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Vendredi 28 novembre 5 28 /11 /Nov 12:57

Voilà l'histoire d'une expression connue de tous, mais très souvent mal
orthographiée.

Par un beau jour d'automne 1820, le duc de Mirnouf, passionné par la chasse
mais frustré par le maigre gibier qu'il ramenait de ses pérégrinations
forestières, imagina qu'il devait être possible de fabriquer un outil apte à
lui faciliter la tâche et rendre plus plaisante sa traque des animaux.

Il convoqua tous les artisans de la contrée pour mettre au concours la
concrétisation de cette idée et leur laissa deux mois pour fabriquer le plus
inventif et le plus efficace des appareils.

A peine une semaine plus tard, un marchand du nom de Martin Écouille, se
présenta au château clamant à qui veut l'entendre qu'il possédait ce dont le
duc rêvait.

Il obtint sans peine une audience auprès du noble seigneur et s'empressa de
lui faire la démonstration de sa merveille.

Devant une assemblée dubitative mais curieuse, il sortit de sa poche un
minuscule sifflet (un appeau) et le porta à la bouche pour produire un son
strident qui aussitôt imposa le silence parmi les personnes présentes.

A peine quelques secondes plus tard, des dizaines d'oiseaux de toutes sortes
s'étaient approchés et virevoltaient autour de lui, comme attirés et charmés
par cette étrange mélodie.

Le duc imagina sans peine le profit qu'il pouvait tirer d'un tel accessoire
lors des ses futures chasses.

Il s'éclaircit la gorge et ne prononça qu'une seule phrase : Combien cela
va-t-il me coûter ?

Martin Écouille, sûr de lui, répondit qu'il accepterait de se séparer de son
objet en échange de la moitié de la fortune de son interlocuteur.

Cette requête fit sourire l'assemblée mais le duc garda tout son sérieux et
accepta la transaction.

La nouvelle fit grand bruit et se répandit vite bien au delà des limites du
duché.

Un marchand avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au Duc qui en
paya le coût sans broncher.

On ne sait plus aujourd'hui ce que le marchand est devenu par la suite et
l'objet n'a hélas pas survécu aux années mais cette anecdote a subsisté dans
la langue française pour qualifier les objets hors de prix :

« Cà coûte l'appeau d'Écouille ».

Un peu de culture ne peut pas faire de mal.

(Transmis par TULIPE)

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 11 novembre 2 11 /11 /Nov 14:45

Emission radio libertaire 13 novembre 2008

 
RADIO LIBERTAIRE 13 novembre Entre chiens et Loups 20h 30 22h
Région parisienne 89.4
Internet MP3 qualité ADSL :
http://ecoutez.radio-libertaire.org:8080/radiolib.m3u
MP3 qualité modem : http://ecoutez.radio-libertaire.org:8080/radiolib-modem.m3u
OGG qualité ADSL : http://ecoutez.radio-libertaire.org:8080/radiolib.ogg.m3u
OGG qualité modem : http://ecoutez.radio-libertaire.org:8080/radiolib-low.ogg.m3u

André Robèr anime l’émission
Actualité de l’érotisme et du libertinage

avec Michel Debray, peintre érotique
Blog Arts érotiques : http://poilnet.erog.fr/
SITES :
http://m_debray.club.fr/
LE POILNET DANS LA MAIN
(Peintures érotiques et expressionnistes de Michel Debray et de Clovis Trouille) :
http://perso.club-internet.fr/m_debray



et ses invités :
 
Maïna Lecherbonnier, écrivaine, blogueuse.

http://mainaphrodite.canalblog.com/




Dita, blogueuse, nouvelle libertine

http://dita.over-blog.com/


Par Michel Debray - Publié dans : Mots
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Vendredi 31 octobre 5 31 /10 /Oct 13:41
Anna, après une longue absence, vous m'apprenez que depuis plusieurs mois, le sexe pour vous se pratique du féminin, avec une amie que nous appellerons Virginie.
 
L'homosexualité féminine occasionnelle, refoulée dans les souvenirs de collège ou de lycée, vécue dans l'unique occasion d'une relation à trois, dans le rôle de l'amante ou de l'épouse, l'homosexualité féminine assumée, constitutive ou choisie après quelques mésaventures hétérosexuelles m'a toujours fasciné.
Au même titre d'ailleurs que l'homosexualité masculine, tant la question de l'identité sexuelle m'a toujours tenaillé.
 
Vous acceptez, Anna, et c'est un honneur et un bonheur pour moi, de répondre à mes questions sur le sujet.
 
J'ai vu deux femmes hétérosexuelles que le hasard de la vie avait réunies dans "mon" lit. Les étreintes ne m'étonnèrent guère puisque, épouse et amante, elles n'avaient jamais eu d'expérience saphique.
 
C'est le film Je, tu, il, elle de Chantal Akerman, tourné en 1974, que je découvris une façon de faire l'amour au féminin. Je n'ignore pas que vous êtes étudiante en art cinématographique.
 
Je cite Cyril Beghin :
"Trente ans avant, dans Je, tu, il, elle (1975), ce sont deux femmes faisant l'amour dans un lit blanc qui lestent l'image d'un même cri sourd. Les plans sont fixes, le lit est comme posé au bord du cadre, les corps bataillent longuement sous une lumière vive, jusqu'à vaincre le cliché homosexuel et nous laisser face au mystère de deux formes blanches s'enlaçant à l'infini. Peu de bruits, aucune parole, l'éloquence de l'image a été défaite de ce qui pouvait la relier à une histoire (qui sont ces deux femmes?) ou à un jugement (puisque cette sexualité est toujours d'abord jugée)."
"Reste un érotisme impressionnant où les corps, comme le piano de Demain, on déménage, semblent suspendus pour longtemps dans un acte muet, d'avoir absorbé tous les bruits du monde. La protagoniste de Je, tu, il, elle a auparavant vécu quelques jours seule dans une chambre presque vide, à écrire et compter le temps, en voix off, dans une sorte de tentative de repli définitif sur elle-même ; et puis elle est sortie - au bord d'une route un camionneur l'emmène, on ne sait où, la drague, lui raconte sa vie. Elle écoute, ne dit rien, jamais. Chantal Akerman joue cette jeune nomade attentive qui, comme l'héroïne des Les Rendez-vous d'Anna (1978), alterne solitudes extrêmes et écoutes grandes ouvertes des autres avant de retrouver un corps plein, autonome, et de le chanter. Après sa cérémonie amoureuse, Je, tu, il, elle s'achève sur une comptine : "Entrez dans la danse, voyez comme on danse..." où rentrent parfois plusieurs voix qui fredonnent doucement, en résurgences timides d'un monde enfin repeuplé après ces passages à vide." 
 
 
 
Chantal Akerman est l'une de ces femmes. Sa vision des étreintes féminines est donc spécifique et ne saurait être généralisée, si tant est que cela soit possible.
Cependant mon intérêt pour la fonction érotique me fait découvrir à côté de minorités considérées ici ou là comme "perverses", de grandes constantes et la lecture des réponses à mes questions intimes en sont l'illustrations.
La cinéaste bruxelloise montre des étreintes forcenées, entrecoupées de spasmes qui peuvent être interprétés comme de courts orgasmes. Il s'agit d'une sorte de lutte dont le but ultime et impossible est la fusion. Contrairement au coït hétérosexuel, il règne là une "égalité", une gémellité où la dominance semble absente. Pas de pénétration digitale, pas de 69, pas de dualité active/passive, juste une caresse violente, peau contre peau, cuisse de l'une s'insérant entre les cuisses de l'autre. Les peintres et dessinateurs de tribades ont jadis représenté de telles unions.
 
Afin d'avoir une vision plus large, j'ai consulté le site Lez Attitude. Les premières photos n'apportent rien de nouveau par rapport aux poncifs de la photo de charme. Entre l'infect cliché de la gouine virago aux épaules de camionneur et les modèles impeccables doit se trouver une certaine spécificité du corps lesbien...
Le site de Laurence Chanfro Lesborama me saute aux yeux, d'autant que l'on nous prévient : images choquantes ! Sans doute cette artiste me taxera de machisme et pourtant je ressens une curieuse "sororité" avec son travail. Sans doute celle des artistes expressionnistes... Certes, comment nier la présence de photos pornographiques de certains cybermodèles ? Les dames se prêtent souvent volontairement et avec plaisir à un exhibitionnisme souvent induit par leur compagnon. Mais nul, je crois, ne peut évacuer l'amour désespéré que je porte aux femmes que je peins et/ou que je photographie.
Cathy Peylan ouvre un monde plus varié, allant du couple de femmes ou back-rooms pluriels proches de l'univers gay.
 
Voilà chère Anna, je vous invite à commenter chacun de ces paragraphes à la lumière de votre (ou vos) expérience(s) proches ou lointaine...
 
Je vous embrasse.

M.D.

P.S. - Anna ne donnant plus de signe de vie, j'invite mes lectrices à donner leur opinion. Merci

Ris

Picasso


Avril

Avril

Corinne Tee

Courbet





Illustrations pour Giamani par Suzanne Balivet

Gerda Wegener

Toulouse-Lautrec

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 16 octobre 4 16 /10 /Oct 13:20

Clip Pomme c

J'ai son image
J'ai son e-mail
Son cœur au bout du clavier

J'ai son visage
Et l'envie d'elle
Sans jamais l'avoir touchée

Dois-je sauver ? (dois-je sauver ?)
Ou bien abandonner ?

Pomme C
Un homme et une femme
Et c'est tout un programme
Un ciel artificiel
Pomme qui m'allume
Et qui me quitte
On s'aime trop vite
Le vice et le virtuel

Elle m'écrit
Mais mon écran
Formate les sentiments

Mais j'imagine
Qu'une machine
Ne peut que faire semblant

M' A D S L
N'est pas vraiment réel

Pomme C
Un homme et une femme
Et c'est tout un programme
Un ciel artificiel
Pomme qui m'allume
Et qui me quitte
On s'aime trop vite
C'est le vice et le virtuel

Un peu d'amour, copier coller
Un peu d'amour, pomme C
Un peu d'amour télécharger
Un peu d'amour à sauver
A sauver
Mais l'amour n'est pas virtuel

Pomme C
Un homme et une femme
Et c'est tout un programme
Mais l’amour n’est pas virtuel
Pomme qui m'allume
Et qui me quitte
On s'aime trop vite
C'est le vice et le virtuel

Dois-je sauver
Ou bien dois-je abandonner ?

Ce texte - entendu vaguement (Calogero n'est pas trop ma tasse de thé - m'a été adressé par Nathalie Thouplet à la suite de l'article Good Bye Marylou.
Un bon point pour Calogero néanmoins : il a un Apple Madc Intosh et donc s'évite les viris, spames et autres pop-ups !
M.D.

Nathalie THOUPLET - Artiste-Peintre

8 rue des Comtes de la Roche - 67310 SCHARRACHBERGHEIM - tél. : 06 66 91 10 71

site : http://nathalie.thouplet.site.voila.fr

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 23 septembre 2 23 /09 /Sep 14:08
Le 22 septembre
Imprimer la chanson Le 22 septembre de Georges Brassens à partir d'une fenêtre en mode texte et sans publicité  :-) Envoyer le texte Le 22 septembre de Georges Brassens à un ami Favori 
Paroles et Musique: Georges Brassens   1964
© Editions musicales 57
 MP3 Karaoké


Un vingt-deux de septembre au diable vous partites,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,
Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous...
Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,
L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Pieusement noué d'un bout de vos dentelles,
J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles
Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...
Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Et c'est triste de n'être plus triste sans vous

http://www.dailymotion.com/video/x1wrio_brassensle-22-septembre_music



Photo GoCrazy - Juste pour la beauté pure... On en a besoin...

 

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Simplement nue
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Samedi 13 septembre 6 13 /09 /Sep 12:56


Comme de coutume, lorsqu'elle publia La vie sexuelle de Catherine M., nombre de critiques blasés de tout tombèrent sur le joli râble de Catherine Millet, mettant en cause sa qualité d'écrivaine. Parallèlement, Jacques Henric, son mari, sortait Légendes de Catherine M., avec des photos de la belle.

Catherine Millet sort cette rentrée Jour de souffrance où elle analyse sa propre jalousie losqu'elle découvre les infidélités de son époux. Cette fois, la presse est presque unanime : Catherine Millet est une véritable écrivaine.




Catherine Breillat - véritablement malade de la tête - provoquait l'ire des bigots de la "chose" avec son film Romance X. Ce n'est pas Rocco Siffredi qui émut aux larmes vaginales la femme de ma vie mais mais la scène de bondage infligé par l'impassible François Berléand à l'héroïne jouée par Caroline Ducey...
A l'inverse j'étais mal à l'aise devant ce spectacle.
Va comprendre Charles...



De la même façon ma compagne était en eau à la lecture des escapades sexuelles de Catherine M. et son sexe adora itou La femme de papier de Françoise Rey ainsi que Le bandeau de l'ami Jean-François Mopin...




Aussi pour moi, un livre, un film, une oeuvre qui fait mouiller une femme ne peut pas être mauvais...


L'entretien de Jérôme Garcin avec Catherine Millet est aussi visible sur AMOURS PLURIELLES 

Et voici pour finir un article LA VERITE CRUE, consacrée à trois écrivaines "impudiques" que les petits marquis de l'impuissance critique ont éreintées en leur temps : http://www.peripheries.net/article251.html

Bon, je reviens d'ici peu avec du cul pur et dur car finalement il n'y a que ça qui vous intéresse !

 

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 6 août 3 06 /08 /Août 12:03



Les monologues du vagin


par Eve Ensler





Introduction

"Vagin." Voilà, ça y est, je l’ai dit. "Vagin" - je le redis. Depuis que je travaille sur cette pièce, je le dis encore et encore. Je le dis au théâtre bien sûr, dans des facultés, dans des salons, dans des cafés, dans des dîners, à la radio, dans beaucoup de pays. Je le dis à la télé quand on me permet de le faire. Je le dis cent vingt trois fois quand je donne ce spectacle, Les Monologues du vagin, qui est fondé sur les interviews de plus de deux cents femmes à propos de leur vagin. Je le dis dans mon sommeil. Je le dis parce que je suis censée ne pas le dire. Je le dis parce que c’est un mot indicible - un mot qui provoque l’angoisse, la gêne, le mépris et le dégoût.
Je le dis parce que je crois que ce qu’on ne dit pas, on ne le voit pas, on ne le reconnaît pas, on ne se le rappelle pas. Ce qu’on ne dit pas devient un secret et les secrets souvent engendrent la honte, la peur et les mythes. Je le dis parce que je veux pouvoir un jour le dire naturellement, sans éprouver de honte ou de culpabilité.
Je le dis parce que je n’ai pas trouvé un mot qui soit plus général, qui décrive réellement toute cette zone et tout ce qui la compose. "Chatte" serait certainement un mot bien meilleur, mais il véhicule trop de choses. "Vulve" est un bon mot ; plus spécifique. Mais je crois que la plupart d’entre nous ne savent pas clairement ce qu’inclut la vulve.
Je dis "vagin", parce que depuis que j’ai commencé à le dire j’ai découvert à quel point j’étais morcelée, à quel point mon esprit était déconnecté de mon corps. Mon vagin était quelque chose là-bas, loin, très loin. Je vivais rarement en lui, je ne lui rendais même pas visite. Trop occupée à travailler, à écrire ; à être une mère, une amie. Je ne voyais pas mon vagin comme ma ressource essentielle, un lieu de subsistance, d’humour et de créativité. C’était une chose lourde, là, chargée de peur. J’avais été violée, petite fille, et bien que j’aie grandi et que j’aie fait tout ce qu’une adulte peut faire avec son vagin, je n’étais jamais vraiment revenue dans cette partie de mon corps après avoir été violée. En fait, j’avais vécu presque toute ma vie sans mon moteur, sans mon centre de gravité, sans mon deuxième cœur.

Je dis "vagin" parce que je veux que les gens me répondent et ils le font. D’une façon ou d’une autre. Ils ont tout fait pour censurer le mot dans la communication, là où passaient Les Monologues du vagin : dans la pub des grands quotidiens, sur les affiches, sur les billets, sur les enseignes des théâtres, sur les répondeurs où une voix disait seulement Les Monologues ou les Monologues du V.
Et quand je demande : « Pourquoi ? "Vagin" n’est pas un mot pornographique. Ce n’est qu’un terme médical qui désigne une partie du corps, comme "coude", "main" ou "côte". »
On me dit : « Ce n’est peut-être pas pornographique, mais c’est sale. Si nos petites filles l’entendent, qu’allons-nous leur dire ? »
Et je réponds : « Vous pouvez peut-être leur dire qu’elles ont un vagin. Si elles ne le savent pas déjà. Et aller fêter ça tous ensemble. »
Et ils me disent : « Oui, mais nous n’appelons pas leurs vagins "vagin".
-Vous les appelez comment ?
- "Le zizi", "le fri-fri", "le pipi", "la coucounette"… et ainsi de suite. »

Je dis "vagin" parce que j’ai lu les statistiques. Partout, les vagins subissent de mauvais traitements. Des centaines de milliers de femmes sont violées chaque année dans le monde. Cent millions de femmes ont subi des mutilations génitales. La liste est longue. Je dis "vagin" parce que je veux que cessent ces horreurs. Et je sais qu’elles ne cesseront pas tant que nous n’admettrons pas qu’elles existent. Et le seul moyen de le savoir, c’est de permettre aux femmes de parler sans peur d’être punies ou sanctionnées.

Ça fait peur de dire le mot. "Vagin." La première fois, vous avez l’impression de vous écraser contre un mur invisible. "Vagin." Vous vous sentez coupable et en tort, comme si quelqu’un allait vous frapper. Et puis, peu à peu, quand vous avez dit le mot une centaine ou un millier de fois, il vous apparaît que c’est votre mot, votre corps, votre moi le plus essentiel. Vous prenez soudain conscience que toute la honte et toute la gêne que vous éprouviez avant, en disant ce mot, n’étaient qu’une façon de réduire au silence votre désir et de saper votre ambition.
Alors, ce mot, vous commencez à le dire de plus en plus. Vous le dites avec une sorte de passion, une sorte d’urgence, parce que vous sentez que si vous cessez de le dire, la peur va à nouveau s’emparer de vous et vous allez retomber dans le murmure embarrassé. Alors, vous le dites chaque fois que vous le pouvez, vous le placez dans toutes les conversations.
Vous êtes toute excitée par votre vagin. Vous voulez l’étudier, l’explorer, faire sa connaissance, apprendre à l’écouter et à lui donner du plaisir, pour qu’il reste en bonne santé et garde sa force et sa sagesse. Vous apprenez à le satisfaire vous-même, puis vous expliquez à votre amant comment le satisfaire.

Vous êtes consciente de votre vagin tout au long de la journée, où que vous soyez - dans votre voiture, en faisant les courses, à la gym, au travail. Vous ressentez cette partie de vous entre vos jambes, précieuse, superbe, donneuse de vie et ça vous fait sourire. Ça vous rend fière.
Et quand de plus en plus de femmes diront le mot, le dire ne sera plus un problème. Il fera partie de notre vocabulaire, partie de notre vie. Nos vagins seront alors intégrés, respectés et sacrés. Ils feront enfin partie intégrante de nos corps, connectés à nos cerveaux, alimentant nos esprits. La honte disparaîtra et les violations cesseront, parce que les vagins seront visibles et réels et qu’ils seront associés à un discours féminin plein de puissance et de sagesse. Nous avons un long voyage devant nous.

Et ceci, c’est le commencement du voyage. Voici le lieu pour penser à nos vagins, pour apprendre grâce à ceux des autres femmes, pour écouter des histoires et des points de vue, pour répondre à des questions et pour nous en poser. Voici le lieu pour s’affranchie des mythes, de la honte et de la peur. Voici le lieu pour s’entraîner à dire le mot, parce que, comme chacun sait, c’est le mot qui fait avancer et c’est le mot qui rend libre. "VAGIN".


