Mercredi 6 août 3 06 /08 /Août 22:16


A BIENTÔT

Par Michel Debray - Publié dans : Jours - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 6 août 3 06 /08 /Août 12:03



Les monologues du vagin


par Eve Ensler





Introduction

"Vagin." Voilà, ça y est, je l’ai dit. "Vagin" - je le redis. Depuis que je travaille sur cette pièce, je le dis encore et encore. Je le dis au théâtre bien sûr, dans des facultés, dans des salons, dans des cafés, dans des dîners, à la radio, dans beaucoup de pays. Je le dis à la télé quand on me permet de le faire. Je le dis cent vingt trois fois quand je donne ce spectacle, Les Monologues du vagin, qui est fondé sur les interviews de plus de deux cents femmes à propos de leur vagin. Je le dis dans mon sommeil. Je le dis parce que je suis censée ne pas le dire. Je le dis parce que c’est un mot indicible - un mot qui provoque l’angoisse, la gêne, le mépris et le dégoût.
Je le dis parce que je crois que ce qu’on ne dit pas, on ne le voit pas, on ne le reconnaît pas, on ne se le rappelle pas. Ce qu’on ne dit pas devient un secret et les secrets souvent engendrent la honte, la peur et les mythes. Je le dis parce que je veux pouvoir un jour le dire naturellement, sans éprouver de honte ou de culpabilité.
Je le dis parce que je n’ai pas trouvé un mot qui soit plus général, qui décrive réellement toute cette zone et tout ce qui la compose. "Chatte" serait certainement un mot bien meilleur, mais il véhicule trop de choses. "Vulve" est un bon mot ; plus spécifique. Mais je crois que la plupart d’entre nous ne savent pas clairement ce qu’inclut la vulve.
Je dis "vagin", parce que depuis que j’ai commencé à le dire j’ai découvert à quel point j’étais morcelée, à quel point mon esprit était déconnecté de mon corps. Mon vagin était quelque chose là-bas, loin, très loin. Je vivais rarement en lui, je ne lui rendais même pas visite. Trop occupée à travailler, à écrire ; à être une mère, une amie. Je ne voyais pas mon vagin comme ma ressource essentielle, un lieu de subsistance, d’humour et de créativité. C’était une chose lourde, là, chargée de peur. J’avais été violée, petite fille, et bien que j’aie grandi et que j’aie fait tout ce qu’une adulte peut faire avec son vagin, je n’étais jamais vraiment revenue dans cette partie de mon corps après avoir été violée. En fait, j’avais vécu presque toute ma vie sans mon moteur, sans mon centre de gravité, sans mon deuxième cœur.

Je dis "vagin" parce que je veux que les gens me répondent et ils le font. D’une façon ou d’une autre. Ils ont tout fait pour censurer le mot dans la communication, là où passaient Les Monologues du vagin : dans la pub des grands quotidiens, sur les affiches, sur les billets, sur les enseignes des théâtres, sur les répondeurs où une voix disait seulement Les Monologues ou les Monologues du V.
Et quand je demande : « Pourquoi ? "Vagin" n’est pas un mot pornographique. Ce n’est qu’un terme médical qui désigne une partie du corps, comme "coude", "main" ou "côte". »
On me dit : « Ce n’est peut-être pas pornographique, mais c’est sale. Si nos petites filles l’entendent, qu’allons-nous leur dire ? »
Et je réponds : « Vous pouvez peut-être leur dire qu’elles ont un vagin. Si elles ne le savent pas déjà. Et aller fêter ça tous ensemble. »
Et ils me disent : « Oui, mais nous n’appelons pas leurs vagins "vagin".
-Vous les appelez comment ?
- "Le zizi", "le fri-fri", "le pipi", "la coucounette"… et ainsi de suite. »

Je dis "vagin" parce que j’ai lu les statistiques. Partout, les vagins subissent de mauvais traitements. Des centaines de milliers de femmes sont violées chaque année dans le monde. Cent millions de femmes ont subi des mutilations génitales. La liste est longue. Je dis "vagin" parce que je veux que cessent ces horreurs. Et je sais qu’elles ne cesseront pas tant que nous n’admettrons pas qu’elles existent. Et le seul moyen de le savoir, c’est de permettre aux femmes de parler sans peur d’être punies ou sanctionnées.

Ça fait peur de dire le mot. "Vagin." La première fois, vous avez l’impression de vous écraser contre un mur invisible. "Vagin." Vous vous sentez coupable et en tort, comme si quelqu’un allait vous frapper. Et puis, peu à peu, quand vous avez dit le mot une centaine ou un millier de fois, il vous apparaît que c’est votre mot, votre corps, votre moi le plus essentiel. Vous prenez soudain conscience que toute la honte et toute la gêne que vous éprouviez avant, en disant ce mot, n’étaient qu’une façon de réduire au silence votre désir et de saper votre ambition.
Alors, ce mot, vous commencez à le dire de plus en plus. Vous le dites avec une sorte de passion, une sorte d’urgence, parce que vous sentez que si vous cessez de le dire, la peur va à nouveau s’emparer de vous et vous allez retomber dans le murmure embarrassé. Alors, vous le dites chaque fois que vous le pouvez, vous le placez dans toutes les conversations.
Vous êtes toute excitée par votre vagin. Vous voulez l’étudier, l’explorer, faire sa connaissance, apprendre à l’écouter et à lui donner du plaisir, pour qu’il reste en bonne santé et garde sa force et sa sagesse. Vous apprenez à le satisfaire vous-même, puis vous expliquez à votre amant comment le satisfaire.

