Créer un Blog

Présentation

Profil

  • Michel Debray
  • Le blog de Michel Debray
  • Homme
  • 03/11/1945
  • photo les femmes le sexe littérature peinture
  • On peut emprunter des textes, des photos, mais au moins citer leur source. Merci.

Recherche

Syndication

  • Flux RSS des articles

Couleurs

Lundi 4 août 1 04 /08 /Août 11:52



 "
C’est probablement peu de dire que le peintre Walter Sickert (1860-1942) est méconnu du grand public français, et il en va d’ailleurs plus ou moins de même en Grande-Bretagne . En dehors du monde de l’art, il est toutefois connu des spécialistes d’histoire sociale britannique pour sa série sur les bas-fonds de Camden Town à l’époque d’une nouvelle affaire à la Jack l’Éventreur.
...


On nous dit dans les notes fournies à la presse que Sickert percevait dans les nus présentés au Salon de Paris ou à la Royal Academy des « monstres obscènes », et on le voit donc ici dès sa première incursion dans ce genre prendre le contre-pied total de cette tradition à la fois aseptisée et hypocrite. Comme l’ont souligné à juste titre certains critiques dans la presse britannique, il n’y avait rien de bien nouveau à peindre les milieux de la prostitution après Toulouse-Lautrec – ni même les scènes de violence faites aux femmes dans une chambre à coucher, à la suite du Viol de Degas, artiste dont Sickert se réclamait plus ou moins par ailleurs. Mais comme d’autres l’ont tout aussi justement fait remarquer, c’est dans le traitement et non dans le sujet que Sickert innove : il suffit de comparer la frêle victime (vêtue, de surcroît) de Degas aux opulentes et repoussantes chairs étalées à l’envi chez Sickert.
...


 De retour en Grande-Bretagne en 1905, Sickert s’installe dans un quartier alors en voie de « degentrification » : les demeures bourgeoises construites dans le faubourg londonien de Camden Town au début du XIX e siècle sont morcelées en taudis où logent les immigrés irlandais qu’on a fait venir pour la construction des trois grandes gares quasi contiguës du nord de la capitale, King’s Cross, St Pancras et Euston.
...


C’est là bien sûr qu’on sombre dans le sordide et la fameuse série sur l’assassinat jamais élucidé de la prostituée Emily Dimmock en septembre 1907. Avant de l’aborder, il est bon de savoir que l’imagination toujours fertile de certains auteurs à sensation les a conduits, à force de pseudo-savants recoupements et autres associations de coïncidences, à déclarer que Jack l’Éventreur n’était autre que Walter Sickert. Le seul intérêt de la thèse– mais il n’est pas mince – c’est que la morbidité de sa peinture rend cet audacieux échafaudage de théories vraisemblable. L’affaire de Camden Town (1909), toile acquise par Paul Signac (1863-1935), concentre tout ce qu’un psychanalisme de bas étage peut « révéler » sur la dégénérescence mentale du peintre. Si sur le tableau ce n’est lui le client resté habillé qui regarde les bourrelets fort peu appétissants de la « fille de joie », c’est donc son frère. La scène ne peut susciter de désir érotique que chez un « maniaque sexuel ». Pendant ce temps, c’est ce voyeur de spectateur qui prend en pleine figure les hideux replis caverneux bien mis en évidence entre les cuisses entrouvertes du modèle, ainsi que le répugnant pot de chambre, invisible du client. Qui d’autre qu’un déséquilibré, un malade, le client/peintre, peut prendre du plaisir à avilir ainsi le corps féminin en prenant le spectateur/voyeur en otage de ses nauséabonds fantasmes ? On devine le syllogisme sous-jacent : si Sickert est un tel pervers dans sa peinture, il se pourrait très bien qu’il soit passé à l’acte sous le manteau de Jack l’Éventreur. Cela ne relève même pas de « L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde », car au moins au début le Dr Jekyll avait ses moments d’humanité, que l’on ne voit nulle part dans les sordides chambres à coucher de Sickert. Certes, tous les dessins et études préparatoires qui entourent et illustrent la genèse de cette œuvre maîtresse vont par ailleurs dans le même sens – mais point n’est besoin de faire de Sickert Jack l’Éventreur pour souligner toute la complexité de l’artiste."
...