Eve Ensler




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TEXTE INTEGRAL

http://infokiosques.net/IMG/pdf/monologuecomplet.pdf

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Dimanche 3 août 7 03 /08 /Août 16:53
Auteurs : Jean Ferrat, Maurice Vandair


Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes

Ils ont tout ramassé
Des beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils peuv'nt gueuler encore
Ils ont le cœur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l'âme toute rongée
Par des foutues idées

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu'on ne les voit jamais que lorsqu'on a peur d'eux
Les anarchistes

Ils sont morts cent dix fois
Pour que dalle et pour quoi ?
Avec l'amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l'air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu'ils peuvent frapper encor

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et s'il faut commencer par les coups d'pied au cul
Faudrait pas oublier qu'ça descend dans la rue
Les anarchistes

Ils ont un drapeau noir
En berne sur l'Espoir
Et la mélancolie
Pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher
Le pain de l'Amitié
Et des armes rouillées
Pour ne pas oublier

Qu'y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et qu'ils se tiennent bien le bras dessus bras dessous
Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout
Les anarchistes

http://www.dailymotion.com/video/x1brp4_leo-ferre-les-anarchistes-live1969_music
Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 2 août 6 02 /08 /Août 17:42

La première série
Expressions imagées...

Annie aime les sucettes...


Vivre aux crochets de quelqu'un.


En faire tout un foin.


Être tenu par les couilles.


Mener en bateau.


N'en pas croire ses yeux.


Ne pas perdre la face. (photo Rikki Kasso)


 Rencontre au sommet.


S'adresser au Bon Dieu plutôt qu'à ses seins.


Se le mettre quelque part.


Tirer sur l'élastique. (Photo Rikki Kasso)


Voir rouge.

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Photos érotiques
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Jeudi 31 juillet 4 31 /07 /Juil 12:36

 

"Une odalisque était une esclave vierge qui pouvait monter jusqu'au statut de concubine ou de femme dans les sérails ottomans, mais dont la plupart étaient au service du harem du sultan. Le mot vient du turc odalık, qui signifie « femme de chambre », de oda, « chambre ». En littérature, le terme désigne une femme de harem.

Odalisque
Odalisque

Une odalisque n'était pas une concubine du harem, mais il était possible qu'elle en devînt une. Les odalisques étaient rangées au bas de l'échelle sociale dans un harem, car elles ne servaient pas le sultan, mais seulement ses concubines et ses épouses comme femmes de chambre privées. Les odalisques étaient généralement des esclaves données en cadeaux au sultan, même si certaines familles géorgiennes et caucasiennes conseillaient à leurs filles d'entrer dans un harem comme odalisques, en espérant qu'elles pourraient devenir concubines de palais, esclaves préférées, ou épouses du sultan.

Normalement, une odalisque n'était jamais vue par le sultan, mais restait plutôt sous les ordres de la mère de celui-ci. Si une odalisque était d'une beauté extraordinaire ou possédait des talents exceptionnels pour la danse ou pour le chant, on l'entraînait pour devenir une concubine éventuelle. Si elle était retenue, l'odalisque servait au plaisir sexuel du sultan et c'est seulement ensuite qu'elle changeait de statut, devenant à partir de ce moment une concubine. Dans l'Empire ottoman, les concubines ne rencontraient le sultan qu'une seule fois, sauf si leur adresse pour la danse, pour le chant, ou pour le lit leur méritaient son attention. Si de la rencontre d'une concubine avec le sultan s'ensuivait la naissance d'un fils, elle devenait une de ses femmes.

Dans l'Occident du XIXe siècle, les odalisques sont devenues des personnages souvent utilisés dans le mouvement artistique connu sous le nom d'Orientalisme, et on les rencontre dans un grand nombre de peintures érotiques à partir de cette époque. On peut citer La Grande Odalisque tableau de Ingres et Olympia tableau de Manet comme exemples. Matisse aussi a représenté dans certaines de ses oeuvres des odalisques.

Dans l'usage populaire, le mot odalisque peut aussi faire allusion, à la maîtresse, la concubine, ou la petite amie d'un homme riche, ce qui est inexact étant donné que ces esclaves"

(Wikipedia)

Quoi qu'il en soit, LE BOUDOIR DE L'ODALISQUE est un blog charmant, érotique, plutôt littéraire. Son auteur et moi avons des goûts communs.

http://leboudoirdelodalisque.erog.fr/


Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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