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Vendredi 3 février 5 03 /02 /Fév 17:54

 

Ah ! Je commence à saisir de quoi il s’agit, dit Lady C.

Oui, une sex-machine… L’une des meilleures du marché… Je l’ai améliorée à partir d’une base classique.

J’en mouille déjà… Hum… Mr Tambourine Man m’a gâtée encore. Il veille à mon plaisir. C’est un bonheur.

Il n’est pas là ? interroge le jeune concepteur…

Non. J’entends des gémissements là-bas, je pense qu’il fait jouir de sa langue ou de sa bite une belle invitée.

Vous souhaitez essayer la machine, Milady ?

Oh oui ! Bien sûr ! Pourquoi pas ?

Je vous en prie…

Lady C. s’allonge sur le confortable matelas de mousse tendre. Le jeune homme lui attache les poignets sur le côté, lui ouvre les cuisses déjà mouillées de désir, entrave ses echevilles, rabat sur sa poitrine une sorte de capot épais et pointe le gode mécanique entre les nymphes épanouies et ouvertes, ruisselantes. Elle ressent comme une certaine angoisse que le jeune homme perçoit.

Ne vous inquiétez pas… Vous allez aimer, j’en suis persuadé…

Oh mon Dieu, je suis à la fois hyper-excitée, vous le voyez… et  stressée par cette situation…. Touchez, touchez mon trouble…

L’homme avance la main, touche le clitoris tendu qui frémit…

Lady C. gémit…

Il vous faut essayer la machine, dit l’homme, fort  étonné par cette cliente peu ordinaire… Ordre formel de Mr Tambourine Man…

S’il le faut, soupire Lady C. dans un sourire…

Le jeune homme se dirige vers la tablette de bord  de la machine… effectue quelques réglages et appuie sur un joy-stick… La machine se met en marche en silence, très souplement, avec une détermination qu’on devine sans faille. C’est cette force aveugle que redoute Lady C. Elle s’attend au meilleur du pire ou au pire du meilleur…  Le gode électronique avance très lentement, inexorablement dans le vestibule de la vulve trempée. Millimètre par millimètre. La progession du gland dans le vagin est à la fois tranquille et fait naître une insupportable attente. 

Soudain Lady C sent deux irrésistibles ventouses de silicone, aussi douces qu’une bouche experte lui aspirer les tétons dans un mouvement circulaire, très doux, très suave, irrésistible. Elle accueille avec joie cette caresse inédite.  La machine est belle et parfaitement réactive. Ainsi  un petit jet de lubrifiant vient pallier la sécheresse qui pourrait s’installer dans la vulve ouverte à tous les vents...

Lady C est une chair totalement réceptive, affolée par les sensations., livrée à la lubricité de la diabolique machine…

Le gode est incroyablement mobile, flexible, sa texture, sa chaleur même changent d’instant en instant. Le sexe de Lady C. n’a pas le temps de jouir d’une singularité temporaire que déjà le gode fait naître de nouvelles jouissances. Lady C. ne se laisse pas tout à fait aller, crispée dans l’observation attentive des sensations inouies que le robot fait naître en elle. Le jeune homme en est conscient…

Il appuie sur un interrupteur et soudain près des oreilles de Lady C  un flot de mots obscènes, de douceurs dites d’une chaude voix pâle, sussurées, chuchotées, déversées fermement ou avec une infinie tendresse, la font fondre de plaisir liquide… Elle pleure, gémit, crie, ruisselle, tremble comme une feuille,  tandis que le gode la transperce inlassablement, irrémédiablement…

Lady C hurle et finit pas jouir dans un monstrueux orgasme qui la laisse anéantie.

La machine s’arrête progressivement. Une mare de secrétions s’est formée dessous, sur le sol de tomettes orangées.

Elle reprend son souffle, elle est pâle, plus pâle que jamais…

On mon Dieu ! Quelle volupté ! Cette machine est infernale !

Le jeune homme sourit. Sa braguette est gonflée.

Je vais vous dire, cependant, je viens de vivre une expérience extraordinaire mais je veux savourer dans ma chatte, là, maintenant, une vraie bonne bite humaine, chaude, maladroite, pourquoi pas ? une  verge odorante, une vraie bonne queue de mec qui veut me baiser ! Viens, détache-moi, porte-moi sur ce lit rond couvert de fourrures et mets la moi profond, putain, j’ai envie, baise-moi chéri, défonce-moi !

Le jeune homme ne se fait pas prier mais d’abord il parcourt le corps entravé de Lady C. de baisers onctueux. Il fait pénétrer deux doigts dans la chatte tuméfiée de la jeune femme, en goûte les fragrances délicieuses tandis qu’elle le supplie de la détacher et de la baiser comme une chienne. Lui, la laisse attachée, le temps de se dévêtir intégralement puis il saute sur la couchette, s’agenouille au-dessus du visage de Lady C. et lui enfourne un sexe roide, sec, large dans la bouche. Lady C. aime cette vigueur et avale le chibre en grognant de plaisir.

Elle le repousse.

Ne décharge pas dans ma bouche, s’il te plaît ! Je te veux dans ma chatte…

Il la détache enfin, embrasse ses poignets, ses chevilles un peu meurtries puis la soulève et la couche sur la fourrure du grand lit rond. D’instinct, elle se positionne en levrette. Il fait glisser sa verge dans la raie et la fente débordantes de cyprine puis, d’un coup, sans ménagement, il s’enfonce dans le conduit hypersensible de la femme. Elle hurle, crache, secoue la tête. Son vagin connaît des contractions spasmodiques. Le jeune homme, ravi par la vue du pâle fessier de superbe facture décharge abondamment dans un total abandon.

Ils resteront là, collés l’un à l’autre, dans une sorte de torpeur douce, jusqu’à ce que Mr Tambourine Man, enlaçant d’une main une belle quadragénaire rousse et de l’autre empoignant une bouteille de champagne leur dise :

Mes amis, il faut nous restaurer. J’ai une faim de loup.

Puis se baissant vers Lady C toujours embrochée par la jeune queue et lui baisant la bouche :

Ma machine et son charmant livreur te conviennent-ils ma chérie ?

Oh oui, mon amour ! Comme tu es attentif à mes plaisirs… Et toi ? Cette belle salope rousse t’a-t-elle bien fait jouir ?

Une merveille ! N’est-ce pas, Anne-Marie…

Anne-Marie sourit, glousse et applique une pichenette au sexe de Mr Tambourine Man puis, tendant sa coupe, elle la relève de sorte que le gland de son nouvel amant trempe dans les bulles…

Certains mettent une olive… moi je mets ton gland chéri !

Chacune a sa recette, ma beauté. Tchin.

 

MD

 

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Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 11 janvier 3 11 /01 /Jan 17:20

 

 

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Je t’ai invitée à passer une soirée au Château des Lys, un club libertin de Paris. Tu portes une robe noire courte, des bas à couture avec porte-jarretelles, une parure de dentelles rouge. Je suis en costume de lin grège sur une chemise blanche à manches bouffantes et un slip taille basse couleur chair. Je t’ai caressée pendant une bonne partie du trajet, le doigt écartant ton  string couleur carmin, pour mieux te le glisser dans la fente.