Antoine Capet - La Tribune de l'art - 2007


Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Sickert
Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Dimanche 3 août 7 03 /08 /Août 16:36



(...) Comme est belle cette œuvre de Titien inspirée de la Vénus endormie de Giorgione ! Un dais de vert profond met en valeur le joli minois couronnée d'une tresse de la conquête ravissante du jeune duc Guidobaldo qui passa la commande au peintre pour cette œuvre de haulte graisse. La main gauche de la belle repose nonchalamment sur le triangle sombre de sa touffe, le ventre est rebondi à souhait, les seins ont une tendre fermeté juvénile. Les blonds cheveux retombent en boucles paresseuses sur l'épaule droite de la pseudo-déesse. A droite, un jeune chien blanc et roux dort aux pieds de sa maîtresse nue. Le dais de velours émeraude cache la moitié gauche du décor, mais à droite, au fond de la chambre, une jeune enfant s'affaire dans un coffre entrouvert, sous l'œil altier d'une servante matriarcale au chignon relevé. Tout ici n'est que beauté, luxe, calme et volupté.

Soudain, Louis et Auguste Lumière, abandonnant leur arroseur, dirigent leur objectif vers la radieuse nudité de l'italique beauté, et le tableau s'anime.

Les cuisses de la Vénus s 'évasent légèrement. Ses doigts fuselés écartent suavement les fines badigoinces de la vulve encore sèche. Elle porte son index à la bouche et l'humecte franchement. La belle relève légèrement les jambes qu'elle écarte plus largement et fait glisser le doigt humide sur toute la longueur de sa fente. Peu à peu son sexe se gonfle et se gorge du bon sang bien frais de la désirade. En mouvements circulaires, les doigts caressent la boursouflure adorable des chairs irritées. La main droite retient à peine

quelques fleurs roses. Leurs pétales vont glisser sur les seins, sur le ventre tendu pour aller se loger entre les cuisses pâles. La jouvencelle fait doucement tourner le léger bouquet sur l'odorante vulve tuméfiée. Ça y est ! Les premières mouillures envahissent le vestibule, une glaire blanchâtre ruisselle lentement sur le périnée et vient arroser le petit trou du cul brun entouré de quelques poils châtains. Les fleurs s'imprègnent de la liqueur gluante et s'emperlent de filaments semblables aux toiles d'araignée sous l'ondée. La petite amie du duc gémit doucement et s'agite sur sa couche. Elle remonte haut ses cuisses pleines et jette au loin les fleurs souillées et poisseuses de son jus. Elle caresse à deux mains ses fesses immaculées et vient doucettement griffer sa noisette turgescente avec l'ongle de ses pouces.

Éveillé par les soubresauts de la jolie branleuse, le petit chien s'ébroue et, curieux, vient ficher sa truffe brune sur la vulve rose et trempée. C'est légèrement salé aussi entreprend-il de lécher vigoureusement la viande du devant d'une langue experte et modérément astringente. La jolie damoiselle saisit la tête canine dans sa main et enfonce au plus profond le museau souillé de mucus. La langue du chiot s'active sur les parois ondulées du vagin qui se contracte, l'enserre comme un étau, se sphérise et appelle de tous ses vœux un emplissage immédiat et profond.

La petite fille a enfin trouvé dans le coffre l'objet qu'elle y cherchait. Il s'agit d'un vigoureux godemiché d'ivoire, double et pourvu de harnais, qu'elle confie avec vénération à la servante qui s'est déjà dévêtue et dont les embruns mouillent généreusement les amples esclanges. Elle s'approche du lit où elle s'agenouille, s'enfonce soigneusement l'olisbos dans la trappe, le maintient en bonne et due place grâce aux lanières dont elle se ceint et chasse le chien d'une tape sur le flanc. Vénus geint sa déconvenue car l'animal surdoué lui épongeait parfaitement les sécrétions intimes. Elle a un mouvement de répulsion lorsque l'extrémité froide du simulacre se présente à l'entrée de son verger d'amour.

«Ta main, petite! dit-elle dans un souffle.»

L'enfant est coutumière de ces jeux innocents et elle comprend très vite ce qu'on attend d'elle. Elle allonge ses doigts menus et enfonce guillerette sa menotte senestre dans le coquillage velu. Jusqu'au poignet qu'elle a gracile.

A l'intérieur du creuset, elle pianote, ferme le poing, ouvre ses doigts en corolle, décompte les orgasmes venusiens, émeut le col de l'utérus en papouilles digitales.

La maîtresse de Guidobaldo brame son plaisir jusqu'à l'évanouissement. Lorsqu'elle revient à la surface, le long faussaire d'ivoire glisse dans son ventre sismique en va-et-vient souples et la servante écrase

sa vaste poitrine chaude sur le torse rebondi et agité de spasmes de son heureuse amie.

Pendant ce temps, à même le sol, le tendron imberbe se fait reluire le point secret par le jeune chien dont la verge cramoisie pendouille avec véhémence.

