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  • Michel Debray
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Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 17:40

Ben


"Ben fais attention

Un soir de novembre
un couple règle des comptes
sur le trottoir de la rue Molotov
à la hauteur de l'oisellerie
et pendant que derrière une vitrine sale
s'ennuient des canaris
la femme s'époumone
dans le lit du vent froid :
mais Ben, pourquoi es-tu si dur avec moi ?
est-ce que je suis si mauvaise, en définitive ?
est-ce que je n'ai pas toujours été là quand tu as eu besoin de moi ?
est-ce que je n'ai pas fait tout ce que tu as voulu ?
je me suis exhibée sur les aires d'autoroutes
je me suis laissée attacher dans des caves glacées
je t'ai accompagné dans les clubs échangistes
où tu m'as offerte à des inconnus.
Oui Ben je t'ai donné
des tas de preuves d'amour,
alors ne me traite plus comme ça
sinon je crois que je te tuerai."

Vlam Chevodisky

http://etats.civils.free.fr/

Un site avec des textes courts d'auteurs divers. Des perles parfois...

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 7 mai 3 07 /05 /Mai 17:01

Un salut amical de la Baule où nous passons nos vacances à baiser comme des bêtes...
Jean-Louis et Jeanine



Sincères amitiés des Deux Alpes sous un chaud soleil où je me fais reluire la pastille.

Christelle

Recevez, cher ami, cette image de quelques cocotiers de notre pays, avec mes salutations très ensoleillées de l'équateur où, à l'heure où j'écris ces lignes, ma bonne amie me taille la plus belle plume de toute l'ancienne A.E.F.
Bonne fin de vacances.

M. M'bo.

Je passe de très bonnes vacances au bord de la mer. Je m'amuse beaucoup avec les petites boulettes de mon cousin.

Ludivine.

Chers amis,
Des rives du Danube, j'adresse mes meilleurs voeux pour l'année nouvelle et je vous souhaite aussi une bonne année professionnelle.
Les Matyos font partie d'un groupe ethnique au nord-est de la Hongrie dont les broderies et les cravates de notaire sont très réputées. Leur "capitale" est la ville de Meiökövesd.

René

Nous essaierons de vous ramener un morceau de soleil, mais surtout des mines reposées, des ventres rebondis et des couilles pleines. A Bientôt.

Famille Montluc...

Chers tous.
Nous vous envoyons de gros bisous de la Napoule où nous passons d'agréables vacances à nous gougnoter comme des folles. Demain nous partons pour Perpignan pour voir Riton et son gros machin puis nous remonterons à Lézignan  passer quelques jours chez André qui sait si bien nous sucer le berlingot. Nous vous remercions pour le magnifique gode à deux bouts que vous nous avez offert connaissant nos goûts pour les gros formats et nous vous embrassons très fort dans l'attente de vous voir.

Christelle et Charlène

Amical souvenir de Bresse où Gilbert passe son temps à sonder les chapons avec

le doigt.

Adèle

Un bonjour de Dordogne où je passe des vacances très reposantes avec un soleil magnifique. Ayant voulu bronzer intégralement, j'ai le derche en feu et personne pour l'éteindre. Bientôt je songe à rentrer pour me faire défoncer la rondelle. Tout a une fin. Toutes mes amitiés.

Marie-Noëlle

Le temps est toujours magnifique. Il fait très chaud. Les soirées sont assez fraîches. Davantage que les moules. Nous sommes allés au Capo Rosso en vedette. J'ai vomi partout. Le commandant avec qui j'avais un ticket m'évite comme une pestiférée. C'est tout moi, ça...

Gros baisers. A Bientôt.

Tatie Nicole

De mon petit village où je suis jusqu'à vendredi soir, je vous adresse mon amical souvenir. Il fait un temps splendide et j'en profite. L'air est si pur et les concombres d'un si joli calibre. J'ai les doigts moites. Je vous embrasse.

Thérèse

Lundi 15 Heures
Bien chère maman,
Un petit bonjour de l'escale de Marseille. Tout va bien. Le temps est beau, la chaleur supportable. J'espère que tout va bien à Paris. Yvonne nous accompagne à Nice. Dans six heures nous serons à Casa. Prépare bien tes vacances Hélène se joint à moi pour t'embrasser bien fectueusement. J'ai ma main dans son slip. Il y fait humide.

Jean-Pierre

PS - Je confirme. Hélène.


Chers tous,
Bien arrivés à Bonifacio. Bon voyage. Il fait très chaud. Avons trouvé la mère de Françoise, Vincent et sa femme en pleine forme. Ils forniquaient dans le patio. Nous partons tous à la pêche sur le bateau d'Antoine qui a la braguette gonflée chaque fois qu'il me croise. Grosses bises à tous les quatre, vous espérant en pleine forme.

Vévette.


Chère Madame et cher Monsieur.
Je suis dans ce beau pays de Haute-Savoie et je pense à vous.
J'ai été bien malade par un régime trop sévère, j'avais du diabète, du cholestérol et de l'urée. Je vais un peu mieux mais j'ai toujours mal à ma jambe, c'est désespérant. Quand je vais uriner, c'est à peine si je trouve ma quignolle. Je voulais venir vous voir pour la fin de l'année mais mon état de santé ne me permettra peut-être pas de venir.
J'espère que vous allez bien et vous embrasse affectueusement. - Louis


Ma chère tante,
Depuis deux jours nous sommes en Bretagne. Nous faisons de très belles promenades et Bernadette est bien heureuse de se baigner car depuis deux jours le soleil sans être ardent chauffe quand même bien. Nous sommes dans un hôtel où nous mangeons comme des rois. Pierre est en Yougoslavie. Je pense qu'il s'amuse bien car nous n'avons pas beaucoup de nouvelles de lui. Toi ma chère tante, tes vacances sont terminées. Merci pour le vibromasseur. Bernadette en fait bon usage sauf quand Roger, un ami de passage, Raoul, son frère cadet et moi la prenons par tous les orifices. Ne t'inquiète pas : elle profite bien du bon air et de l'iode. En Septembre, je pense que nous te verrons. Nous t'adressons nos meilleurs baisers de la région..

Eugène

Très chère Clotilde,
Merci vraiment pour ta gentille carte. J'espère que tes vacances sont bonnes et calmes. De quitter Paris n'a pas été facile; même à une heure du matin, il y avait une foule monstrueuse dans le train, impossible de poser un pied à terre ! Alors la campagne paraît tellement paisible, à côté ! Je passe mes journées à lire, dormir, me promener et me tirlipoter le chiwawa et ça, ça fait vraiment du bien ! Je partirai au Maroc début Septembre et t'enverrai une cassette vidéo de mon premier gang-bang avec des Marocains montés comme des ânes ! Et des cartes postales de ce beau pays qui te feront aussi beaucoup d'effet. J'ai fini par m'acheter un camescope et du coup, il ne me reste plus beaucoup d'argent pour partir ! Promets-moi de ne plus te promener cul nul sous le regard de mes petits copains ou je t'arrache la touffe. Je t'embrasse de tout mon coeur et ne t'oublie pas.
Amitiés à ton père qui est un baiseur de première malgré son sale caractère et merci pour toutes vos gentillesses.

Joëlle


Les grands voyages font oublier les provinces françaises et pourtant qu'il est bon de s'y reposer. Après des nuits trépidantes à Léopoldville où j'ai su ce que voulait dire le mot sodomie, je retrouve mon Albert et sa petite chose bien douce à câliner et cela repose de tous ces grands chibres noirs et infatigables.
Bien amicalement.

Annie

Chère Dédette,
Ah ! Quelles merveilleuses vacances loin des bruits de la ville et de la grisaille de nos cités ! Le temps est magnifique et les Tunisiens sont très sympathiques. Nous voyons de bien belles choses sous leur gandouras si excitantes. Je mouille à longueur de journée. Je vous embrasse et vais de ce pas me faire enfiler à nouveau.

Valérie

Soleil, chaleur et faible vent ne font pas le gros temps.
Je ne fais rien depuis déjà un mois. A peine une petite branlette molle pour fêter le 14 Juillet. Ce sera sûrement pareil en Août.
Amitiés.

Luc

Voyage à 120 de moyenne. Malheureusement pluie. Heureusement main baladeuse de Charles pendant tout le trajet. Arrivée à la Hague, j'ai fini le voyage empalée sur le levier de vitesse. A part ça, ambiance sensas et des amis charmants. Je n'ai pas le temps de m'ennuyer ni même de me rhabiller. Cuisine du tonnerre. Je t'embrasse plein.

Loulou

Bien Chère Madame Guignard,
Nous avons été heureux de recevoir votre aimable lettre nous donnant de vos bonnes nouvelles. Nous commencions à être inquiets de ce silence inhabituel. Nous serons près de vous par la pensée Dimanche. Je pense que vous passerez une journée bien agréable avec Huguette et Raymond. Il est bon de se retrouver près d'êtres qui vous aiment et que l'on affectionne tendrement. Mon mari qui a été malade se porte maintenant comme un charme. Le traitement du Docteur Vermeulen lui a réussi admirablement et il a repris ses parties de boules sur le port face à la mer ce qui me permet d'aller me faire ramoner le conduit par le beau fumiste de la rue Champollion. Quant au temps, c'est comme partout : un jour de beau, le lendemain pluvieux mais il faut le prendre comme il vient, dit le dicton. Mes plus affectueux baisers.

Louise.

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 12:04

Notre ami Guy Ferdinande, de sa belle calligraphie, nous écrit ceci :

Je suis en train d'écouter des "catches" ("catch semble dérivé de l'italien "caccia") d'Henry Purcell, pièces écrites dans les tavernes. les paroles sont dues à Abraham Cowley. Par exemple :

""La petite fille du meunier partant à la fête,
Chevauchant sans selle une jument atteinte du scorbut
Cria "Mère, je suis perdue,
Je suis toute couverte de poils".

Mais non, fille niaise,
Toutes les filles sont pareilles.
Et si tu ne me crois pas,
Regarde, et tu verras.