 

Nous buvons un verre au bar. Les hôtes sont charmants. Deux femmes  en jupette écossaise dansent à la barre verticale. L’une se contorsionne et montre sa chatte épilée aux grosses lèvres. L’autre se laisse embrasser goulûment par son compagnon. Il y a des couples flirtant dans des canapés de couleur rouge. Assez jeunes dans l’ensemble. Une femme d’âge mûr me sourit et vient me frôler…

Je t’invite à danser. Nous nous collons avec l’appétit féroce des corps se connaissant depuis peu . Je caresse tes fesses en retroussant le bas de ta robe. Tu frottes ton ventre à ma braguette. Tu nous vois dans le miroir du dance-floor

-         On voit bien mes fesses ? me questionnes-tu.

-         Oui mon ange, je te trousse jusqu’à la taille.

-         Touche-moi, sens comme je mouille.

Je glisse mon doigt entre tes nymphes, tu l’inondes.

Le patron du Château arrête la musique et au micro, convie tous les invités à descendre dans la cave voûtée pour un jeu. Il s’agit, dans le noir absolu, de retrouver sa compagne ou son compagnon. Nous nous lâchons et nous descendons les escaliers à tâtons. Dans l’obscurité, chacun avance, touchant, évaluant des formes. On frôle ou son s’attarde, en fonction du grain de peau, de la soyance d’un vêtement. Une main anonyme touche ma braguette, une autre s’insinue dans ma chemise et caresse mes poils. Je perçois un corps voûté de femme, immobile, je sens qu’elle s’est plantée là, comme une balise désirante, attendant tous les contacts. Je passe ma main sur son dos, puis dans le creux de ses reins nus entre un petit haut et une jupe. Elle se trémousse à mon contact. Mais c’est un mouvement aveugle incessant où l’on veut emmagasiner le plus possible de sensations… Des mains caressent ma barbe. Pas un mot. Silence et halètements, quelques rires de surprise. Les formes invisibles vont et viennent. On ne ressens que des ondes mouvantes. Des bouffées de parfum me parviennent. Soudain une bouche se colle à la mienne. Je te reconnais. Dans la nuit totale, tu glisses quelque chose dans ma pochette de veste. Je tâte. C’est ton string trempé. Je le porte à nos narines.

-         Des mains inconnues me l’ont ôté, souffles-tu dans un sourire. Je mouille comme une chienne. Touche.

Je plaque ma main sur ta chatte et perçois une autre main qui s’insinue entre tes cuisses mouillées. La main insidieuse disparaît… Peu audacieuse.

La lumière se rallume progressivement.

Nous remontons tous au bar.

C’est le moment de monter dans les étages et les coins câlins. Nous dansons encore un moment, ma paume est collée à ta chatte qui ruisselle.

-         Viens.

Je t’entraîne dans les escaliers aux lumières de néon rouge. D’abord nous marchons sur une dalle de verre sous laquelle des voyeurs contemplent les dessous des femmes, un verre à la main. Certaines s’arrêtent franchement, en écartant les jambes pour mieux s’offrir. 

Nous nous retrouvons dans le couloir des glory-holes. Des trous situés à des hauteurs différentes permettent à des bites de passer, invitant à la dégustation.

-         Hum…j’adore ! Tu me permets de goûter à toutes ces pines ?

-         Je t’en prie mon cœur.

Tu t’accroupis et commence à lécher une belle bite sombre, au prépuce de soie brune. Tu saisis les couilles glabres en gémissant. Je me place derrière toi, accroupi aussi, et je te branle le clito pendant que tu dégustes le chibre exotique qui ne tarde pas à décharger dans ta bouche. Tu as un orgasme liquide sur ma main qui te branle.

-         Encore, oui, une autre queue.

Cette fois elle est  à hauteur de main. Tu es débout et tu branles une verge épaisse et pâle. Puis tu te penches pour en faire décalotter le gland. Derrière toi, je soulève ta robe pour t’enfoncer ma langue dans ton cul qui palpite. Le foutre jaillit entre tes lèvres. Tu jouis encore.

-         Oui oui ta langue, encule-moi, mon chéri…

Tu te redresses. Tu m’attires vers toi et je sens sur tes lèvres le goût du sperme inconnu. Distraitement tu caresses d’autres sexes jaillissant des glory holes…

-         Hum, je les boufferais bien toutes…

-         Comme tu veux, mon cœur…

-         Non, non, je veux aussi ton plaisir à toi… regarde, regarde cette belle chatte !

De fait, une femme nue est allongée sur un vaste sofa rond. Un homme lui a fourré sa queue dans la bouche, elle suce mollement. Un autre frotte sa verge sur un téton mordoré. Cette femme est très belle, mais sa chatte sublime, vieux rose, couleur de vermeil, est épanoui mais désespérément sec et personne ne s’occupe d’elle.

-         Fais la jouir,  mon ange. Fais reluire cette belle salope.

Tu me pousses vers le bijou de chair que j’entreprends de savamment lécher. La belle frémit. D’un coup de rein, sa chatte, tout son bassin viennent à la rencontre de ma langue qui l’explore. Tu t’allonges près de cette belle femme et un beau  Black vient soulever ta robe pour appliquer sur ta vulve en eau sa grande bouche aux lippes épaisses.. Je m’applique sur le sexe magnifique dont les nymphes prennent du volume, je fais saillir son clito jusqu’alors enfoui, encapuchonné pour mieux le gober. La belle s’agite, me tenaille la tête entre ses cuisses gainées de nylon. Tu gémis sous la langue omniprésente du Black.

-         Je veux ta queue et la sienne, dans ma chatte, dans mon cul, mon trésor.

Tu implores. J’achève la beauté qui explose en spasmes voluptueux mais un peu secs, juste une petite mouillure sur ma moustache… Elle ordonne alors aux deux types qui inlassablement occupaient l’un sa bouche, l’autre ses tétons orangés de venir la baiser à tout de rôle. Je m’allonge sur le dos et t’enjoins de venir t’enculer sur ma queue tendue. Le Noir a le visage maculé de ta mouille. Il sourit de toutes ses dents, t’ouvre les cuisses et vient enquiller son mandrin dans ta chatte dilatée. Je sens son membre coulisser en toi à travers la cloison de ton cul. Tu hurles de bonheur. Des voyeurs viennent se masturber sur toi, tu étales leurs foutres mélangés sur tes seins dardés. Le Black et moi éjaculons presque en même temps. Tu sursautes, tu hoquètes, tu perds conscience. Ton vagin et ton cul débordent bientôt de nos spermes…

 

(Dans la réalité, les préservatifs sont évidemment de mise…mais pour vous exciter, mesdames, je ferai quelles entorses à la réalité…)

 

MD

 

 

 

http://www.chateauclub.fr/visite.html

 

 

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 11 janvier 3 11 /01 /Jan 17:09

 

 

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Nous sommes face à face, assis, nus. Tu es ouverte, la jambe repliée sur l’accoudoir de ton fauteuil. Devant toi, je caresse ma bite qui enfle. Nous ne devons pas nous toucher l’un l’autre, juste nous regarder et guetter la première mouillure de l’autre.

Tu passes ta paume sur ta motte, comme pour la débarrasser de miettes. Puis tu caresses ton ventre et une de tes mains enserre ton sein dont tu fais ériger la pointe entre l’index et le majeur. Tu me souris. Un peu provocante. Je te bois des yeux. Tu descends et tu écartes délicatement tes nymphes puis tu caresses l’intérieur de tes cuisses.