C'est alors que le jeune duc revenant de chasse pénètre dans la chambre de sa bien-aimée et, déçu par une bredouillerie de mauvais aloi, se met à bander comme un cerf à la vue du couple lesbien qui se répand sur les draps de satin blanc. Il jette au loin sa dague, se débarrasse de sa fraise, de son pourpoint, déchire son justaucorps, et encule sans rémission la servante qui hennit sous l'assaut. Doublement fouillée par le vit ivoirin et le chibre ducal, elle tente de désarçonner son inquisiteur ; lui s'acharne, en vain, s'arrache du fourreau culier puis, rageur, jette la baiseuse au pied du lit, avec tout son harnachement phallique. Enfin, il se précipite couilles basses, gland en proue, dans l'antre exaspéré de sa belle.

Ah ! Si Monsieur Titien avait connu le cinématographe !
(...)

Extrait d'AUTORUT DU SOLEIL -Michel Debray)

 Variation de Manet : L'OLYMPIA

Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 3 août 7 03 /08 /Août 14:36
Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 1 août 5 01 /08 /Août 16:26

Zollec est un ami.
Zollec peint dans des cadres qui sont des lunettes de WC, mais ce n'est jamais vulgaire.
Zollec peint des tableaux qu'il enferme ensuite dans des boîtes.
Zollec utilise de la peinture industrielle.
Zollec cerne ses formes de faux plomb de vitrail.
Zollec donne des titres souvent très drôles à ses oeuvres.
Zollec aime les calembours.
Zollec est étonnant.
Zollec connaît l'oeuvre complet de Gaston Lagaffe.
ZOLLEC A DU TALENT !













SON SITE EST VISIBLE ICI : http://pagesperso-orange.fr/zollec.guy.mauvais/

 

Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 23 juillet 3 23 /07 /Juil 13:32
Trouvé sur le site LA CEINTURE DE VENUS ce texte accompagné d'une de mes toiles anciennes ("La lectrice").

Louange au sexe féminin

Regretter ne pas avoir un sexe d’une femme !
Non pas vouloir de ces transformations infâmes
Qui écorchent une vie pour obtenir à l’usure
Le beau sexe dont j’envie l’intime luxure

Mais …

Choisir les instruments de son onanisme
Pour se voler à soi-même sa virginité
S’ingénuer à se pénétrer l’organime
Pour de ses doigts en goûter l’onctuosité

S’adosser et souffrir de multiples orgasmes
D’être percée et remplie de membres mouillés
Qu’aucun orifice ne suce sans spasmes
Saoûlé du mortel délice d’être souillée

Regretter ne pas avoir le sexe d’une femme !
Cracher sa vie dans une crampe fugace
Quand ces insassiables beautés se pâment
De la séve expulsée de mon sexe flasque



20-04-2005, 18:36:47 sade

comment Commentaires (0)
  z


Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Lundi 14 juillet 1 14 /07 /Juil 16:45

Depuis 1965 date à laquelle je l'ai découvert, j'ai beaucoup défendu Clovis TROUILLE, peintre "iconoclaste" picard.
Je pensais en avoir fait assez mais je découvre il y a peu sur le site
ESTIMULOS un poème en espagnol d'Alexandro Puga et cela a relancé mon admiration pour le peintre qui selon ses propres mots n'adhérait qu'à lui-même.


CANTO POUR CLOVIS TROUILLE

La nacre crépusculaire des ongles léonins.
Le masque conçu comme un bourgeon de mousse détaché d'une face captive.
La panthère féroce en contraste parfait avec les seins turgides et les toisons axillaires en fleur.
Les mains diamantines d’une rousse qui paraissent soutenir tout le poids de l'Univers. L'image instantanée de tant d’œuvres magnétisées par la brise de l’irrationnel.
L'orgie des sources lumineuses échauffées par des filles qui s’offrent.
L'orgie du noir incorruptible et la fadeur perpétuelle d’un tyran en retrait derrière les palissades du paradis et de l'enfer comme de grande ligne impressionniste.
Le regard en biais de la pécheresse qui souhaite être transformée pendant un orage de neige en hiéroglyphe de chair splendide.
Le bateau qui sert au rêveur d’instrument de musique.
Le mannequin récemment maquillé qui fait apparaître des cruautés dévoilées.
L'obélisque qui pointe ses crépuscules silencieux vers une séance plénière décorative d’une veines délirante.
Les roses qui hypnotisent.
Les coupes abruptes dans l'architecture de l’inattendu val du « colibri »..
L'exhibitionnisme dans un déraillement ou une pénétration amoureuse à la lumière d'une bougie phallique et  d'un gland qui n'accepte pas de refus.
La vapeur indomptable d'une vulve de nacre.
Les toiles d'araignée endormies par la canicule et les faibles cieux où balancent les palmiers.
Le calme cabinet des magiciens.
Clovis, le peintre des rêves inachevés, des noirs  procédés de la soie invariable, des diadèmes d'amandier, des serpents qui ornent la promenade.
Clovis montre le secret de l'origine du monde enfermé dans un regard égal à lui-même et qui n’est jamais tout à fait le même