Puis, la prenant à part,
Elle lui expliquant tout.
"Mère, vous êtes dis fois pire,
Vous avez dû chevaucher sur la crinière :""

Le "catch" est un canon à trois voix ou plus. Purcell en a fait une cinquantaine du même tonneau.

Je vous embrasse.

Guy

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 26 avril 6 26 /04 /Avr 12:50

PICARDIE ERRATIQUE, PICARDIE ÉROTIQUE

OISE - RN 31- ENTRE CLERMONT ET LE BOIS DE LIHUS

Visite du site archéologique de Catenoy. Elle, vêtue légèrement, escarpins vertigineux, maquillage hyperdiscret, se libère de son string de dentelle noire. Lui. Conduisant, la caresse de la main droite. Au Bois de Lihus, sa main trempée rétrograde. Direction RN 17 vers le nord. Estrées-Saint-Denis. Estrées du latin strada signifie longue rue. Se méfier des pandores. Jambes en compas sur la planche de bord. Elle se laisse huiler la moule et lubrifie abondamment, visage impassible au feu rouge. Explosion orgasmique à la sortie du bourg. Arrêt à l'ancienne sucrerie d'Estrées. Elle, visite nue ce chef-d'œuvre d'archéologie industrielle. Lui, film en vidéo, la bite à la main. Contraste étonnant, détonant, de la chair bronzée et de l'acier rougi, rongé. Elle est à la fois sereine (elle vient de jouir et sait qu'elle va jouir encore, son con palpite) et inquiète. Des voix et des abois de chiens se font en-tendre de la courée voisine. Lui. Un filet de liquide préséminal suinte de son méat, trempant son short. Sa respiration se fait haletante sous le poids conjugué de la caméra et de l'excitation. Ses tempes battront au rythme de la grosse veine pénienne. Ils quitteront la RN 17 à Cuvilly.

SOMME - RD 935. Dans le virage de Rollot, elle a explosé sous la caresse inondant le siège de cuir de la voiture. Village traversé, les cuisses serrées sur sa propre mouillure, sur son clito douloureux à force d'être sollicité. Il lui taquine le bout des seins. Elle bondit comme une carpe. Un flot nouveau s'échappe de son sexe. Son cul est barbouillé de sécrétions. Elle le suce dans la traversée de Montdidier. Il n'éjacule pas. Quelques passants troublés croient apercevoir un cul ruisselant à l'avant d'un habitacle de voiture. Ils n'ont pas la berlue. Ils n'ont pas l'habitude non plus... Il l'a forcée à se cambrer, à hisser ses fesses vers le haut tandis qu'elle le savoure comme un sucre d'orge. Lui, flatte en roulant la merveille callipyge. Il enfonce la phalangine de son médius dans le trou du cul lubrifié. Caresse rare qu'elle n'apprécie que longuement et savamment préparée.

ENTRE MONTDIDIER ET MOREUIL

Ils s'arrêtent près d'un champ moissonné fraîchement et le cultivateur a eu l'heureuse idée de disposer ses meules cylindriques de façon suffisamment anarchique en même temps que suffisamment structurée pour que ce champ ressemble à une sorte de monument mégalithique. Loin de la route principale, ils peuvent batifoler dans les chaumes d'or pâle et rosé. Elle se dénude et se faufile entre les cylindres de paille chaude. Le ciel est bleu, l'air presque torride. Il est midi au soleil. La campagne est déserte. Elle s'allonge sur sa robe fendue. Elle écarte les cuisses à la convoitise de son regard à lui. Elle se caresse doucement tandis qu'agenouillé près d'elle, il va chercher dans ses reins de quoi l'inonder. Elle s'amuse du doigt des filaments de mucus qui s'échappent de leur sexe. Elle tisse entre la vulve et le gland un pont fragile et gluant. Enfin, à sa demande, il lui pisse sur le ventre, le pubis et la vulve. Elle gémit doucement. A son tour, elle laisse monter vers lui un jet dru et sonore dont il trouve à s'emperler la moustache. Sur la petite route qui les ramène à la voiture garée près d'un hangar, elle soulève sa robe et laisse au vent léger le soin de sécher son entrecuisse. Elle rit en tortillant des hanches. Il la suit de loin. Caméra au poing, il zoome plus clôt sur un fondu au noir.

AMIENS

Les hortillonnages en se branlant. Elle mange une pêche dégoulinante, la main sur sa chatte tiède tandis qu'il filme le viaduc Jules Verne de Camon, alors en voie d'achèvement. La caméra est ensuite fixée à l'arrière et filme un petit bout du Pré Porus. Ils se branlottent à la douce. Il évite de secouer la voiture lorsqu'il passe les vitesses. Exactement le contraire de ce qu'il fera tout à l'heure, quand elle se sera introduit dans le vagin, aux alentours de Quevauvilliers, des boules de geisha. Cathédrale Notre-Dame. Il prend des photos. Elle passe son buste à l'extérieur du véhicule. En s'asseyant sur le bord de la portière. Ses jambes, à l'intérieur de l'habitacle, sont écartées. Il pose son appareil et enfonce son visage dans la mousse odorante. Il la fait glousser d'un coup de langue vertical, profond, imparable, du bouton frémissant à l'œil brun plissé sur un sourire aux multiples commis-sures.

SOMME - RN 29 ENTRE AMIENS ET POIX DE PICARDIE

Sur la droite, un chemin pierreux monte vers une carrière de cran. Puis une petite route. Une ferme terminus où un chien aboie comme un perdu. Elle est vêtue de son collier de perles. Il fait demi-tour dans la cour de la ferme. Le chien aboie. Les oies nasillent, les culs terreux nazillent, la vieille mère hiératique chausse ses lunettes. Ils ont eu un peu peur. Elle se cramponne à sa verge pour affronter l'hostilité des lieux. Ils s'enfuient dans un tourbillon de poussière et de rauquements. Une emblavure moissonnée domine l'étendue. Vers le sud-ouest, le soleil doucement amorce son début de déclin. La lumière est orange. Elle est nue sur un plaid bleu. Le ronflement de la route de Rouen a la couleur mauve de l'horizon. Au sud, les peupliers de la RN1 se détachent sur l'horizon. Ils se sont mis à l'abri relatif d'une pièce de maïs desséché. Elle joue avec les boules qui occupent le volume tumultueux de son vagin. Sa vulve jongle littéralement. Elle expulse doucement une boule de plastique blanc dans laquelle roule une bille d'acier chahuteuse. Son con la ré-ingurgite. La fait réapparaître à moitié. L'absorbe encore. Lui, cependant, la tête avec opiniâtreté. Elle feule. Les boules jaillissent dans un spasme ravageur. Il enfonce deux doigts dans la conque gonflée. Elle hurle sous le soleil. Il pompe ses tétons avec une avidité de poulpe. Elle le supplie de la pénétrer. Il s'enfonce dans une béatitude mouillée. Elle coule sur ses couilles. Il sent le soleil lui chauffer les reins. Il jouit, crémeux et compact.

SOMME - VALLÉE DE LA SELLE - AU-DESSUS DE CONTY

Elle porte une longue robe violette sous laquelle elle est nue. Il l'a troussée jusqu'à la taille et la caresse depuis Saleux. Ils cherchent un coin pour s'arrêter mais n'aiment pas les sous-bois humides. Ils préfèrent la lumière et la chaleur des plateaux crayeux. Elle se retient d'éclater vraiment. Elle se mord les lèvres tandis qu'il conduit d'une main et traverse les villages immergés dans la torpeur vespérale. Elle fume une cigarette tandis que son bourgeon gonflé comme un pois chiche quête un contact qu'elle sait devenir irréversible. Il quitte la route et s'engage sur un chemin de lisière. Ils descendent de la voiture. Tremblants d'excitation. Il met sa poitrine à nu… l'entraîne sous le couvert, la force à s'accroupir. Son sexe est gonflé comme une outre. Il introduit un doigt et le sent couler abondamment dans sa paume en cuvette. Elle s'éjecte de la robe moulante qui l'entrave. Se réaccroupit. Lui, debout, se donne à lécher. Elle happe la grosse fève cardinale. Elle se fouille en pompant la verge trapue. Il lui pince le bout des seins. Il jouit dans sa bouche incandescente. Alors, foudroyée par un mascaret d'orgasmes en rafale, elle urine longuement. L'humus du sous-bois absorbe vite cette pluie aux odeurs d'asperge. Elle tremble. Il se tourne pour pisser dans les fougères. Elle saisit la verge encore épaisse et, d'une main, écrit un "Je t'aime" liquide sur la couverture végétale.

OISE – COMPIÈGNE - RN 31

Ils ont dîné au Mandarin, le restaurant chinois de la route de Pierrefonds. Elle porte une robe noire à volants, une parure noire, des bas caramels. Son slip est dans la boîte à gants. Ils roulent dans la cité impériale déserte. Il lui demande de se masturber. Elle ne tarde pas à couler. Il la saborde d’un index ravageur, à l’arrêt d’un feu rouge. Elle gît au bas de son siège, retenue par une ceinture de sécurité dérisoire.

A Venette, elle se remet  d’aplomb. Il lui faut prendre de l’essence. Il lui dit de « maintenir la pression ». A moins de cinq mètres du pompiste enfermé dans sa guérite, elle s’ouvre, les jambes posées sur le tableau de bord. Lui, fait le plein. Libre service. Elle se fouille en regardant au loin. Il la contemple un instant avant d’aller remplir son chèque. Il réintègre la voiture. Il lui demande d’ôter sa robe. Elle s’exécute. Son soutien gorge noir est purement décoratif. Avant de mettre le contact, il vérifie la suavité de sa chatte gorgée de sucs. Elle suinte mille liqueurs qu’il renifle sur son médius et suce enfin avec un sourire satisfait…

Moteur.

 

SOMME – RN 1 Entre AMIENS et BRETEUIL sur NOYE

Les leviers de vitesse sont d’au moins trois types.

Poignée en forme de T (SM Citroën-Maserati, par exemple) à l’usage des amateurs de sensations très fortes, du genre poing fermé dans les conduits, encore appelé fist-fucking par les Barbares.

Poignée sphérique. Diamètre 5 cm. Levier au plancher. La pénétration doit se faire à l’arrêt. Les sièges avant reculés au maximum. Les secrétions sont recueillies dans le fourre-tout situé dans le rail central, entre les deux passagers. Lui, installé sur le dossier du siège conducteur (en position couchette) peut exciter le clitoris de sa passagère d’un orteil délicat. Opération à réaliser de préférence en GSA Break, entre l’aéroport de BEAUVAIS-TIL et RIEUX.

Poignée en forme de petite poire (diamètre maximum 35 millimètres). Levier au volant. La passagère peut happer la manette à condition de rouler en quatrième (en troisième sur les anciens modèles Peugeot). Le conducteur peut choisir une route au revêtement légèrement ondulé. Les secousses transmises au levier de vitesse  enchâssé dans la chatte feront merveille. Éviter toutefois les nids de poule ou les routes en totale réfection.

Les lignes droites de la RN1 sont particulièrement propices à cette forme heureuse de masturbation. Diurne, ce jeu innocent risque fort de troubler les braves camionneurs. Se détourner cependant des campagnes betteravières où les chaussées sont par trop glissantes…

La variante anale du jeu doit être impérativement interprétée à l’arrêt, toujours en quatrième ou en seconde sur véhicule Citroën DS à boîte mécanique. Le choix du rapport dépend de la longueur du périnée de la passagère…

Michel DEBRAY (Paru dans LEUP-WEROU n°4 - 1986-1987)

 

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 22 avril 2 22 /04 /Avr 16:19

Avec l'amant de sa mère

Quand une petite fille a deviné quel est le bon ami de sa maman, elle ne doit, sous aucun prétexte, aller le dire à son papa.

Ne désignez jamais à l'amant de votre mère une jeune fille qui se branle pour lui, surtout si cette jeune fille, c'est vous.

Si l'amant est en avance et que madame votre mère vous prie de faire attendre, faites-le bander mais ne le sucez pas.

Elle ne doit pas non plus, à l'heure où sa mère revient du rendez-vous, lui demander si c'était bon, combien de fois elle l'a fait, si le monsieur bandait bien, etc. .. Ces questions ne mériteraient que le fouet.

Il lui est également interdit de prendre à part le bien-aimé pour lui demander : "Déchargez-vous dedans? Est-elle bien cochonne ? Suce-t-elle gentiment ? Avale-t-elle le foutre ? Se fait-elle enculer ? etc. ".

Ni surtout pour lui dire : "Papa a baisé maman la nuit dernière. C'est ma bonne qui me l'a dit." Cette dernière information ne serait pas accueillie avec plaisir.

Si vous savez que votre mère attend son amant chez elle, ne vous cachez pas sous le lit, surtout pour sortir en faisant : "Boum! c'est moi!" pendant qu'on jouit dans sa bouche. Vous seriez capable de la faire étrangler.

Ne choisissez pas non plus cet instant pour entrer brusquement dans la chambre en criant : "Voilà papa !" lorsque vous savez très bien que monsieur votre père est en voyage.

Si monsieur votre père est absent pour six mois ou un an, ne vous hasardez pas, un jour d'adultère, à cacher l'injecteur de votre maman, de telle sorte qu'elle s'en aperçoive trop tard. Les plus graves conséquences pourraient s'en suivre, et la farce ne serait pas goûtée.

Si vous découvrez que vous êtes la fille de l'amant et non du mari, n'appelez pas ce monsieur "papa" devant vingt-cinq personnes.

C'est le mari de votre mère que vous devez appeler papa. Et même si vous êtes certaine de ne pas lui être unie par les liens du sang, ne lui dites pas à l'oreille : "Je veux bien te sucer, tu n'es pas mon père !" La fin de la phrase détruirait tout ce que les premiers mots auraient de vraiment aimable.

Si une visite se présente quand votre mère fait l'amour et si l'on vous charge d'aller répondre : "Maman est souffrante" , ne donnez pas de détails sur la maladie. Si l'on vous demande : "Qu'est-ce qu'elle a ?" ne répondez pas : "Une pine dans le cul."

Rubrique spéciale pour se faire dépuceler

À partir de l'âge de huit ans, il n'est pas convenable qu'une petite fille soit encore pucelle, même si elle suce la pine depuis plusieurs années.

Quand vous aurez huit ans accomplis, si l'on vous demande votre pucelage, il faut le donner; si on ne vous le demande pas il faut l'offrir poliment.

Pour vous faire dépuceler, étendez-vous au milieu du lit, ôtez votre chemise ou tout au moins relevez-la jusqu'aux aisselles, écartez les jambes et ouvrez à deux mains les lèvres du con. Si le monsieur préfère d'abord dépuceler vos petites fesses, présentez-les immédiatement : c'est à lui de choisir la voie qui lui plait.

Si votre dépucelage a lieu sur l'herbe, ou sur le banc d'un jardin, ou dans une voiture, ou sur un siège de water-closets, ou dans la cave, sur un tonneau, ou dans le grenier sur une vielle caisse, ne vous plaignez pas d'être mal couchée. On baise où l'on peut.

Quand on vous aura dépucelée, gardez-vous bien d'aller le raconter à monsieur votre père. Cela ne se fait pas.

Ne le dites même à votre bonne que si elle a l'habitude de vous branler tous les soirs, auquel cas elle risquerait de découvrir elle-même la trace du loup.


Avec un amant

Ayez tous les amants qu'il vous plaira, mais ne racontez pas aux jeunes ce que vous faites avec les vieux. Ni réciproquement.

N'oubliez pas de dire "s'il vous plait" quand vous demandez une pine, ou de répondre "merci" quand on vous la donne.

Quand vous êtes debout devant un monsieur qui bande au niveau de votre ceinture et se propose de vous enconner, montez sur un tabouret pour mettre votre petit con à la hauteur des circonstances.

En général, cependant, placez-vous plutôt à genoux sur un fauteuil, relevez vos jupes sur le dos et ouvrez-vous les fesses avec les deux mains, de façon à présenter vos deux orifices entre lesquels le monsieur pourra choisir sa voie en toute liberté. C'est la posture la plus jolie.

Quand vous venez de sucer quelqu'un, n'allez pas à la cuisine pour cracher le foutre dans la marmite. Cela vous ferait mal juger des domestiques.

Si madame votre mère vous accompagne chez votre amant, laissez là baiser la première, c'est l'usage; et quand vous baiserez vous-même, faites lui minette pour l'occuper.

Tant que vous serez impubère, vous pourrez sans aucun danger faire l'amour avec les nègres si les nègres vous excitent; mais dès que vous aurez vos règles, priez vos amants noirs de vous enculer, car si vous accouchiez d'un petit mulâtre, cela n'irait pas sans dommage pour votre renommée.


Avec les domestiques

Si vous êtes une petite fille extrêmement baiseuse, si vous avez tout le temps la chemise pleine de foutre et les draps couverts de taches, branlez un peu la bonne pour qu'elle ne dise rien.

Ne sucez jamais le valet de chambre en présence de la cuisinière. Elle serait jalouse et vous dénoncerait.

En montant dans l'automobile de vos parents, n'embrassez pas le chauffeur dans le cou, même si vous lui êtes très reconnaissante de ce qu'il vient de vous baiser six fois.

Ne vous plaignez pas à madame votre mère de ce que la nouvelle bonne ne veut pas vous faire minette. Faites la chasser sous un autre prétexte.

N'enculez pas de force la femme de chambre avec un manche à balai. Vous pourriez lui faire très mal.

Quand votre bonne anglaise est endormie, ne lui coupez pas les poils pour vous faire des moustaches blondes.

Si la cuisinière veut bien vous laisser examiner sa connasse dans tous les détails, ne fourrez pas dedans du poil à gratter.

Si vous surprenez la fille de cuisine en train de se branler avec le rouleau à pâtes, ne le répétez pas à madame votre mère. Quand une pauvre fille est en chaleur, elle prend ce qu'elle a sous la main.

Ne faites pas feuille de rose à vos domestiques. C'est un service que vous pouvez leur demander mais qu'il est plus convenable de ne pas leur rendre.

N'entrez jamais à l'office en relevant vos jupes jusqu'à la ceinture et en criant : "Pinez-moi donc tous !" Ces gens n'auraient plus de respect pour vous.

Quelque soit la vénalité du valet de chambre qui vous enfile, ne lui donnez pas un bijou de madame votre mère chaque fois qu'il montera sur vous.

N'exigez pas d'une femme de chambre qu'elle vous fasse minette plus de deux fois par jour. Il ne faut pas fatiguer les domestiques.


Avec M. le Président de la République

Appelée à l'honneur de réciter un compliment devant le Président de la République, ne lui dites pas à l'oreille quand il vous embrasse : "Viens chez maman, je te ferai bander."

Si même vous le reconnaissez comme un vieil habitué de la maison où vous prostituez votre petite bouche, ne l'appelez pas "gros bébé" devant sa maison militaire.

Ne l'appelez pas non plus "vieux satyre" en lui réclamant cent mille francs pour le prix de votre discrétion.

Si, par contre, il vous fait enlever secrètement, et se précipite sur votre derrière pour assouvir sa lubricité, rien ne vous oblige à vous laisser violer par le chef de l'état.

Si, de votre plein gré, vous couchez avec lui, et s'il vous prie de lui faire pipi dans la bouche, ne lui objectez pas que cet acte serait indigne du respect que vous lui devez. Il connaît le protocole mieux que vous.

Vous pouvez demander à monsieur le Président de la République une mèche de ses cheveux pour vous rappeler ses faveurs, mais il serait indiscret de lui couper la pine pour la conserver en souvenir de lui.

Si au cours d'une vadrouille nocturne, vous rencontrez le Président de la République, complètement soûl, tombé dans le ruisseau, faites-le reconduire à l'Élysée avec les honneurs dus à son titre.

Si monsieur le Président de la République venait à mourir subitement pendant que vous tétez son foutre, vous pouvez raconter l'histoire à tout le monde : on ne vous poursuivra pas. Il y a des précédents.


Pour sucer

Ne dites jamais à un homme du monde : "Faut-il vous la sucer ?" Ce sont les petites filles de rues qui s'expriment ainsi. Dites tout bas, et à l'oreille : "Voulez-vous ma bouche ?"

Si c'est un monsieur que vous n'avez jamais sucé, ne vous livrez pas à des lècheries savantes tout le long de la pine et derrière les couilles. Il aurait mauvaise opinion de votre passé.

Prenez modestement la pine dans la bouche, en baissant les yeux. Sucez lentement. Écartez les dents pour ne pas mordre et serrez les lèvres pour ne pas baver.

Quand le monsieur est sur le point de jouir, ne vous interrompez pas pour lui demander des nouvelles de sa mère, même si vous avez oublié de le faire en son temps.


Au lit avec une amie

Dès que vous êtes couchée avec une amie, mettez-lui la main au con, n'attendez pas qu'elle vous en prie.

Ne vous moquez pas d'une jeune fille parce qu'elle est encore pucelle. Il y a des personnes infortunées qui n'ont jamais fait bander personne.

Souvenez-vous que dans la position dite "69" la place d'honneur est réservée à la personne couchée. Une petite fille doit toujours occuper la place de dessus.

Si votre amie s'y prenait mal pour agiter sa langue au point où elle vous touche, il serait du dernier mauvais goût de lui pisser à la figure dans un accès de mécontentement.

Quand vous éteignez la lumière en disant à votre compagne : "Laissez moi vous appeler Arthur", ne vous dissimulez pas que vous lui faites une confidence.

Ne faites pas honte à une jeune fille qui vient d'exécuter sur le trou de votre cul ses plus savantes feuilles de rose. Elle l'a fait certainement dans une bonne intention.


Au lit avec un vieux monsieur

Si des revers de fortune obligent vos parents à vous prostituer avant l'âge légal, montrez-vous digne de la confiance qu'ils vous accordent et prouvez-leur qu'ils n'ont pas eu tort de vanter vos jeunes talents.

Enfermée avec le vieillard, ne vous déshabillez pas tout de suite. Laissez le fouiller sous vos jupes et glisser lui-même ses vénérables doigts jusqu'à la partie de votre corps qui l'intéresse le plus.

N'abusez pas des titres honorifiques en parlant à votre protecteur. Excellence, Monseigneur, Monsieur le vice-président du Sénat sont des expressions qu'il vaut mieux laisser de côté. Bien plus, ne craignez pas de l'appeler : Cochon ! Petit Salop ! Grand Polisson ! Ces gros mots prononcés avec un petit sourire seront toujours bien accueillis.

Dans toute circonstance, tourner le dos à un vieillard est une attitude considérée comme impolie. Cependant une petite fille nue qui présente ses fesses à un vieux marcheur est sûre de n'être pas grondée.

Si le monsieur vous pose des questions sur vos mœurs, sachez les présenter comme pire qu'elles ne sont. Affirmez par exemple que vous vous masturbez quatre ou cinq fois par jour, même si vos habitudes n'en comportent qu'une, et que vous pourléchez tous les soirs le clitoris de madame votre mère, même si vous savez qu'elle préfère votre amant.

il éjacule, avalez silencieusement jusqu'à la dernière goutte, et dites-lui une phrase aimable sur le goût de la liqueur que vous avez bue.

Cela fait, ne priez pas le monsieur de vous donner dix sous. Les petites filles du monde sucent pour l'honneur.

Si vous êtes couchée avec un monsieur que vous connaissez très bien et que vous faites décharger pour la vingtième fois, vous pouvez alors lui sucer la peau des couilles et lui fourrer la langue dans le cul sans préambule; mais laissez lui croire qu'il est le seul à qui vous accordiez ces petites complaisances. Si le monsieur débande entre vos lèvres, n'en accusez pas la faiblesse de ses moyens, mais votre propre inexpérience.

S'il meurt, commencez par reboutonner son pantalon avant d'appeler la bonne, et ne racontez jamais dans quelles circonstances il a rendu son âme à Dieu.



Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Dimanche 20 avril 7 20 /04 /Avr 14:03

Au musée

Ne grimpez pas sur le socle des statues antiques pour vous servir de leurs organes virils. Il ne faut pas toucher aux objets exposés; ni avec la main, ni avec le cul.

Ne crayonnez pas des boucles noires sur le pubis des Vénus nues. Si l'artiste représente la déesse sans poils, c'est que Vénus se rasait la motte.

Ne demandez pas au gardien de salle pourquoi l'Hermaphrodite a des couilles et des tétons. Cette question n'est pas de sa compétence.


Aux Champs-Élysées

Si vous avez déjà des tétons, ne vous découvrez pas à droite et à gauche pour donner le sein à votre poupée. Cela est permis aux nourrices, mais non aux petites filles.

N'achetez pas une baguette de cerceau pour vous la planter dans le con devant tout le monde. Faites cela chez vous.

N'entrez pas dans les urinoirs pour voir pisser les messieurs.

Si un vieux satyre vous montre son membre au détour d'une allée, vous n'êtes nullement obligée de lui montrer votre petit con par échange de courtoisie.

Quand vous venez de baiser dans un massif en plein jour, ne vous lavez pas le cul dans le bassin du rond-point. Cela vous ferait remarquer.


Dans la Rue

Donner dix sous à un pauvre parce qu'il n'a pas de pain, c'est parfait; mais lui sucer la queue parce qu'il n'a pas de maîtresse, ce serait trop; on n'y est nullement obligé.

Si vous avez envie de coucher avec un monsieur qui passe, ne lui demandez pas vous-même. Faites lui parler par votre bonne.

Ne vous faites jamais fourrer une lance d'arrosage dans les parties naturelles. Ces instruments-là éjaculent trop fort pour votre petite capacité.

Si vous apercevez, le long d'un trottoir, un étalon violemment amoureux, n'avancez pas la main pour le soulager. Ce n'est pas dans les usages.

Dans une foule compacte, si une main mystérieuse vient vous tâter le cul, écartez franchement les cuisses pour donner des facilités.

Ne dessinez pas des pines sur les murs, même si vous avez un réel talent de dessinatrice.

Ne sucez pas les messieurs dans les pissotières avant 1h du matin.


Dans les boutiques

Si vous vous faites gougnotter par une vendeuse du Louvre dans un salon d'essayage, ne hurlez pas que vous jouissez, cela ferait un scandale affreux.

En sortant des cabinets inodores, ne demandez pas une réduction sous prétexte que vous n'avez fait que vous masturber.

N'entrez jamais dans un bordel pour demander une tribade quand vous n'avez pas vingt francs sur vous.

S'il vous manque un peu de monnaie pour payer votre acquisition, ne proposez pas au marchand de le sucer pour le surplus, surtout si sa femme vous écoute.

N'entrez pas chez un coiffeur de dames en lui demandant effrontément de vous friser les poils du cul.

N'envoyez pas votre godemiché à la mercière pour y faire poser des rubans.


Au théâtre

Ne mettez pas la main sur le pantalon de votre voisin pour voir si le ballet le fait bander.

Si vous remarquez qu'une danseuse a les cheveux blonds et les aisselles noires, ne demandez pas tout haut pourquoi.

Ne dites pas non plus tout haut : "C'est cette grande brune-là qui couche avec papa !" Surtout si madame votre mère vous accompagne.

Même si vous avez des renseignements complets sur les talents de la troupe, ne dites pas pour toute la loge : "Celle-là suce comme une pompe ; elle tue qui elle veut ; et celle d'à côté, elle marche par le cul."

Si vous entendez, dans la pièce, des facéties peu risquées, des allusions, des à-peu-près, ne les expliquez pas aux grandes personnes, même si les grandes personnes ont l'air de ne pas comprendre.

Ne demandez pas non plus pourquoi le beau ténor n'enfile pas la soprano qui chante tout le temps comme si elle mouillait. Cela ne se fait guère sur la scène.

Si le rôle de l'amant est tenu par une femme travestie, ne hurles pas à travers le théâtre : "Sale gousse ! Rince ta langue ! Ous-qu'est ton godemiché ?" et d'autres phrases impertinentes que le public n'entendrait pas sans protestations.


À la mer

En passant auprès d'un monsieur qui se baigne, ne l'empoignez pas par les couilles, quelques facilités qu'offre son costume à vos attouchements. Ne vous branlez pas en faisant la planche, ça se verrait.

Au bain, ne demandez pas aux personnes présentes la permission de faire pipi. Faites-le sans autorisation.

Autant que possible ne vous enfermez pas avec un monsieur dans votre cabine de bain. Entrez-y plutôt avec une jeune fille, qui vous fera minette aussi bien, si ce n'est mieux, et ne vous compromettra pas.

Si vous écrivez des obscénités sur les cloisons de votre cabine, ne les signez pas du nom de la dame qui vous a précédée.

Quand par un interstice des planches, vous apercevez dans la cabine voisine une dame qui se croit seule et qui se branle, ne frappez pas à la cloison en lui demandant "si ça va venir". Au lieu de l'encourager, vous la troubleriez.

Si un monsieur vous demande pourquoi vous ne prenez pas de bain, ne répondez pas : "j'ai mes règles".


À l'hôtel

Ne sonnez pas le maître d'hôtel à onze heures du soir pour lui demander une banane. À cette heure-là, demandez une bougie.

Ne demandez pas à la directrice si la bonne sait faire minette. Interrogez-la vous-même.

Ne vous mettez pas à la fenêtre pour appeler les passants, même si vous avez une grande envie de baiser, et personne pour vous satisfaire.