Je frotte mon téton gauche et j’empoigne mes couilles de la main droite.

Une goutte de liqueur sourd de mon gland. Tu veux te lever, venir la pourlécher mais je la recueille du doigt et en m’approchant je te la fais goûter. Tu  te repais de cette goutte avec délectation. Debout, je regarde vers ta chatte, ta main qui te caresse très suavement. Je veux m’agenouiller pour t’ouvrir.

-         Retourne t’asseoir…

Je m’exécute. Tu te lèves, tu te trémousses, toujours la main sur le sexe, tu esquisses une danse, tu te tournes pour me montrer tes fesses, tu te penches même pour exhiber ton cul, puis tu me fais face et tu me fais lécher tes doigts à ton tour.

-         Je veux lécher ta bite !

C’est impérieux, sans appel. Tu t’accroupis.

-         Suce moi en te fouillant !

Lentement tu ouvres la bouche autour de mon gland, ta langue en titille le méat, un filament de mucus court entre ta lèvre inférieure et le bout de mon gland. Ta langue soulève mon prépuce. Je crie, c’est presque douloureux tant c’est bon. Ton gémissement est étouffé par la queue que tu engloutis. Je vois ta main s’agiter dans ton ventre. Des gouttes de cyprine tombent au sol, sous toi.

-         Viens juter sur ma bouche, petite pute !

Tu te relèves. Tu poses mes pieds sur les accoudoirs et, divinement obscène, tu viens coller ta chatte juteuse, gonflée de miels, sur ma bouche, pile poil à ma hauteur même si tu dois un peu fléchir tes jambes..

-         Bouffe-moi, bois-moi, fais couler ta salope ! Continue de te branler…

Tu te cambres. Tu cries, ton jus dégouline sur mon menton, sur ma barbe.  Tu te frottes et tu décharges en gémissant. Mon nez est plein de tes fragrances. Je me masturbe d’une main de l’autre je te tiens pas une fesse. Tu t’agites sur ma bouche, tu es une fontaine de plaisir qui se répand sur mon torse désormais. Tu t’appuies au dossier du fauteuil et ton clito va et vient sur ma bouche qui te dévore.

-         Encule moi de tes doigts !

J’écarte tes fesses, tout en continuant à te gamahucher, titille ton œillet et d’un coup, je le pénètre de façon rectiligne. Un flot de cyprine m’arrive sur le visage. Tu cries, tu danses sur mon doigt qui t’encule, sur ma face que tu inondes.

Soudain tu te détaches, tu ôtes mon doigt et lentement, très lentement, tu viens t’empaler sur ma bite trempée.

Tu hurles. Tu m’enlaces,  tu m’étreins avec violence.

-         Mes seins, mange mes seins, oh je glisse sur ta bite. Tu me remplis !

-         Coule, coule mon ange, viens faire cogner ton col sur mon gland qui te ramone.

Mon sperme te fouaille le vagin et nous explosons ensemble, pleins de rires et de larmes de joie et de folie.

 

MD

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Dimanche 1 janvier 7 01 /01 /Jan 16:36

 

Être ailleurs

Loin des peurs et de la laideur

Dans l’émerveillement de l’autre

Être ailleurs

Loin des bons apôtres

Et de leur morale sans cœur

Dans l’émotion partagée

Dans le désir renouvelé

Phénix renaissant des cendres chaudes de la passion

Être ailleurs

Dans le stupre et la fornication

Dans le sperme et les secrétions

Loin du monde des morts

Qui s’ignorent

Être ailleurs

Dans l’immédiateté de l’amour absolu

Sans romantisme échevelé

Juste dans la rage du cul

Dans les caresses inédites

Dans le non-dit et les redites

Dans la chair et le goût de la bite

Être ailleurs

Dans la découverte fortuite

Dans la folie des corps

Et pouvoir dire « Encore ! »

Pour conjurer la mort

Pour chasser le mauvais sort

Être ailleurs

Et savoir qu’on existe

Trembler de joie

Dire « Tu m’excites ! »

Être ailleurs

Dans les orgasmes partagés

Dans les spasmes de la beauté

Être ailleurs

Avec toi…

MD

 

 

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Par Michel Debray - Publié dans : Mots
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Dimanche 4 décembre 7 04 /12 /Déc 05:18

Laisse-moi pétrir tes jolies miches, ma belle boulangère
Saisir tes petites brioches, ma petite pâtissière !
Je t’offre ma bûche, mon longuet, ma ficelle,
Ô Charlotte aux douces fraises carminées !
... Ma bouche court sur ton bras de Vénus
Je veux, en un éclair, dévorer ton cornet crémeux.
Donne-moi ta meringue craquante, ton massepain délicieux.
Je ferai glisser ma langue de chat sur ton cake bien caché
Je profiterai de tes profiteroles,
Ô ma religieuse du sexe,
Et du pet-de-nonne sonore de ton vagin empli par ma baguette !
Ce soir, je n’attends pas Madeleine,
Pas même celle de Proust !
Je te veux nue, en chaussons de vair, simplement.
Je veux goûter, mon chou, ton clafoutis
Où trempe mon biscuit,
Sous un palmier, avec ma tête de Nègre…
Gobe mon macaron !
J’aime ton petit four torride !
Offrons-nous les mille feuilles du livre des plaisirs.
Enflamme-moi mon allumette…
Je ne serai pas un bâtard.
Je suis ton prince Kouglof,
Je suis ton roi, toi ma galette,
Suce ma fève.
Je suis fou de ta gaufrette,
Ô ma salope nonnette !
Prions Saint-honoré,
De Paris à Brest,
Tu es ma tropézienne, ma génoise
Ma dame de (Haute) Savoie.
Fonds sur mon baba,
Comme un petit beurre…

Nous sommes dans un joli pétrin !

MD

 

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Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 30 novembre 3 30 /11 /Nov 17:25