 Alejandro Puga - LE LIVRE AMOUREUX
Traduction libre par Michel Debray

 

 
Le baiser du confesseur

Stigma Diaboli

Rêve claustral

Mes funérailles

Le confesseur

Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 9 juillet 3 09 /07 /Juil 11:12

Une belle déclinaison photographique d'un tableau célèbre de Gustav KLIMT qur lequel je reviendrai...
Origine : Thinks To Look Arts.com
Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 2 juillet 3 02 /07 /Juil 11:20

D'origine espagnole, Maria Amaral est née le jour de Noël 1950 à Buenos-Aires. Comme ses parents, elle connaît l'exil de l'Argentine en 1967 et se réfugie en France.

"L'expressionnisme allemand, Munch, Van Gogh, la période bleue de Picasso et surtout Käthe Kollwitz ainsi que les grands peintres latino-américains tels que Guayasamin, Siqueiros, Rivera, Carpani, Lam, seront la première source d'inspiration quant à la technique et au mode d'expression. Loin des mouvements esthétiques des années 70, mais proche de la réalité insupportable que vivent les êtres, elles s'attache à décrire l'âme latino-américaine, ses racines, ses métissages, ses souffrances." Selon sa biographie.

Après une période initiatique d'apprentissage où elle se nourrit de différentes influences, elle se lance magistralement dans le portrait, puis reprend à sa façon nerveuse et lyrique le thème de la tauromachie. Sans doute influencée par sa propre vie, elle peint des couples fusionnels, où les membres de l'un appartiennt souvent à l'autre. Dans la même veine, Maria Amaral montre des danseurs de tango, à la fois hiératiques et sensuels.






Maria Amaral

Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 30 juin 1 30 /06 /Juin 14:55

Après les autoportraits nus photographiques, les autoportraits peints.
Il semble que les hommes y soient plus nombreux.
Dans ce cas, évidemment, l'exercice à bout de bras est impossible !
On peut donc travailler devant un miroir et dans ce cas l'image sera inversée, ce qui peut donner d'étranges résultats si le visage ou le corps sont assymétriques. On peut aussi réaliser la toile ou le dessin d'après photo prise par soi-même avec un retardateur ou prise par un tiers.

D'abord rendons hommage à Albrecht Dürer qui est le premier artiste (connu) à se livrer à l'exercice.


ArtSylvie

Christophe Verhung

Laurent Dauptain

David Sharandon

De Chirico

Delphe

Olivox

Pierre Bonnard

Egon Schiele

 Michel Debray - Psychanalyse

Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 29 juin 7 29 /06 /Juin 20:17

Jenny Saville est née à Cambridge en 1970.
Je l'ai découverte en faisant des recherches sur la toile de Courbet : L'Origine du monde, et cela tombe fort à propos car il y a une évidente parenté avec l'oeuvre du maître d'Ornans.
La peinture de Jenny Saville est forte, pleine de chair et de sang. Contrairement à ce que profère un critique, elle ne sent pas la mort, mais la vie, dans ce qu'elle a de plus organique, de plus biologique. Les infirmières, les sages-femmes, les gynécologues me comprendront.
Les amateurs de femmes rondes, fortes ou obèses aussi.
Bref, Jenny Saville est à l'ample ce qu'Egon Schiele est au sec, au maigre. Autrement dit, un maître.
Chapeau bas.




























Autoportrait




Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Images Aléatoires

  • leoneFROLLOdom034
  • GRIS
  • JohnnyPalaciosHidalgo6
  • fesses-ecartees2
  • Supermarche
  • elle macpherson 08
  • COULEUR90
  • 20090914-116605-4
  • Double20.jpg
  • Vanessa17.jpg
  • EXHIBEZ (20)
  • ACRO5
  • miss tic je prete a rire 08
  • Choffet_Line__L_origine_du_monde.jpg
  • Kate_Moss_FreudLUCIAN.jpg
  • Shahabalov
  • 00000681.jpg
  • VinAnmandie
  • BLANCI

Catégories

Derniers Commentaires

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés