Je me mets à genoux pour, en oblique, lécher le lutin qui grossit sous ma langue. Que le Point G soit un mythe, un leurre, une farce n'empêche point la longue tige du clitoris de s'enfoncer de près de dix centimètres sous la paroi ventrale du vagin. C'est là que mon doigt fureteur va la solliciter tandis que ma bouche s'exaspère sur son extrémité d'acuité aquatique. De sa main gauche, elle me caresse les fesses, puis les couilles et enfin me branle la bite dont le gland laisse sourdre le suc de mon excitation ressuscitée.
 
Dans une brume sonore j'entends Brigitte Kernel interviewer l'insupportable Franz-Olivier Giesbert sur France-Inter. Elle gémit et soudain coule plus fort. Elle agite ma breloque avec une certaine violence au point que je crains parfois une rupture du frein. J'aurais l'air malin... En douce "représailles" je la fouille de deux doigts tout en titillant de la langue son clito affolé. Elle feule, elle rugit, elle me repousse afin de m'indiquer en une sorte de novlangue des signes - ô bien primitive et précaire, faite de hoquets et de sanglots de jouissance - qu'elle veut s'empaler sur ma queue. Que c'est impératif, qu'il y va de la vie de son con, que c'est sans atermoiements ni excuses d'aucune sorte... Elle se redresse, titube sur le lit, s'accroupit sur ma roideur. Je contemple en un éclair la chatte lippue aux grandes lèvres trempées comme une sublime bouche animale qui avale mon gland violacé. Je m'enfonce dans ce paradis infernal de douceur indicible. Aaaahhhh ! Elle se cabre, se cambre et crie. Son con et ma bite se calent. Je la saisis par les hanches mais d'elle-même elle me chevauche, part au trot, ruisselle soudain presque au pas puis reprend un furieux galop. Elle frotte sa chatte, son cul sur mon pubis rebondi qu'elle inonde de son jus.
 
"ça ne prévient pas, ça arrive, ça vient de loin"...  Depuis plusieurs minutes déjà elle multiplie les orgasmes, les enchaîne, les accumule, les enfile comme des perles sur le collier de sa joie génésique. Mon œil se repaît de son dos musclé, de son cul qui bondit. Le compte à rebours est enclenché dans mes reins. Le cinéma moderne et ses effets spéciaux nous permet de visualiser littéralement le flux de foutre dans nos tuyauteries. Je le "vois" et le sens, cet orgasme borgne auquel le Temps et ses apprentissages permettent désormais quelques répliques - comme on le dit des tremblements de terre. Il me foudroie de plusieurs coups. Je me permets de hurler. Le voisinage est loin et c'est bon. Cette fois, elle s'est repliée sur la fournaise de nos sexes emboîtés et, au moment du geyser dans le fond de son cratère, elle a explosé, parfaitement synchrone.
 
Nous avons haleté, l'un dans l'autre, un petit moment. Jouant de nos contractions musculaires et vasculaires post-coïtales. Marais salé du bas-ventre. Puis elle s'est détachée de moi. Par habitude, entre pouce et index, j'ai extirpé de mon pénis les dernières gouttes de sperme. Toujours crémeux en dépit de l'âge. Prostate nickel. Satisfaction de vieux mâle. "Pourvou qué ça doure"...
 
Pas l'ombre de la moindre bribe de psychologie dans ce texte... c'est exprès.
 
M.D.
 
Textes précédents :
http://poilnet.erog.fr/article-textes-croises-11-37523757.html




Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 8 février 1 08 /02 /Fév 12:27

Hier chez l'insipide Drucker, en zappant, j'ai vu Michel Boujenah dire à une certaine Faustine un texte que je pensais être de Robert Lamoureux ou de Pierre-Jean Vaillard (il faut être sexagénaire pour citer de tels patronymes et s'en souvenir encore !). Si Boujenah avait cité l'auteur, j'aurais pu être détrompé mais comme il n'en a rien fait, selon une moderne et coupable habitude, j'ai cherché son nom ce matin.

Voici le texte et son auteur qui ne doit rien à la télévision mais écrivit en partie la célèbre comptine "j'ai du bon tabac dans ma tabatière" qui serait aujourd'hui proscrite...


Abbe_de_Lattaignant.jpg



LE MOT ET LA CHOSE
de Gabriel Charles Abbé de LATTAIGNANT

 

 

Madame quel est votre mot
Et sur  le mot et sur la chose
On vous a dit souvent le mot
On vous a fait souvent la chose

Ainsi de la chose et du mot
Vous pouvez dire quelque chose
Et je gagerais que le mot
Vous plaît beaucoup moins que la chose

Pour moi voici quel est mon mot
Et sur le mot et sur la chose
J’ avouerai que j’ aime le mot
J’ avouerai que j’ aime la chose

Mais c’ est la chose avec le mot
Mais c’ est le mot avec la chose
Autrement la chose et le mot
A mes yeux seraient peu de chose

Je crois même en faveur du mot
Pouvoir ajouter quelque chose
Une chose qui donne au mot
Tout l’ avantage sur la chose

C’ est qu’ on peut dire encore le mot
alors qu’ on ne fait plus la chose
Et pour peu que vaille le mot
Qu’ on est déjà prêt à la chose

Mais quand je vous dis que le mot
Doit être mis avant la chose
Vous devez me croire à ce mot
Bien peu connaisseur en la chose

Et bien voici mon dernier mot
Et sur le mot et sur la chose
Madame passez-moi le mot
Et je vous passerai la chose.


                                                                 Gabriel Charles Abbé de Lattaignant ( 1697-1779)


Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 21 janvier 4 21 /01 /Jan 14:17



boules.jpg
Avoir les boules


Brisons la glace

Briser la glace


Buffer l'oreiller

Mordre l'oreiller


Clindoeil
En un clin d'oeil


Diableparlaqueue
Tirer le diable par la queue



EtreSURlaPAILLE

Se retrouver sur la paille


Faire ceinture

Faire ceinture


homme doigt nez

Les doigts dans le nez



Louons le Seigneur !

Louer le Seigneur


Maillequimaille

Il n'y a que Maille qui m'aille !


Monter au filetMonter au filet


MorphéeTomber dans les bras de Morphée


nepasperdrelaboulePerdre la boule


PerdeleNORDNe pas perdre le nord


perspectiveMettre en perspective


RenverséeC'est renversant !


Un doigt de courFaire un doigt de cour

Article précédent :
http://poilnet.erog.fr/article-21692496.html






Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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