Elle a décidé de venir le voir jouer sur scène. A cet effet elle a revêtu sous un long manteau de laine rousse un petit haut transparent sous lequel elle a omis de mettre un soutien-gorge et une jupette écossaise qui recouvre ses petites fesses pommées et son mini-triangle pubien à la limite de la décence…
Pendant le trajet, elle sentait son sexe s’adoucir avec suavité à chaque fois que son escarpin de cuir rouge appuyait la pédale d’embrayage de sa voiture…Elle souriait, certaine de l’effet qu’elle allait faire sur son amant qui ignorait encore qu’elle serait au premier rang des spectateurs…
Quand elle pénétra dans la salle de spectacle elle constata d’abord avec soulagement que des places étaient libres juste devant la scène. Puis, se rendant à un siège vacant, elle eut le sentiment que chacun pouvait deviner sa relative nudité et elle en conçut un trouble délicieux. Il lui sembla même qu’elle en rougit…
Elle retira son manteau, prit conscience que ses tétons pointaient sous le blanc chemisier, posa le vêtement sur le siège voisin et s’installa en croisant les jambes. Ses bas noirs crissèrent…Elle se sentit belle, désirable et désirante. Son sexe frémit d’un désir diffus, printanier, juvénile. La salle s’emplit peu à peu…Elle était bien, un peu fébrile cependant. Elle s’accagnardit sans son fauteuil de velours rouge et posa sa main sur son sein gauche. Immédiatement sa fraise rose se dressa sous sa paume. Elle aurait pu s’assoupir, là, dans sa bulle intime.
Le noir se fit ainsi que le silence. Lorsque qu’un projecteur douche éclaira la scène de sa lumière blanche, elle le découvrit, lui, debout, un peu crispé, clignant des yeux. Devant lui, un pupitre supportait un livre. Il portait une chemise blanche aux larges manches romantiques et un gilet et un pantalon noir. Il s’éclaircit la voix, dit un timide : « Bonsoir ». Elle sentit alors son cœur battre plus fort et sortit de sa torpeur. Il commença à lire. Elle reconnut la voix mâle, passant du grave à des inflexions plus douces, les mêmes qu’il avait au téléphone lorsqu’il lui disait de jolies horreurs qui la faisaient fondre…Elle le voyait presque comme un étranger, elle le trouva beau, dans son écrin de lumière alors que lui ne s’aimait pas, préférant, disait-il souvent, son intelligence, sa créativité à son propre physique. Elle n’entendait que cette voix sans trop prêter attention à la teneur du texte. Quand elle le vit bouger sa main dans une caresse aérienne dans l’espace nu du plateau, elle reconnut un geste familier. Alors elle sut qu’il livrait - pour elle, juste pour elle - un poème en prose qu’il lui avair écrit. Elle sentit son vagin se contracter. Elle faillit crier. Elle eut cependant une sorte de hoquet. Le regard du lecteur se détacha du fond sombre de la salle et se porta sur le premier rang. Il la découvrit. Eut une hésitation. Esquissa un sourire qui contrastait avec la gravité du texte. Il continua jusqu’à l’issue de ce premier morceau. La salle applaudit. Il se courba. Elle ouvrit les jambes et remonta sa jupe jusqu’à l’orée de sa chatte. Il vit cela et il eut un rire étouffé. Il ouvrit son livre à une autre page. Cette fois, son regard s’égara souvent vers l’ombre douce qui irradiait entre les cuisses de sa maîtresse. Elle ouvrit un bouton de son chemisier et se caressa le sein avec l’évidence du désir. Elle sentit que son sexe s’humectait. Elle ne puit s’empêcher de le recouvrir de son autre main. Une chaleur humide en émanait.
Il lui sembla que l’artiste ne s’adressait qu’à elle. Elle était dans le cylindre de lumière, avec lui, et elle fondait. Sa respiration s’accéléra. Derrière elle, quelqu’un toussa et la ramena à la réalité. C’est vrai, depuis qu’il l’avait découverte au premier rang, il ne lisait plus que pour son amante.
Il n’avait pas prévu d’entracte. Pourtant il en annonça une et elle soupira d’aise et d’impatience. Il lui fit un signe discret vers une porte. Elle se leva, constata une tache suspecte sur son siège, sentit ses sucs mouiller le haut de ses bas, frissonna sous sa jupette et s’en fut dans un dédale de couloirs. Elle le retrouva enfin. Il l’étreignit avec force et douceur, la prit par la taille, plaqua sa bouche sur la sienne dans un baiser vorace et d’une main, soulevant sa jupe, il lui empoigna la motte. Elle posa sa main sur le paquet qui gonflait la braguette de son amant. Elle gémit.
- Viens, souffla-t-il.
Ils marchèrent ainsi en se tenant par le sexe jusqu’à la pièce exiguë qui lui servait de loge.
Il débarrassa la table de maquillage (il avait juste un peu noirci ses yeux) et l’assit, les fesses à cru sur le plan, dos au miroir entouré de lampes électriques. Il s’installa dans son fauteuil et écarta les cuisses blanches de sa maitresse. La vulve était comme tuméfiée, les nymphes s’épanouissaient dans leur palpitant écrin et sous le clitoris dardé comme un grain de café, la fente laissait sourdre son désir liquide.
- Quelle surprise ! fit-il en la dévêtant ne lui laissant que sa jupe, ses bas et ses souliers..
Il embrassait chaque morceau de chair dénudée.
- Si je m’attendais ! Quel beau cadeau tu me fais pour cette première ! Et nue sous ta jupe, en plus, ah ! je t’adore !
- Prends-moi, là, tout de suite ! gémit-elle. Oh, j’ai tellement envie de ta queue !
- J’ai encore une seconde partie à assurer, ma chérie, fit-il avec un pauvre sourire, d’ailleurs il vont s’impatienter.
- Oh ! Non ! Non ! Fais moi jouir. Oui, Fouille-moi, baise-moi.
- J’ai mieux que ça pour te faire patienter…
Il prit sur la tablette un marge pinceau à blush et, en lui suçant alternativement les seins, il caressa les grandes lèvres, les petites lèvres, le clito décapuchonné – cela lui arracha des cris à elle – fit glisser la masse de poils doux dans la fente trempée puis vint titiller son anus. Ses fesses étaient posées sur le rebord de la table et ainsi toutes ses parties intimes, vultueuses, se trouvaient en dehors : la vision était d’une obscénité heureuse. Elle haletait et partit dans une suite de cris qui ne cessèrent d’un coup lorsque quelqu’un frappa à la porte.
- Hum ! Excusez-moi, mais il va falloir retourner sur scène…
Il se racla la gorge.
- Oui, Tout de suite. J’arrive.
Elle remit son chemisier, en profita pour se donner un coup de brosse et allait s’essuyer avec un mouchoir en papier.
- Non ! fit-il. Reste ainsi. Garde tes sucs
- Mais je dois puer la femelle en rut !
- Je te humerai de la scène. Toi. Seule. Et tu exhaleras ton odeur de petite salope que j’aime, rien que pour moi.
- Je garde ton pinceau… En souvenir… Tiens, il est tout humide. Pourquoi ?
Ils rirent.
- Va, dit-elle. Je te rejoins bientôt.
Il sortit. Trouva le régisseur dans un couloir.
- Je faisais des vocalises, dit-il, le plus sérieusement du monde.
- Tu te fous de moi ? fit l’autre.
- On ne peut rien te cacher !
Elle ferma la porte de la loge à clé, s’installa dans le fauteuil, face au miroir. Posa ses jambes écartées sur la tablette et, se regardant bien droit dans les yeux, se masturba avec le pinceau dont le manche lui servit bientôt à se pénétrer comme une furie. Elle ne cilla que lorsque la jouissance la fit se cabrer, hurler et inonder le siège.
Sur scène, il avait commencé sa lecture.

Elle regagna sa place au premier rang, les jambes un peu flageolantes et cette fois ne perdit pas une miette du spectacle de son amant.
Elle ressentit une immense fierté lorsque les applaudissements éclatèrent quand se fit le noir de fin. Il salua, fit quelques rappels. Elle eut envie de se lever, de se tourner vers le public et de crier :
- Cet homme que vous applaudissez est mon amant ! C’est lui qui me baise ! C’est lui qui me fait jouir. Applaudissez- le aussi pour cela !