Vous pouvez regarder par le trou de la serrure pour savoir pourquoi votre maman s'enferme toute seule avec un jeune homme que vous ne connaissez pas, mais gardez-vous de lui crier : "Hardi maman ! ça vient, ça vient !" Au lieu de l'exciter vous apporteriez un trouble regrettable à ses occupations.

Si par le même subterfuge vous surprenez dans une chambre un touriste s'amusant avec une bonne de l'hôtel, il est inutile de le crier dans l'escalier pour avertir la directrice qui, certainement, ne s'en soucie pas.


A la campagne

Ne faites pas annoncer par le tambour de la commune que vous avez perdu votre pucelage. L'homme qui l'a trouvé ne vous le rendra pas.

Rencontrée dans un lieu désert par un cheminot qui vous empoigne, laissez-vous baiser tout de suite. C'est le plus sûr moyen de ne pas être violée.

Ne branlez pas sept ou huit petits paysans dans un verre pour boire le foutre avec du sucre. Cela vous donnerait mauvaise réputation dans le pays.

Devant le jardinier qui arrose la terre pour y faire pousser le gazon, ne vous arrosez pas la motte pour y faire pousser des poils. Il rirait de votre naïveté.


Devoirs envers le prochain

Pénétrez-vous de cette vérité que toutes les personnes présentes, quels que soient leur sexe et leur âge, ont la secrète envie de se faire sucer par vous, mais que la plupart n'oseront pas l'exprimer.

Respectez donc d'abord l'hypocrisie humaine que l'on appelle aussi vertu, et ne dites jamais à un monsieur devant quinze personnes : "Montre-moi ta pine, tu verras ma fente." Il ne vous montrerait certainement pas sa pine.

Si au contraire vous vous arrangez pour être toute seule avec lui, dans un lieu où il soit certain de n'être dérangé par personne, non seulement il vous montrera sa pine, mais il ne s'opposera pas à ce que vous la suciez.

La plupart des conseils qui suivent dérivent des principes précédents.


Devoirs envers votre père

Si monsieur votre père vous dit d'une voix furieuse : "tu n'es plus ma fille !" ne lui répondez pas en rigolant : "Il y a longtemps que je le savais !"

Quand monsieur votre père se présente dans la société qui vous entoure, ne dites pas : "Voilà le cocu !" ou, si vous le dites, dites-le tout bas.

Si vous buvez un verre de bière dans le billard de votre papa, vous ferez mal; et si vous pissez dedans pour qu'on ne s'en aperçoive pas, vous ne ferez qu'aggraver votre faute.

Si vous vous asseyez sur la cuisse gauche de monsieur votre père, ne vous frottez pas le cul sur sa pine pour le faire bander, à moins que vous ne soyez seule avec lui.

Si monsieur votre père vous prie de le sucer, ne dites pas étourdiment que sa pine sent le con de la bonne. Il pourrait se demander d'où vient que vous reconnaissiez cette odeur-là.

Si monsieur votre père vous conduit au bordel pour vous faire gougnotter par des putains habiles, ne donnez pas votre adresse à toutes ces demoiselles pour échanger avec elle des cartes postales. Une petite fille du monde ne doit aller au bordel que dans le plus strict incognito.

Si vous êtes en train de vous branler quand votre père entre dans votre chambre, arrêtez-vous : c'est plus convenable.

Si monsieur votre père daigne éjaculer quelquefois dans votre petite bouche, acceptez cela les yeux baissés, et comme un grand honneur dont vous n'êtes pas digne. Surtout n'allez pas vous en vanter comme une sotte à l'oreille de votre maman.


Devoirs envers votre mère

N'appelez jamais votre mère : "Vieille vache ! Rouchie de pissotière ! Gougnotte à putains ! Foireuse de foutre ! Vérole ambulante ! etc." Ce sont là des expressions qu'il faut laisser au vulgaire.

Ne lui dites jamais non plus : "Je t'emmerde ! Va te faire enculer ! je te chie dans la gueule !"

Et surtout ne lui dites pas : "Tu me sors du cul !" puisque c'est vous au contraire qui sortez du sien.

Le soir quand madame votre mère vient vous border dans votre lit, attendez pour vous branler qu'elle ait quitté la chambre.

Si madame votre mère vous demande qui vous aimez le mieux embrasser, ne répondez pas : "C'est le cul de la bonne."

Quand vous allez chez celui de vos amants qui a l'habitude de vous enculer, ne vous fardez pas le trou du cul dans le cabinet de toilette de madame votre mère, avec le bâton de rouge qui lui sert pour les lèvres.

Ne ceignez pas un godemiché pour enfiler madame votre mère avant qu'elle ne vous en prie.

N'offrez pas à votre maman de jouer un rôle, si petit qu'il soit, dans ses voluptés conjugales. Attendez qu'elle vous le propose.


Devoirs envers votre frère

Rien n'est plus vilain qu'une petite fille qui regarde bander son frère et ne fait rien pour le soulager.

Branlez votre frère dans son lit; mais pas dans le vôtre; cela vous compromettrait.

Quand vous venez de sucer votre frère, ne crachez pas le foutre à la figure de votre institutrice. Si elle allait se plaindre, cela ferait des histoires.

La plupart des petites filles se font dépuceler par leur frère, ce qui offre moins d'inconvénients que l'intervention d'un étranger.

Si votre frère vous monte dessus à 3 h du matin et vous plante gentiment sa pine dans le cul, ne lui répondez pas que vous avez sommeil.


Devoirs envers votre sœur

Le jour où mademoiselle votre sœur ne voit ni son amant ni sa tribade, mettez-lui poliment la main sous les jupes et demandez-lui si elle veut bien se contenter de vous.

Si elle répond qu'elle aime mieux se branler toute seule, retirez-vous discrètement.

Quand mademoiselle votre sœur est en train de pisser, ne lui retirez pas le pot pour la faire pisser par terre; ce serait une farce de mauvais goût.

Lorsqu'elle est à genoux dans sa chemise de nuit et dit ses prières du soir, ne lui fourrez la langue dans le cul que si elle en exprime le désir.

Si vous trouvez un monsieur tout nu dans le lit de mademoiselle votre sœur, n'allez pas le dire à monsieur votre père. La visite n'est pas pour lui.

Si mademoiselle votre sœur a des poils sur la motte avant que vous n'en ayez vous-même, ne les lui arrachez pas sous prétexte que c'est injuste.

Quand mademoiselle votre sœur part pour le bal, n'écrivez pas derrière sa robe : "Enculez-moi, messieurs SVP ". Abstenez-vous de toute inscription de ce genre.

Pendant les fiançailles, ne dites pas à votre futur beau-frère qu'elle a beaucoup de talent pour sucer la queue. Quoiqu'il doive profiter de ce talent intime, le fiancé ne l'apprendrait pas sans quelque mouvement d'humeur.

Si l'on vous demande ce que fait votre sœur dans sa chambre, ne répondez pas qu'elle se branle, même si vous êtes sûre de ce que vous dites.

Ne racontez à personne que mademoiselle votre sœur net son traversin entre ses cuisses, se frotte contre lui et l'appelle Gaston.

Si mademoiselle votre sœur se sert plusieurs fois de votre godemiché sans vouloir vous le rendre, n'allez pas vous plaindre à vos parents. Ne comptez pas non plus sur leur esprit de justice, les jours où elle refuse de vous faire minette. Dans les deux cas vous seriez fouettée.

Ne vous moquez pas de mademoiselle votre sœur, si elle refuse de se faire enculer. Une jeune fille du monde est absolument libre de ne donner qu'un trou à ses amoureux.

Quand votre grande sœur en chemise est à genoux sur le prie-Dieu, ne lui faites pas minette, cela lui donnerait des distractions.


Devoirs envers Dieu

Tous les soirs, avant de vous branler, faites votre prière à genoux.

Admirez la bonté de Dieu qui donne à chaque petite fille un con pour y plonger toutes les pines du monde, et qui pour varier vos plaisirs, vous permet de remplacer la pine par la langue, la langue par le doigt, le con par le cul, et le cul par la bouche.

Remerciez-Le d'avoir créé les carottes pour les petites filles, les bananes pour les jouvencelles, les aubergines pour les jeunes mères, et les betteraves pour les dames mûres.

Bénissez-le d'avoir mis en vous le désir de décharger et créé mille moyens pour en arriver là. Si vous désirez un amant, demandez-le-lui, il vous le donnera. Si c'est une gougnotte qu'il vous faut, dites-le lui sans honte. Dieu lit dans votre cœur. Vous ne sauriez le tromper.

Ne priez pas quand vous êtes toute nue. Mettez une chemise de nuit, ne la relevez ni par-devant ni par-derrière devant les personnes présentes. Si vous portez un godemiché en érection sur votre motte, retirez-le. De même si vous l'avez dans le cul.

Pendant que vous priez à genoux, si quelqu'un profite de cette position pour essayer de vous enculer, ne vous prêtez pas à cette inconvenance.

Avant d'aller communier, si vous sucez quelqu'un, n'avalez pas le foutre, vous ne seriez plus à jeun. mais vous pouvez en boire le vendredi. Le foutre, pas plus que le lait, n'est considéré comme un aliment gras.

Quelques jeunes filles trop surveillées achètent une petite sainte vierge en ivoire poli et s'en servent comme d'un godemiché. C'est un usage condamné par l'Église.

Par contre vous pouvez vous servir d'un cierge à cet effet, pourvu que le cierge ne soit pas béni.

 

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 18 avril 5 18 /04 /Avr 17:43

En Classe

Ne dessinez pas au tableau noir les parties sexuelles de la sous-maîtresse surtout si elle vous les a montrées confidentiellement.

Quand vous venez de vous branler sous le pupitre, n'essuyez pas votre doigt mouillé dans les cheveux de votre voisine, à moins qu'elle ne vous en prie.

Si vous trouvez plus commode d'aller vous masturber aux water-closets, demandez simplement à sortir; ne dites pas pourquoi.