Ils se retrouvèrent dans la loge.
- Qu’on ne nous dérange pas, avait-il dit au régisseur.
- Compris, fit l’autre avec un large sourire.
Elle se mit nue cette fois, entièrement, ne conservant que ses bas et ses chaussures rouges.
- Baise moi !
- Attends…
Il ouvrit un placard. En sortit une bouteille de vin entamée et deux verres tulipes.
- Buvons ! A nous ! A toi !
- A ton succès, mon amour !
Le vin couleur rubis coula dans les verres. Ils trinquèrent, les yeux dans les yeux. Ils burent, lentement, avec volupté. Elle laissa couler les dernières gouttes sur ses seins.
- Viens lécher, dit-elle, langoureuse.
Il ne se fit pas prier. Elle frissonna.
Elle lui ôta son gilet, sa chemise un peu moite de transpiration, la huma en fermant les yeux.
- Hum, toi, toi, toi !
Elle tira sur la boucle de la ceinture de pantalon, descendit le zip de la braguette, le tira vers le bas. Il sautilla pour s’en dépêtrer.
- Ton slip, enlève-le, lentement, en faisant le show, pour ta salope !
- Voilà une heure trente que je fais le spectacle !dit-il en riant.
Il s’exécuta cependant et mima un strip-tease un peu clownesque. Ce n’est pas dans ces gestes stéréotypés que les hommes sont les plus sensuels. C’est dans la manière de passer les vitesses sur la boule du levier phallique qu’ils peuvent l’être, ou en soupesant un outil…
Elle s’accroupit, la vulve ouverte, ruisselante et goba le gland violacé qui s’agitait devant elle. La suavité de la liqueur qui s’en écoula d’un coup la fit gémir de bonheur.
- Non, fit-il dans un soupir, pas dans ta bouche.
Elle se releva, l’embrassa, la bouche pleine de son jus transparent qu’elle lui communiqua.
Puis elle se tourna vers le miroir, se cambra, les mains en appui sur la tablette.
- Regarde-nous, fit-elle. N’est-ce pas que nous sommes beaux ?
- Oui. J’aime tout de toi, j’aime ta folie.
Elle tourna son visage, chercha un baiser en coin, puis, les yeux chavirés :
- Là, maintenant ! ordonna-t-elle
- Où ?
- D’abord dans ma chatte, baise-moi ! Va loin ! Touche mon col ! Défonce-moi !
Il s’enfonça dans un océan de délices. Elle le reçut avec exaltation. Les couilles velues venaient battre sur son périnée. Il la tenait par les hanches et imprimait un lent mouvement de va et vient.
- Plus fort, cria-t-elle, plus vite ! Je veux pisser mon jus de femelle !
Il accéléra le rythme, la pilonna avec conscience. Il respirait fort. Elle faisait tourner son cul pour le mieux sentir sur toutes les parois de son vagin. Elle jouit, longuement, en crescendo, débordant de ses miels. Et s’affala, le torse sur la table. Elle haletait, gémissait comme une enfant. Il se tenait roide en elle. Immobile.
- Maintenant, encule-moi ! Je veux ton sperme dans mon cul !
Elle ouvrit elle-même ses fesses, magnifiquement impudique. Il s’extirpa de l’antre aquatique et posa son gland sur l’anus palpitant.
- Vas-y ! implora-t-elle, à la fois souffrante et impérieuse.
Il la pénétra inexorablement, jusqu’à la garde. Elle poussa un cri déchirant. Il savait qu’au bout de quelques poussées il allait se rendre. Elle se frottait furieusement le clitoris, se fouilla de deux doigts et se pâma dans une indicible jouissance. C’est alors qu’il éjacula en grondant, lentement, à gros bouillons qu’inconsciente elle ne perçut qu’à peine dans ses intérieurs…

Après qu’ils furent un peu revenus à eux, il se dégagea du fourreau, comme à regret…
- Rideau ! fit-il en souriant…
- J’espère qu’il y aura un rappel, minauda-t-elle.
- Après, ma belle. Allons d’abord souper…

MD

 

 

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Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 15 novembre 2 15 /11 /Nov 17:27


Il est velu. Très. Hirsutisme, a noté un toubib de la sécu…
Le poil est parfois malvenu… Entre les dents de la fellatrice ou après une part onctueuse de « tarte aux poils »
Elle est épilée à l’exception d’un ticket de métro posé comme un bijou de Tolède sur son mont-de-Vénus bombé qui épouse si bien le creux de la paume.
Nue, elle s’est plaquée contre sa nudité de doux tapis brosse. Elle a aimé ce friselis éminemment viril sur la pointe érigée de ses seins. Elle s’est frottée contre son torse, lentement, dans une danse lascive qui la fit sourire intérieurement. Il sentit contre son bas-ventre le buisson minuscule du pubis féminin. Électricité statique et… dynamique !
Il l’a retournée, debout, l’a appuyée contre lui. Elle a senti la pelouse contre son dos. Il lui a empoigné les seins, a joué avec ses mamelons entre pouces et index. Elle s’est sentie fondre doucement. Instinctivement, elle s’est d’abord alanguie contre le mâle poitrail. Puis elle s’est cambrée, cherchant de ses fesses tendues, admirables, le contact du pénis. Elle a d’abord senti dans une sorte d’exaltation un point chaud, une petite gluance magique dans la raie de son cul. Ses mains à lui sont descendues sur le ventre chaud de sa partenaire. Elle les a trouvées incroyablement douces. Sans cal, sans dureté, presque féminines… Une paume est revenue sur le sein droit. L’autre s’est posée sur la motte. Le gland violacé a laissé entre ses fesses une trace de gastéropode… Elle a fait jouer ses muscles fessiers pour le coincer. Ils ont ri. Il a glissé un doigt dans la fente palpitante. Juste sur le bouton dardé. Elle a gémi. A fait bouger son bassin pour mieux sentir l’érection qui s’inscrivait entre ses globes comme la preuve intangible de son désir. N’en pouvant plus, elle s’est détachée de l’étreinte, s’est retournée, a saisi la verge tendue, pantelante, dont le gland laissait échapper un filet de mucus. Elle s’agenouilla et lapa cette goutte avec gourmandise. Il gémit à son tour. Laissa sa compagne de jeux lui gober le zgueg avec délices. Il la savait amatrice de queue… Mais il voulait aussi la goûter, la manger toute. Il la fit s’allonger sur le dos, écarta ses cuisses douces, contempla le joli sexe aux lèvres roses et luisantes. La huma comme un vin de grand cru. Son odeur le chavira. Elle sentit la barbe caresser son périnée, s’oindre de mouillures. Il enfonça sa langue, la ramena dans sa bouche pour savourer le nectar. Elle se laissait gamahucher en pétrissant ses seins. Un flot de plaisir inonda la bouche qui se collait à la vulve. La moustache irritait suavement son clitoris, son méat. Il la prit par les hanches et releva son bassin comme s’il se fut agi d’une coupe. Il la lécha jusqu’à l’orgasme qui fut violent, aquatique, déchaîné.
Dans un état presque comateux, elle l’attira vers elle, le saisit à pleine main et coinça le membre entre les globes laiteux de ses seins…
MD

 

 

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Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : VIVRE TOUS SES FANTASMES
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Samedi 5 novembre 6 05 /11 /Nov 16:46

 

Liberté

Sur le seuil de ta demeure
Sur le plancher reluisant
Sur le boîtier du piano
J'écris ton nom

Sur la première des marches
Sur la seconde et les autres
Sur la porte de chez toi
J'écris ton nom

Sur les murs de notre chambre
Sur le papier vipérin
Sur la cheminée de cendre
J'écris ton nom

Sur l'oreiller sur les draps
Sur le matelas de laine
Sur le traversin jauni
J'écris ton nom

Sur ton visage tendu
Sur tes narines ouvertes
Sur chacun des seins aigus
J'écris ton nom

Sur ton ventre bouclier
Sur tes cuisses écartées
Sur ton mystère à coulisse
J'écris ton nom

Je suis venu dans la nuit
Pour barbouiller tout cela
Je suis venu pour ton nom
Pour l'écrire
Avec du sperme

Boris VIAN in Ecrits pornographiques (Ed. Christian Bourgois, 2001 - p.67-68)

 

 

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http://poilnet.erog.fr/article-ernesto-timor-sur-le-fil-46162503.html

 

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 31 août 3 31 /08 /Août 20:02

 

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Je n’aime pas à voir la brune secrétaire

Qui suce avec pudeur, affecte un vif émoi

Et se trouble si fort qu’elle crache par terre

En disant : « Oh ! pardon, je me croyais chez moi. »

 

Je n’aime pas à voir ces jeunes filles suisses

Qui, si quelqu’un leur dit : « Où donc est le buffet ? »

Répondent simplement : « Il est entre mes cuisses. »

Ce sont là des propos qui font mauvais effet.

 

Je n’aime pas la bonne à la trop belle bouche,

Qui dit au nouveau maître, avec un air penché,

« Si monsieur veut sonner à l’heure où il se couche

Je fais soixante-neuf par-dessus le marché ! »

 

Je n’aime pas à voir qu’une actrice allemande

Coure aux water-closets sans prendre de bougeoir

S’encule par erreur sur un homme qui bande

Et fasse refouler létron qui voulait choir.

 

Je n’aime pas à voir la tendre fiancée

Qui dit, en déployant les lèvres de son cul :

« N’ai-je point sous mes poils une fleur de pensée ? »

Je verrai là plutôt un péril de cocu.

 

Je n’aime pas à voir le studieux potache

Qui se branle à plein poing derrière sa maman

Et, sans même songer que le foutre ça tache,

Décharge sur la robe avec ravissement.

 

Je n’aime pas à voir derrière une roulotte

La gitane en levrette et qui baise trop bien,

Ruisselle par la croupe, inonde la culotte,

Puis se torche le cul dans l’herbe comme un chien.

 

Je n’aime pas à voir la douce concubine

Qu’on encule toujours et qui, d’un doigt lascif

Se branle le bouton, se tire la barbiche,

Pour soulager son cul douloureux et passif

 

Je n’aime pas à voir, leste comme une mouche,

Le petit corps penché d’une arpète aux yeux noirs

Qui travaille bien moins des mains que de la bouche

Et moins à l’atelier que dans les urinoirs.

 

Je n’aime pas à voir la gosse mal foutue

Qui me tire la manche en disant : « M’sieur ! eh ! M’sieur,

Venez donc rigoler, maman me prostitue,

Vous m’enfilerez bien sur elle dans le pieu. »

 

Je n’aime pas qu’au Bois, une vierge insinue

En caressant les poils de son nouveau manchon :

« J’en montre encore bien plus quand je suis toute nue,

Mais vous ne verrez pas ceux-là, petit cochon. »

 

Je n’aime pas à voir deux jeunes ingénues

Qui, pour faire plaisir à leur frère cadet,

Lui masturbent la pine entre leurs cuisses nues

Puis se lavent le cul sur le même bidet.

 

Je n’aime pas à voir le chasseur de buvette

Porter un billet doux à la putain du coin,

Qui se met vite à poil, le cul dans la cuvette

Et dit : « Viens m’enfiler, mon petit. J’ai besoin. »

 

Je n’aime pas à foutre une fille endormie

Qui s’étend sur le ventre, ouvre un cul mal torché,

Rêve encore que ma pine est celle d’une amie

Et crie : « Ah ! qu’il est gros ton nouveau godmiché ! »

 

Je n’aime pas à voir une pauvre pucelle

De treize ans, qui se fait enculer sous un pont

Puis accroupit son cul d’où le foutre ruisselle.

C’est obscène, le cul d’une vierge qui pond.

 

Je n’aime pas à voir la soeur des Ursulines

Qui songe, en explorant ses organes poilus :

« Dieu m’a donné dix doigts pour m’en servir de pines

Et je n’ai que deux trous ! J’en voudrais huit de plus »

 

Je n’aime pas à voir la vierge en tulle rose

Qui rejoint à l’écart un jeune homme inconnu

Et dit : « Pour commencer, fais-moi feuille de rose. »

Ce n’est pas pour cela, vraiment, qu’il est venu.

 

Je n’aime pas la vierge aux prunelles d’opale

Qui branle son cousin parce qu’il bande trop

Et qui crie en voyant jaillir le foutre pâle :

« Ça m’excite un garçon qui pisse du sirop ! »

 

Je n’aime pas à voir la vaste maquerelle

Qui se fait un sérail de ses vingt-deux putains

Leur baise le derrière, en couche sept sur elle

Et décharge sept fois, rapport à ses instincts.

 

Je n’aime pas à voir que le soir de ses noces

La mariée en blanc se torde, pousse un cri,

Rie à pisser de rire, accouche de deux gosses

Et généreusement les donne à son mari.

 

Je n’aime pas à voir la femme trop contente

Qui dit : « Ma jeune soeur et mon fils n’ont qu’un lit

À chaque fois qu’il bande, il enfile sa tante

Et plus qu’il la ramone et plus qu’elle s’embellit. »

 

Je n’aime pas qu’Irma se débraille pour boire

Ouvre une aisselle à poils, s’amuse à la friser,

Dresse le sombre bout de ses tétons en poire

Et dise : « J’ai trop bu, je voudrais bien baiser. »

 

Je n’aime pas à voir sept gougnottes en groupe

Qui vont chier ensemble au jardin, n’importe où,

Pour voir l’étron sortir du milieu de la croupe

Et se torcher le cul d’un coup de langue au trou.

 

Je n’aime pas à voir la grande bohémienne

Qui dit sur une route au naïf écolier :

« Montre-moi ta bibitte et tu verras la mienne »,

Puis lui présente un con touffu comme un hallier.

 

Je n’aime pas la gosse amatrice d’andouilles

Qui suçant un long vit jusqu’aux choses poilues

Le mord avec fureur, le tranche au ras des couilles

Et soupire : « Pardon ! je ne le ferai plus. »

 

Je n’aime pas à voir que Gilda langoureuse

Serre contre son cour sa pine en caoutchouc

Et dise : « Cher amour, que tu me rends heureuse !

Fais-moi jouir encore, situ bandes, mon chou. »

 

Je n’aime pas à voir ce bordel de Narbonne

Où deux jeunes soldats, qu’il faudrait surveiller

Restent dans le couloir pour enculer la bonne,

Puis lui coupent sa bourse au lieu de la payer.

 

Je n’aime pas à voir la mercière en cornette

Se tromper de client quand j’arrive au comptoir

Et dire à la trottin : « Mademoiselle Annette !

C’est pour vous enculer, passez dans le foutoir. »

 

Je n’aime pas Fifi, haute comme une puce

Qui me dit en m’offrant un bouquet de deux sous

« M’sieur ! Prenez un sapin ! Laissez que je vous suce

Et vous tâterez bien ma fente par-dessous. »

 

Je n’aime pas l’enfant, la pauvre bouquetière,

Qui gagne beaucoup moins à vendre son muguet

Qu’à sucer les passants le long du cimetière

Pendant que sa grand-mère, à deux pas, fait le guet.

 

Je n’aime pas au lit la petite Lucile,

Qui prend son pauvre con douillet et cramoisi

Dit : « J’aime mieux sucer, maman, c’est plus facile »

Et qu’on gifle d’un mot : « Tu baiseras aussi. »

 

Je n’aime pas Fifi qui raconte : « C’est drôle ;

Maman a mille poils, moi rien qu’un peu,

Et chaque soir papa nous baise à tour de rôle,

Mais toujours moi d’abord, et maman quand il peut. »

 

Je n’aime pas à voir la naïve promise

Qui tire par le vit son petit prétendu

Et dit, en soulevant sa cotte et sa chemise :

« Ce qu’on a de fendu, ça n’est pas défendu. »

 

Je n’aime pas l’élève avec sa grosse tresse

Qui, seule dans la classe, écrit sur le tableau :

« J’ai fait soixante-neuf avec la sous-maîtresse

Son foutre me dégoûte. Il fait comme de l’eau. »

 

Je n’aime pas à voir la trottin blonde et rose

Qui lève ses jupons, pisse dans le ruisseau

Et dit au sénateur qui regarde son chose :

« T’as jamais vu de con, espèce de puceau ? »

 

Je n’aime pas à voir la bouche d’une Anglaise

Avaler un grand vit qui bande éperdument.

Je n’aime pas à voir surtout qu’elle s’y plaise

Jusques à décharger plus tôt que son amant.

 

Je n’aime pas à voir, chez la mauresque où j’entre,

Fatma qui montre à nu tout son corps moricaud

Et puis danse du cul comme on danse du ventre

En disant : « Moi, je fais ça kif kif bourricot. »

 

Je n’aime pas à voir la gosse dans la rue

Qui dit : « M’sieur, j’ai trop bu. Emmenez-moi pisser ! »

Puis qui tripote et prend les tétons d’une grue

Et crie : « Où qu’est ma pine ? On lui ferait sucer. »

 

Je n’aime pas à voir que la pauvre Ninette

Se branle sur sa mère et lui dise : « Maman !

Maman ! lèche mon cul ! Maman, fais-moi minette

Ou laisse-moi sortir, que je trouve un amant. »

 

Je n’aime pas à voir la pucelle irritable

Qui pour peu qu’on lui touche une cuisse à dîner

Crie en riant : « Papa ! je jouis sous la table !

Je voudrais bien sortir pour me faire piller. »

 

Je n’aime pas à voir la pauvre gosseline

Qui se graisse l’anus mais se trompe de pot,

S’encule de moutarde au lieu de vaseline

Et hurle en aboyant comme un petit cabot.

 

Je n’aime pas à voir un vieux con, rouge et chauve,

Qui se gonfle d’amour et dégueule son rut,

Bâille et bave en ouvrant un large vagin mauve

Et dit : « Je t’aime ! » (Hélas !) quand je soupire : « Zut ! »

 

Je n’aime pas qu’un homme assis sur une chaise

Enfile par-derrière une pauvre trottin

Et lui fourre deux doigts au cul lorsqu’il la baise,

Pour se branler la pine à travers l’intestin.

 

Je n’aime pas qu’Iris en mousseline bleue

Caresse au bal ma verge et dise en la baisant :

« Je commence toujours les romans par la queue. »

Le mot est vif, ma chère, encore qu’il soit plaisant.

 

Je n’aime pas, après un long flirt équivoque

La jeune fille en blanc qui voudrait s’en aller

Et qui, lorsqu’on lui dit : « Cette histoire vous choque ? »

Répond gaiement : « Non ! non ! mais je vais me branler. »

 

Je n’aime pas à voir la servante bretonne

Qui, sur le canapé, baise avec le valet

Puis se torche dans la housse de cretonne

Et se met à genoux pour dire un chapelet.

 

Je n’aime pas à voir dans la rue, à Bruxelles,

L’horrible maquignonne, au visage hideux,

Qui dit : « Joli bandeur, voulez-vous des pucelles ?

J’en loue à tous les prix, depuis cinq francs les deux ! »

 

Je n’aime pas à voir la grosse douairière

Qui, pour rester fidèle au feu duc, son cocu,

Fait l’amour tous les soirs par le trou de derrière

Et crie à ses valets : « La valetaille ! en cul ! »

 

Je n’aime pas à voir la bonne de Marcelle

Qui, chaque soir, au lit la gougnotte (ô combien !)

S’assure en même temps qu’elle est toujours pucelle

Et qui dit à sa mère en passant : « Tout va bien. »

 

Je n’aime pas, qu’à poil, deux soeurs couchent ensemble

Se touchent par-devant et derrière aussi ;

Puis d’un long doigt bandeur qui masturbe et qui tremble

Se branlent pour leurs flirts et se disent : « Merci. »

 

Je n’aime pas qu’un soir la fille de cuisine

Sculpte une pine en bois sans couillons par-dessous,

Puis, subrepticement, la passe à ma cousine

Qui crie : « Ah ! que c’est chic ! » et lui donne cent sous.

 

Je n’aime pas à voir la joyeuse Niniche

Qui dit en s’excusant de revenir si tard,

« Maman, je suis pucelle, on veut voir ma moniche

Ils m’ont tous fait l’amour par le petit pétard. »

 

Je n’aime pas à voir qu’une femme de chambre

Déconne sa maîtresse au lit sans s’excuser,

Empoigne avec fureur son maître par le membre

Et s’enfile en criant : « C’est mon tour de baiser ! »

 

Je n’aime pas qu’un homme, aux brutales caresses,

Retroussant un trottin debout dans le métro,

Lui foute impudiquement sa pine entre les fesses

Et décharge en disant : « Pardon ! je bandais trop ! »

 

Je n’aime pas à voir la maîtresse du Pape

Qui, pour monter en grade et changer de milieu,

Coïte avec un Christ en forme de Priape

Et se croit chaque soir la maîtresse de Dieu.

 

Je n’aime pas à voir, tout près d’une ingénue

Qui, d’un doigt leste et dur, se branle devant eux,

Un fils tout nu piner sa mère toute nue.

Ce n’est pas seulement immoral. C’est honteux.

 

Je n’aime pas à voir qu’à l’hôtel la gérante,

Invitée à fournir sur l’heure une putain,

Se présente elle-même au numéro quarante

Disant : « Je peux baiser jusqu’à demain matin. »

 

Je n’aime pas la noce aux portes de la ville

Où la fille d’honneur, que je baise debout,

Crie : « Au secours, Maman ! Y en a un qui m’enfile ! »

Même si chacun sait que sa mère s’en fout.

 

Je n’aime pas à voir sous la verte crépine

Le lycéen qui baise et la fille qui geint.

Non qu’elle soit en rut mais parce que la pine

Blesse le chancre à vif qu’elle a dans le vagin.

 

Je n’aime pas à voir la jeune fille amère

Qui dit : « Je me résigne à n’avoir pas d’amant

Mais depuis dix-huit mois que je gousse ma mère

Je voudrais bien changer de cul, pour un moment. »

 

Je n’aime pas à voir la fillette qui suce

Et qui, juste au moment que le foutre jaillit,

Recule sur les draps pour se prendre une puce

Tandis que le miché décharge sur le lit.