Si l'on vous demande ce que c'était que Pompée, ne répondes pas :"Ce devait être une pine"; et si l'on vous demande quel personnage historique vous auriez voulu être, ne dites pas en clignant de l'oeil : "Je voudrais toujours être Persée". Ce genre de facéties ferait rire vos camarades mais ne ferait pas rire la maîtresse.

Ne dites pas que la mer Rouge est ainsi nommée parce qu'elle a la forme d'un con; ni que la floride est la pine de l'Amérique; ni que la Jungfrau ne mérite plus son nom depuis que les alpinistes montent dessus. Ce seraient des observations ingénieuses mais déplacées dans la bouche d'une enfant.

Ne mouillez pas votre pouce dans votre bouche ou dans votre con pour tourner les pages.

Si l'on vous dit que l'homme se distingue du singe en ce qu'il n'a pas de queue, ne protestez pas qu'il en a une.

Parmi les principaux verbes de la quatrième conjugaison, il est inutile de citer foutre, je fous, je foutrai, que je foutisse, foutant, foutu. La conjugaison de ce verbe est intéressante mais on vous grondera plutôt de la connaître que de l'ignorer.

Si l'addition qu'on vous donne à faire produit le nombre 69, ne vous tordez pas de rire comme une petite imbécile.

Si votre professeur vous demande une plume, ne feignez pas de croire qu'il vous prie de lui sucer la queue.

Dans les thèmes anglais de la première année, on trouve parfois des phrases naïves "J'ai un joli petit chat. Tu as un gros bouton. Il ou elle aime les langues. Ma sœur a un bon casse-noisettes. Voulez-vous une feuille de rose ? Le hussard a tiré deux coups. Je cherche les haricots de mes gousses. Le maquereau a une belle queue. Mon frère a des grues et mon père des vaches." Ne vous avisez pas de traduire : "I have a pretty little cunt. You have a big clito. She likes to be tongued, etc..."

Si votre sous-maîtresse vous emmène dans sa chambre et vous prend entre ses bras avec un trouble extrême, relevez votre jupe sans affectation et guidez sa main hésitante. Cela la soulagera d'un grand poids.

N'abordez pas le premier jour une grande élève en lui demandant si elle se branle.
1)Parce que la question est inutile : elle se branle certainement.
2)Parce qu'elle pourrait être tentée de mentir. Emmenez la secrètement au fond du jardin et livrez-vous devant elle à vos petites habitudes. Votre exemple lui fera honte de sa dissimulation.

Si l'une de vos aînées se moque de votre jeune âge parce qu'elle a de jolis poils et que vous êtes lisse comme la main, ne la traitez pas d'ours velu, d'Absalon, ni de femme à barbe : mais tirez une leçon de la petite colère que vous ressentirez et souvenez-vous d'être modeste quand vous aurez la motte fournie.


Cadeaux

Si vous portez au cou une petite boucle de poils blonds coupés au cul de votre gougnotte, dites plutôt que ce sont des cheveux.

N'offrez jamais de godemiché à une femme mariée, à moins qu'elle ne vous ait fait elle-même la confidence de ses infortunes.

Si vous présentez un crayon à coulisse, ne mettez pas vos yeux également en coulisse, en faisant manœuvrer le porte-mine avec frénésie dans sa gaine.

Le plus joli cadeau que puisse faire une petite fille, c'est un pucelage. Comme celui de devant ne peut se donner qu'une fois, donnez cent fois celui de derrière et vous ferez cent politesses.

Si vous donnez un porte-plume de forme obèse à une petite amie naïve, apprenez-lui à s'en servir ou ce serait un cadeau perdu.

Si une amie vous donne une bague, mettez-la au doigt dont vous vous servez habituellement pendant vos solitudes voluptueuses. C'est une attention délicate.


Au bal

Règle sans exception: N'empoignez jamais la pine d'un danseur qui ne bande pas encore pour vous. Un rapide coup d’œil vers son pantalon vous détournera de gaffer.

Si vous jouissez en valsant, dites le tout bas, ne le criez pas.

Si vous voyez une tache sur la robe d'une jeune fille, ne lui demandez pas si c'est du foutre.

Tout danseur qui vous met sa pine dans la main entend garder à cette galanterie un caractère confidentiel. N'appelez pas tout le monde pour montrer ce que vous tenez.

Lorsqu'un monsieur, derrière un meuble, vous décharge dans la main, il vaut mieux vous sucer les doigts que de demander une serviette.

Une jeune fille bien élevée ne pisse pas dans le piano.


En visite

Remettez vos gants avant d'entrer, si vous vous êtes branlée dans l'ascenseur.

Quand la maîtresse de maison se penche pour vous embrasser, ne lui fourrez pas la langue dans la bouche. Cela ne se fait pas devant témoins.

Dites : "Bonjour Madame, comment allez-vous ?" mais ne demandez pas à une femme mariée : "Vous a-t-on bien baisée la nuit dernière ?" parce que le plus souvent elle n'aurait rien à dire.

Dans un salon collet monté, ne prenez jamais le mouchoir d'un monsieur pour vous essuyer les parties honteuses, même si vous mouillez pour lui.

Si l'une des visiteuses vous plaît, vous pouvez lui sourire à la dérobée; mais ne faites pas vibrer votre langue dans votre bouche en forçant l'éclat de votre oeil. Ce serait exprimer trop nettement une proposition qu'il vaut mieux sous-entendre.

A la personne qui vous fait admirer une rose, ne dites pas : "Elle ressemble au con de Mme X..." Ce serait un compliment mais de ceux qu'il faut garder pour l'intimité.

Si une dame modeste vous dit: "Mon fils travaille moins bien que votre frère", ne répondez pas;: "Oui, mais son foutre est meilleur." Les éloges de ce genre-là ne font aucun plaisir à une mère chrétienne.

Si vous voyez une trace vermeille à la moustache d'un jeune homme, ne lui dites pas devant tout le monde : "Mme X... a donc ses affaires." Il y aurait un silence gênant.

Ne demandez jamais à une tragédienne où elle a passé ses années de bordel. Renseignez-vous près de ses amies.

Si l'on vous dit que vous êtes un "vrai garçon", ne montrez pas votre con pour prouver le contraire.

Dire à une jeune femme qui dans qu'elle a de beaux cheveux blonds, c'est aimable; mais lui demander tout haut si elle a des poils de la même couleur, c'est indiscret.

Si une dame refuse de s'asseoir, ne lui donnez pas de conseils sur le danger de se faire enculer par les maladroits.

Si vous êtes assise sur le coin d'une chaise, ne vous remuez pas trop d'avant en arrière. Cela vous donnerait des distractions.

Si le monsieur qui parle à votre mère se met à bander dans son pantalon, ne le faites pas remarquer tout haut.

Il faut toujours dire la vérité; mais quand votre mère reçoit au salon, vous appelle et vous demande ce que vous faisiez, ne répondez pas "je me branlais, maman", même si c'est rigoureusement vrai.


Superstitions

On prend les hommes en leur mettant un grain de sel sur le bout de la queue, puis en leur suçant la queue jusqu'à ce que le sel soit fondu.

Le vendredi étant le jour de Vénus n'a aucune mauvaise influence sur les rendez-vous d'amour; Bien au contraire.

Si vous êtes treize à faire l'amour sur le même lit, n'envoyez pas votre plus jeune amie se branler toute seule à la petite table. Faites plutôt monter la fille de la concierge pour faire la quatorzième.

De même si un amant tire treize coups avec vous en une nuit, ne le laissez pas se lever qu'il n'ait déchargé pour la quatorzième fois.

Si une jeune fille brune vous dit : "Les brunes viennent au monde par le con et les blondes par le trou du cul", vous pouvez répondre hardiment que c'est un faux bruit. Si vous êtes blonde, vous pouvez même ajouter une gifle.

Quand vous aurez perdu votre pucelage, ne vous adressez pas à Saint-Antoine de Padoue pour le récupérer. Saint-Antoine de Thébaïde a beaucoup médité sur les questions sexuelles mais son homonyme n'y connaît rien.

Ne vous attachez pas un petit cochon d'or dans les poils du con pour porter bonheur a ce qu'ils environnent. Les messieurs qui vous trousseraient pourraient rire de cette enseigne.

Dans le château ou vos parents reçoivent, ne buvez pas l'eau du bidet de toutes les jeunes filles pour connaître leurs pensées.

Avant de recevoir un godemiché dans le cul, n'exigez pas que l'instrument soit béni par l'archevêque. Certains prélats s'y refuseraient.


À l'église

Une petite fille qui s'éveille doit avoir complètement fini de se branler lorsqu'elle commence sa prière.

Si vous ne vous êtes pas assez branlée ce matin, ne finissez pas à la messe.

Ne suivez pas l'office sur un exemplaire de Gamiani, surtout s'il est illustré.

N'arrachez jamais un bouton de culotte à votre voisin au moment de donner à la quête. Faites-le avant d'entrer.

"Les personnes qui connaîtraient des empêchements à ce mariage sont obligées de nous en avertir" dit le prêtre. Mais c'est une simple formule. Ne vous levez pas à ces mots pour révéler des confidences.

Quand vous êtes auprès d'une dame qui s'agenouille en creusant les reins, ne lui demandez pas si cette position lui rappelle des souvenirs tendres.

Au catéchisme, si le jeune vicaire vous demande ce que c'est que la luxure, ne lui répondez pas en rigolant : "Nous le savons mieux que vous!"

Le jour de votre première communion, si une dame s'écrie en vous voyant : "Est-elle jolie ! On dirait une petite mariée !" ne répondez pas : "Il ne manque plus que la fleur d'oranger" La réplique serait déplacée.

Si vous sucez un monsieur avant d'aller communier, gardez-vous bien d'avaler le foutre : vous ne seriez plus à jeun, comme il faut que vous le soyez.

En vous agenouillant à la table sainte, n'invitez pas tout bas votre petite voisine à coucher avec vous dans l'après-midi.