 

Je n’aime pas qu’un homme errant dans une allée

Trousse une pauvre jupe, enfile un pauvre anus,

Puis, cherchant par-devant le con de l’enculée,

Trouve un petit Priape au lieu d’une Vénus.

 

Je n’aime pas à voir la fille encore petite

Qu’un vieux flagellateur frappe sans la baiser

Et qui me dit dehors : « M’sieur ! Enfilez-moi vite

J’ai besoin de le faire. On vient de me fesser. »

 

Je n’aime pas à voir mousser la grosse bonne

Qui fout six coups par jour avec un vieux flacon

Et ne veut plus s’asseoir que sur une bonbonne

Pour se foutre un goulot dans la gorge du con.

  

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 22 août 1 22 /08 /Août 14:52

 

 

Léontine la perle de jais

...-« Oh Léon, à l’évidence t’as monté le grand mat de misaine ?
-« Oui,, Léontine, ma perle de jais t’as vu ? C’est pour ton anniversaire mon petit café-chocolat !
-« Ohh mon Léon ! C’est pas une riquiqui ballade en trottinette ça ! C’est la virée harmonieusement sublissime de notre arc en ciel nocturne que tu m’offres…!
-« Oui oui ma douceur chocolatée !
-« Ohhh Léon, Vite, vite en mer ! La brigantine, sera le candide drap de notre active juxtaposition amoureuse et nous sentirons le parfum entêtant des lilas et néfliers en fleurs venu des côtes de mon Afrique noire.
-« Oui oui oui mon savoureux, pressé et intolérant petit zan……zou, je vais te déguster !
-« Ohhhhh Léon, mon frénétique sorcier amoureux t’as pas besoin d’une graine d’orviatan pour m’embarquer dans le carrousel de la béatitude ! T’es jamais fatigué, toi !
-« Ouiiiiiiiiiiiiiiii sois toute à moi, Léontine, mon orchidée noire, ma plénitude réussie, la belle vengeresse de mes humeurs sombres, la grande prêtresse de mes intimes corruptions ….
-« Ohhhhhh Léon, suis pas sectaire, moi, toute latitude pour toi, mon amour… Je te donne, prends ! Prends !
-« Ouiiiiiiiiiiiiiiiii Léontine…..Léontine….. Plus un mot ma chocolatine !
Eteins les loupiotes de tes mirettes,
suis antiélectromélanomètre
et si amoureux du noir…Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii ! »

 

 

 

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♥..♥.♥..♥..♥..♥..♥ ♥  ♥ ♥
 Encore Léon Encore
 !
-« Léon, hé Léon mon beau capitaine, t’endors pas Léon, secoue-toi fainéant je n’ai pas le Barbadjouj  platonique, moi !
-« OH amor mio au corps de miel, pas de rémission avec toi ! Vitupère pas mon petit berlingot, mon alliage d’or, comment songer  à ce vieux crouton de Platon à côté de toi, bonbonnière qui génères tant  de  douceurs ? Humm mm, viens-là !
-  « Léon,  León  dis-moi-s-en-zencore d’autres mots,"zamour" pleins de mots doux  ou gras grisants piquants, allez zou on se requinque quoi ! J’ai pas envie de fermer l’écoutille, moi ! Emmène moi encore dans ta lune et tes étoiles,  fais-moi danser le tango intersidéral mon beau zouave berbère !
 -  « heu ! Heu ! Attends…. Voilà : « Tes deux seins, sont comme les deux faons jumeaux de la  gazelle d’ambre de mon grand sud brûlant »
-« Oh quelle insolence ! Tu triches Léon c’est le Cantique des Cantiques ça. ! ..Tu te fous de moi ou quoi ? Je vais à l’office tous les dimanches et nous les noirs  on n’est pas tristes comme vos paroissiens à la noix rance ! Les beaux textes  on les chante on les danse même : Tiens, regarde, écoute :" ♫♫♪♪♥♫♪♥♫♪♥♪♪♫. Mon bien-aimé est à moi, ♫♫♪♪♥♫♪♥♫♪♥♪♪♫. et je suis à lui, qui paît parmi les lis jusqu’à ce que l’aube se lève ♫♫♪♪♥♫♪♥♫♪♥♪♪♫. et que les ombres fuient ♫♫♪♪♥♫♪♥♫♪♥♪♪♫.».
-« Oh comme c’est beau mon petit fennec, mon cygne noir chante, chante encore, chante,  tourbillonne sans rémittence, fais tanguer ton alléchant popotin mon  petit gospel de bronze! Tu me grises !
-« Non,  non non, je veux d’autres mots, Léon je te dis…des mots de  vieille Lettre d’amour oubliée au fond d’un tiroir, des mots qui me caressent et me brûlent,  m’agressent autant que des piqures de tarentelles, autant que ton barbarouffement de Lamentin  du grand large, autant que  tes grandes paluches sur moi !
-« OK, je vois, je vois,  mon  suave abricot sucré ! Tu veux les mots de fleurs  de mon jardin intersidéral? Les mots de mes  chansons d’amour en  anglais des flibustiers, en espagnol des conquistadores, en arabe ou berbère de mon pays natal?
-« M’en fous Léon,…mais  des mots que je ne comprends pas, un tourbillon de mots qui me fouettent qui me font m’envoler là-bas tout là-haut au dessus du grand mat ……des mots d’oiseaux si tu veux mon Léon,  mais des mots qui m’excitent qui m’emportent pour un tour  interstellaire sur ta vespa velutina..Oui, Léon fais de ta douce langue notre langage spécifique !
-«  Tu es ma  spécificité, ma chatounette, tu es plus vibrante et piquante que la bourrache digestive et le cactus de Noël,
-«  Oh  non,  non, pas cette bête et  tiède tisane du jardin de ma  grand-mère, mon fougueux amant ! Je connais ces mots …..trouve-s-en d’autres
-«  Ok, ok, mon  cornouiller, ma coronille mauve, mon vinaigrier ma  jolie vipérine  mon tonique et entreprenant cormoran bronzé !
-«  Ah là oui ! Oui,  des noms d’oiseaux ! Encore, encore Léon, ça me plait ça ! Oh oui !
-«  Ma trilette rose, mon microcarbo des mers mon phalacrocorax des iles, ma tassekort kabyle….Hemlerk !*
-«Ah oui !  Là Léon c’est le pied, je m’envole, je vole, vole haut, haut…
-« Courcaille, courcaille à n’en plus finir ! jolie callibristis …..!
-« Oh Léon, ça y est. …Je vois l’Amérique! »
-« Oh yes my love? Ok! I reached up your nice nest my Petrel gongon!  Do I arrive well my Moguillemot of Troïl?
-« Yesssss, Léon ! Oh Léon offrons-nous un repas d’amoureux à la chandelle …. Zou allons diner au Y!
♥..♥.♥..♥..♥..♥..♥ ♥  ♥ ♥.♥..♥.♥..♥..♥..♥..♥ ♥  ♥ ♥.♥..♥.♥..♥..♥..♥..♥ ♥  ♥ ♥.♥..♥.♥..♥..♥..♥..♥ ♥  ♥ ♥.

 

 

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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