Pendant le sermon, si le prédicateur paraît croire à la "pureté des jeunes filles chrétiennes", ne vous mettez pas à pouffer de rire.

Si vous baisez l'après-midi dans une église de campagne, ne vous lavez pas le cul dans le bénitier. Loin de purifier votre péché, vous l'aggraveriez au contraire.


À confesse

Si votre confesseur vous demande combien de fois vous vous êtes polluée, ne lui répondez pas : "Et vous ?"

Ne vous branlez pas dans le confessionnal pour être absoute aussitôt après.

Quand vous racontez toutes vos cochonneries au bon prêtre qui vous écoute, ne lui demandez pas si ça le fait bander.

Si vous vous confessez chez votre directeur, ne lui demandez jamais de vous laisser prendre sa pine pour mieux lui expliquer ce que vous faites aux garçons; et ne lui montrez pas non plus votre con pour mieux lui expliquer ce que vous faites aux filles.

Si votre directeur prend l'habitude de vous baiser, de vous enculer ou de vous décharger dans la bouche, avant de vous absoudre de cela et du reste, gardez le comme amant si vous le trouvez beau mais prenez un autre confesseur. Au point de vue canonique, le premier est insuffisant.

(A suivre)



Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 17 avril 4 17 /04 /Avr 13:42

À la chambre


Si l'on vous surprend toute nue, mettez pudiquement une main sur votre visage et l'autre sur votre con ; mais ne faites pas de pied de nez avec la première et ne vous branlez pas avec la seconde.

Ne pissez pas dans le calorifère. Allez au WC.

Ne suspendez pas un godemiché au bénitier de votre lit. Ces instruments là se mettent sous le traversin.


À la maison


Ne vous mettez pas au balcon pour cracher sur les passants ; surtout si vous avez du foutre dans la bouche.

Ne pissez pas sur la plus haute marche de l'escalier pour faire des cascades.

Ne fourrez pas un godemiché dans la bouche d'un petit bébé pour lui faire téter le lait qui reste dans les couilles de caoutchouc, quand vous n'êtes pas tout à fait sûre que votre gougnotte n'a pas la vérole.


À l'office


Quand vous vous êtes servie d'une banane pour vous amuser toute seule ou pour faire jouir la femme de chambre, ne remettez pas la banane dans la jatte sans l'avoir soigneusement essuyée.

Ne branlez pas tous vos petits amis dans une carafe de citronnade, même si cette boisson vous parait meilleure additionnée de foutre frais. Les invités de monsieur votre père ne partagent peut-être pas votre goût.

Si vous videz subrepticement la moitié d'une bouteille de champagne, ne pissez pas dedans pour la remplir.

Ne suggérez pas au serveur de faire l'amour dans le cul d'une poularde cuite, sans vous être préalablement assurée par vous-même que le serveur n'est pas malade.

Ne faites pas caca dans la crème au chocolat, même si, étant privée de dessert, vous êtes sûre de n'en pas manger.


À table


Si l'on vous demande ce que vous buvez à vos repas, ne répondez pas : "Je ne bois que du foutre."

Ne faites pas aller et venir une asperge dans votre bouche en regardant languissamment le jeune homme que vous voulez séduire.

Ne faites pas minette à un abricot fendu en clignant de l’œil vers la tribade la plus célèbre de la société.

Ne prenez pas deux mandarines pour faire des couilles à une banane.

Si vous branlez votre voisin dans sa serviette, faites-le si discrètement que nul ne s'en aperçoive.

Si votre gougnotte ordinaire est placée en face de vous, ne lui faites pas de scène de jalousie à travers la table.

Quand une personne raconte une histoire leste que les petites filles ne doivent pas comprendre, ne vous mettez pas à pousser des cris inarticulés comme une petite fille qui décharge, même si l'histoire vous excite au plus haut point.

Si vous trouvez un cheveu suspect dans votre soupe, ne dites pas : "Chic, un poil de cul !"

Ne cachez pas un godemiché dans la jatte de fruits pour faire rire les jeunes filles à l'heure du dessert.

Quand on vous servira des bananes, ne mettez pas la plus grosse dans votre poche. Cela ferait sourire les messieurs, et peut-être même les jeunes filles.

Si vous êtes encore impubère, ne vous écrasez pas une poignée de fraises entre les jambes pour aller ensuite montrer à tout le monde que vous avez vos règles.

Il est du dernier mauvais goût de glisser un godemiché sous la serviette d'une jeune fille à la place de son petit pain.


Jeux et récréations


Ne demandez jamais à une dame la permission de jouir avec sa fille. Dites "jouer", qui est plus décent.

N'invitez pas vos jeunes amies à pêcher des petits poissons de foutre dans le bidet de madame votre mère quand vous jouez à la dînette.

Pour tirer à la courte paille, ne demandez pas à une jeune fille de se couper cinq ou six poils, surtout si vous savez qu'elle n'en a pas un.

Si vous jouez au doigt mouillé, ne le mouillez pas entre vos cuisses, à moins que vous ne soyez dans l'intimité.

Si vous proposez de jouer à "montre-moi ta pine, tu verras mon cul", assurez-vous que les grandes personnes ne vous surveillent pas.

De même quand vous jouez à "celle qui pisse le plus loin possible", surtout si vous prenez des petits garçons comme arbitres.

De même si vous jouez "à l'accouchement" avec une petite poupée en porcelaine dans le con.

De même encore quand vous jouez à celle "qui fera la plus grande saleté". C'est le jeu favori des petites filles ; mais les parents ne l'approuvent jamais.

A la main chaude, si vous êtes à genoux devant un jeune homme, ne lui sucez pas la queue, vous ne pourriez pas répondre aux questions du jeu.

Se mettre du miel entre les jambes pour se faire lécher par un petit chien, c'est permis à la rigueur, mais il est inutile de le lui rendre.

Ne masturbez jamais un jeune homme par la fenêtre. On ne sait jamais sur qui cela peut tomber.

Ne sautez pas à cheval sur le coup d'un monsieur quand vous n'avez pas de pantalon fermé. Pour peu que vous soyez excitée, vous tacheriez le col de sa redingote.

Relever ses jupes, s'asseoir sur une quille debout, la faire entrer ou vous savez, et s'enfuir en ne la tenant que par la seule force du casse-noisettes, c'est un exercice des plus indécents, qu'une jeune fille bien élevée ne doit pas imiter, même quand elle l'a vu faire avec un succès d'estime.

Si vous jouez "au bordel" avec plusieurs petites filles, ne vous charbonnez pas le ventre et les cuisses pour faire le rôle de la négresse.

Si vous jouez "à la putain" avec quelques petits garçons, n'empruntez pas vingt-cinq morpions à la fille du jardinier pour vous faire un vrai con de pierreuse.

En jouant à cache-cache, si vous vous trouvez seule avec une jeune fille dans une cachette impénétrable, branlez votre compagne : c'est l'usage. Et si elle fait des manières, branlez-vous devant elle pour l'encourager.

Si vous faites de l'équitation auprès d'un beau cavalier et si la selle vous provoque tout à coup une émotion débordante, vous pouvez soupirer "Ah !...Ah !..." pourvu que vous ajoutiez tout de suite : "C'est pour vous que je le fais, monsieur."

En jouant à colin-maillard, ne fouillez pas sous les jupes de votre capture en disant que vous allez la reconnaître tout de suite. Cela la compromettrait beaucoup.

Lorsqu'on vous propose de jouer à "chat coupé" ou à "chat perché" ne vous mettez pas à rire. Toute plaisanterie là-dessus serait du genre facile.

A suivre


Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 16 avril 3 16 /04 /Avr 14:19
 
Pierre Louis dit Pierre Louÿs, né à Gand (Belgique) le 10 décembre 1870 et mort à Paris le 6 juin 1925, est un poète et romancier français.
Pierre Louÿs fait ses études à l'école Alsacienne de Paris, où il se lie d'amitié avec son condisciple André Gide. Il rédige ses premiers textes durant son adolescence et tient un journal. Encore jeune homme, il commence à s'intéresser au mouvement littéraire du Parnasse, dont il fréquente les poètes emblématiques : Leconte de Lisle, José-Maria de Heredia (dont il épousera en 1899 la plus jeune fille, Louise et sera l'amant de la cadette, Marie, épouse d'Henri de Régnier).
Son premier roman, Aphrodite (mœurs antiques) est publié en 1896. Dans un style associant raffinement extrême dans la volupté et décadentisme recherché, le roman reçut un succès d'estime dans les milieux littéraires post-parnassiens ainsi qu'auprès du grand public (grâce à un article louangeur de François Coppée).Son roman suivant La Femme et le pantin (1898) se passe à l'époque contemporaine.

Tout au long de sa vie, Pierre Louÿs a écrit un très grand nombre de curiosa, doublant, notamment et systématiquement, ses œuvres publiées d'une version érotique. Ses textes, souvent ironiques, reprennent sous une forme coquine des œuvres sérieuses comme les quatrains de Pybrac ou le Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation. Il a également raconté ses difficiles relations avec les trois filles Heredia et leur mère dans Trois Filles de leur mère, publié sous le manteau après son décès.

Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons 

Ne dites pas... dites...

Ne dites pas: "Mon con." Dites: "Mon cœur."

Ne dites pas: "J'ai envie de baiser." Dites: "Je suis nerveuse."

Ne dites pas: "Je viens de jouir comme une folle." Dites: "Je me sens un peu fatiguée."

Ne dites pas: "Je vais me branler." Dites: "Je vais revenir."

Ne dites pas: "Quand j'aurai du poil au cul." Dites: "Quand je serai grande."

Ne dites pas: "J'aime mieux la langue que la queue." Dites: "Je n'aime que les plaisirs délicats."

Ne dites pas: "Entre les repas je ne bois que du foutre." Dites: "J'ai un régime spécial."

Ne dites pas: "J'ai douze godemichés dans mon tiroir." Dites: "Je ne m'ennuie jamais toute seule."

Ne dites pas: "Les romans honnêtes m'emmerdent." Dites: "Je voudrais quelque chose d'intéressant à lire."

Ne dites pas: "Elle jouit comme une jument qui pisse." Dites: "C'est une exaltée."

Ne dites pas: "Quand on lui montre une pine, elle se fâche." Dites: "C'est une originale."

Ne dites pas: "C'est une fille qui se branle à en crever." Dites: "C'est une sentimentale."

Ne dites pas: "C'est la plus grande putain de la terre." Dites: "C'est la meilleure fille du monde."

Ne dites pas: "Elle se laisse enculer par ceux qui lui font minette." Dites: "Elle est un peu flirteuse."

Ne dites pas: "C'est une gougnotte enragée." Dites: "Elle n'est pas flirteuse du tout."

Ne dites pas: "Je l'ai vue baiser par les deux trous." Dites: "C'est une éclectique."

Ne dites pas: "Il bande comme un cheval." Dites: "C'est un jeune homme accompli."

Ne dites pas: "Sa pine est trop grosse pour ma petite bouche." Dites: "Je me sens bien petite fille quand je cause avec lui."

Ne dites pas: "Il a joui dans ma gueule et moi dans la sienne." Dites: "Nous avons échangé quelques impressions."

Ne dites pas: "Quand on le suce il décharge tout de suite." Dites: "Il est primesautier."

Ne dites pas: "Il tire trois coups sans déconner." Dites: "Il a le caractère ferme."

Ne dites pas: "Il baise très bien les petites filles, mais il ne sait pas les enculer." Dites: "C'est un simple."

Évitez les comparaisons risquées. Ne dites pas: "Dur comme une pine, rond comme une couille, mouillé comme ma fente, salé comme du foutre, pas plus gros que mon petit bouton", et autres expressions qui ne sont pas admises par le dictionnaire de l'Académie.


(A suivre) 

  
Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 11 avril 5 11 /04 /Avr 18:58



Il a poussé du pouél de su' l'vent'e à la terre,
Les poumm's vont rondiner aux poummiers des enclos ;
Il a poussé du pouél sous les pans des d'vanquiéres
Et les tétons rondin'nt à c'tt' heure à plein corset...
Toutes les fill's de seize ans se sont sentu pisser
En r'gardant par la plaine épier les blés nouvieaux.

L'souleil leu' coll' des bécots roug's à mém' la pieau
Qui font bouilli' leu' sang coumme eun' cuvé' d'septemb'e,
Les chatouill's du hâl' cour'nt sous leu's ch'misett's de chanv'e
Et d'vant les mâl's qui pass'nt en revenant des champs
A s'sent'nt le coeur taqu'ter coumme un moulin à vent.

Y a pas à dir'! V'là qu'il est temps ! Il est grand temps !...
Les vieux farmiers qui vont vend' leu' taure à la fouère
Ent'rapontront des accordaill's en sortant d'bouére:
- "Disez-don', Mét' Jean-Pierr', v'la vout' fill' qu'est en âge,
j'ai un gâs et j'ai tant d'arpents d'terre au souleil.
V'là c'que j'compte y bailler pour le mett'e en ménage.
- Tope là !... L'marché quient !... R'tournons bouére eun' bouteille !...

Pour fére eun' femme hounnête, en faut pas davantage !
Voui mais, faut l'fér'!... faut-i'-encor pouvouèr le fère?

Les garces des loué's, les souillons, les vachères,
Cell's qu'ont qu'leu' pain et quat' pâr's de sabiots par an,
Cell's qu'ont ren à compter poure c'qu'est des parents,
Cell's-là, à' peuv'nt attend' longtemps eun épouseux,
Longtemps, en par-delà coueffé Sainte Cath'rine...
Attend'!... Mais coumment don' qu'vous v'lez qu'a fass'nt, bon guieu !
Empêchez vouér un peu d'fleuri'les aubépines
Et les moignieaux d'chanter au joli coeur de Mai...
Cell's-là charch'ront l'Amour par les mauvais senquiers !

Y a des lurons qui besougn'nt aux métari's blanches,
On s'fait ben queuqu' galant en dansant les Dimanches...
Et pis, pouf ! un bieau souèr, oùsque l'on est coumm' saoûle
D'avouèr trop tournaillé au son des violons,
On s'laiss' chouèr, enjôlé', sous les suçons d'eun' goule
Et sous le rudaill'ment de deux bras qui vous roulent,
Coumme eun' garbée à fér', dans les foins qui sent'nt bons.

Queuq's moués après, quand y a déjà d'la barbelée
Au fait' des charnissons et des p'tits brins d'éteule,
Faut entend' clabauder, d'vant la flamm' des jav'lées
Les grous boulhoumm's gaîtieaux et les vieill's femm's bégueules :
" Hé ! Hé !... du coup, la michant' Chous' s'a fait enfler !... "

Et les pauv's "michant's chous's" qui décess'nt pâs d'enfler
Descend'nt au long des champs ousqu'à trouvé linceul
Leu-z-innocenc'tombée, au nez d'un clair de leune.
- Les galants sont partis pus loin, la mouésson faite.
En sublaillant, chacun laissant là sa chaceune,
Après avouèr, au caboulot payé leu's dettes. -

"Quoué fer ? " Qu'a song'nt, le front pendant su' leu' d'vanquiére
Et les deux yeux virés vars le creux des orgniéres...
Leu' vent'e est là qui quient tout l'mitan du frayé !
Au bourg, les vieill's aubarg's vésounn'nt de ris d'rouyiers
Qui caus'nt d'ell's en torchant des plats nouér's de gib'lotte ;
D'vant l'église à Mari' qu'a conçu sans péché
Leu's noms sont écrasés sous les langu's des bigottes
Qu'un malin p'tit vicair' fait pécher sans conc'vouer ;
Les conscrits qui gouépaill'nt un brin, avant d'se vouèr
Attaché's pour troués ans au grand ch'nil des casarnes,
Dis'nt des blagu's à l'hounneur d'la vieill' gaîté d'cheu nous :
- "Sapré garc's, pour avouér un pansier aussi grous
A's'ont fait coumm'les vach's qu'ont trop mangé d'luzarne ?...
Ou ben c'est-l' un caquezieau qui l'sa piquées ?..." -
Au bourg, tout l'monde est prêt à leu' jiter la pierre...
A's r'tourn'ront pas au bourg les fill's au vent'e enflé,
Un matin a's prendront leu' billet d'chemin d'fer
Et ça s'ra des putains arrivé's à Paris...

Ben, pis qu'v'là coumm' ça qu'est... Allez les gourgandines !...
Vous yeux ont d'l'attiranc' coumm' yeau profond' des puits,
Vous lèvres sont prisé's pus cher qu'un kilo d'guignes,
Les point's de vous tétons, mieux qu'vout coeur, vout' esprit,
Vous frayront la rout' large au travers des mépris.
C'est vout' corps en amour qui vous a foutu d'dans,
C'est après li qu'i faut vous ragripper à c'tt' heure ;
Y reste aux fill's pardus, pour se r'gangner d'l'hounneur
Qu'de s'frotter - vent'e à vent'e - avec les hounnêt's gens :
L'hounneur quient dans l'carré d'papier d'un billet d'mille...
Allez les gourgandin's par les quat' coins d'la ville !...
Allez fout' su'la paill' les bieaux môssieu's dorés,
Mettez l'feu au torchon au mitan des ménages,
Fesez tourner la boule aux mangeux d'pain gangné
Aux p'tits fi's à papa en attent' d'héritage.

Fesez semaill' de peine et d'mort su' vout' passage
Allez, Allez jusqu'au fin bout d'vout' mauvais sort,
Allez ! les gourgandin's oeuvrez aux tâch's du mal :
Soyez ben méprisab's pour que l'on vous adore !...
Et si vous quervez pas su' eun' couétt' d'hôpital
Ou su' les banquett's roug's des maisons à lanterne
Vous pourrez radeber, tête haute, au village
En traînant tout l'butin qu' v' aurez raflé d'bounn' guerre.

Vous s'rez des dam's à qui qu'on dounne un çartain âge,
Vous tortill'rez du cul dans des cotillons d'souée
V' aurez un p'tit chalet près des ieaux ou des boués
Que v' appell'rez " Villa des Ros's ou des Parvenches "
L'curé y gueultounn'ra avec vous, les dimanches
En causant d'ici et d'ça, d'morale et d'tarte aux peurnes,
Vous rendrez l'pain bénit quand c'est qu'ça s'ra vout' tour ;
L'Quatorz' juillet, vous mérit'rez ben d'la Patrie :
Ça s'ra vous qu'aurez l'mieux pavouésé de tout l'bourg ;
Le bureau d'bienfaisanc' vienra vous qu'ri des s'cours.
Aux écol's coummunal's vous f'rez off'er de prix
Et vous s'rez presque autant que l'mair' dans la Coummeune

...Ah ! Quand c'est qu'vous mourrez, comben qu'on vous r'grett'ra
La musiqu', les pompiers suivront vout' entarr'ment ;
D'chaqu' couté d'vout convoué y aura des fill's en blanc
Qui porteront des ciarg's et des brassé's d'lilas...

Vous s'rez eun' saint' qu'on r'meun' gîter aux d'meur's divines...
Allez !... en attendant !... Allez, les gourgandines !...


Gaston Couté (1880-1911) le gâs qu'a mal tourné...


Ce petit gars maigriot, aux regards de flamme, aux lèvres pincées, était un grand poète. Il allait chantant les gueux des villes et des champs, dans son jargon savoureux, avec son inimitable accent du terroir. Il flagellait les tartuferies, magnifiait les misères, pleurait sur les réprouvés et sonnait le tocsin des révoltes.

Un grand poète, vous dit-on

Adieu de Victor Méric
 

 Le site de Gaston Couté
où vous pourrez trouver d'autres textes et les traductions des mots qui vous seront inconnus.
Ce texte est ici parce qu'il est très beau et qu'il reflète le "féminisme" avant la lettre de son auteur...

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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