Vous êtes consciente de votre vagin tout au long de la journée, où que vous soyez - dans votre voiture, en faisant les courses, à la gym, au travail. Vous ressentez cette partie de vous entre vos jambes, précieuse, superbe, donneuse de vie et ça vous fait sourire. Ça vous rend fière.
Et quand de plus en plus de femmes diront le mot, le dire ne sera plus un problème. Il fera partie de notre vocabulaire, partie de notre vie. Nos vagins seront alors intégrés, respectés et sacrés. Ils feront enfin partie intégrante de nos corps, connectés à nos cerveaux, alimentant nos esprits. La honte disparaîtra et les violations cesseront, parce que les vagins seront visibles et réels et qu’ils seront associés à un discours féminin plein de puissance et de sagesse. Nous avons un long voyage devant nous.

Et ceci, c’est le commencement du voyage. Voici le lieu pour penser à nos vagins, pour apprendre grâce à ceux des autres femmes, pour écouter des histoires et des points de vue, pour répondre à des questions et pour nous en poser. Voici le lieu pour s’affranchie des mythes, de la honte et de la peur. Voici le lieu pour s’entraîner à dire le mot, parce que, comme chacun sait, c’est le mot qui fait avancer et c’est le mot qui rend libre. "VAGIN".


Eve Ensler




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TEXTE INTEGRAL

http://infokiosques.net/IMG/pdf/monologuecomplet.pdf

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 5 août 2 05 /08 /Août 11:48
VoyeurWeb

Celia

Martine75
Par Michel Debray - Publié dans : Formes et lumières - Communauté : Photos érotiques
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Lundi 4 août 1 04 /08 /Août 18:20

On les ré-abolit quand ?


Car l'obscénité n'est pas où on la croit...

L'obscénité n'est pas dans la Vie ni dans le Sexe qui sont sacrés, l'obscénité est dans l'injustice, dans l'exploitation, dans le malheur, dans le profit !

Par Michel Debray - Publié dans : Jours - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 4 août 1 04 /08 /Août 17:59

ça fait du bien... 2000 ans qu'ils nous emmerdent !






AMEN

D'autres images pieuses ICI
Par Michel Debray - Publié dans : Formes et lumières - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 4 août 1 04 /08 /Août 11:52



 "
C’est probablement peu de dire que le peintre Walter Sickert (1860-1942) est méconnu du grand public français, et il en va d’ailleurs plus ou moins de même en Grande-Bretagne . En dehors du monde de l’art, il est toutefois connu des spécialistes d’histoire sociale britannique pour sa série sur les bas-fonds de Camden Town à l’époque d’une nouvelle affaire à la Jack l’Éventreur.
...


On nous dit dans les notes fournies à la presse que Sickert percevait dans les nus présentés au Salon de Paris ou à la Royal Academy des « monstres obscènes », et on le voit donc ici dès sa première incursion dans ce genre prendre le contre-pied total de cette tradition à la fois aseptisée et hypocrite. Comme l’ont souligné à juste titre certains critiques dans la presse britannique, il n’y avait rien de bien nouveau à peindre les milieux de la prostitution après Toulouse-Lautrec – ni même les scènes de violence faites aux femmes dans une chambre à coucher, à la suite du Viol de Degas, artiste dont Sickert se réclamait plus ou moins par ailleurs. Mais comme d’autres l’ont tout aussi justement fait remarquer, c’est dans le traitement et non dans le sujet que Sickert innove : il suffit de comparer la frêle victime (vêtue, de surcroît) de Degas aux opulentes et repoussantes chairs étalées à l’envi chez Sickert.
...


 De retour en Grande-Bretagne en 1905, Sickert s’installe dans un quartier alors en voie de « degentrification » : les demeures bourgeoises construites dans le faubourg londonien de Camden Town au début du XIX e siècle sont morcelées en taudis où logent les immigrés irlandais qu’on a fait venir pour la construction des trois grandes gares quasi contiguës du nord de la capitale, King’s Cross, St Pancras et Euston.
...


C’est là bien sûr qu’on sombre dans le sordide et la fameuse série sur l’assassinat jamais élucidé de la prostituée Emily Dimmock en septembre 1907. Avant de l’aborder, il est bon de savoir que l’imagination toujours fertile de certains auteurs à sensation les a conduits, à force de pseudo-savants recoupements et autres associations de coïncidences, à déclarer que Jack l’Éventreur n’était autre que Walter Sickert. Le seul intérêt de la thèse– mais il n’est pas mince – c’est que la morbidité de sa peinture rend cet audacieux échafaudage de théories vraisemblable. L’affaire de Camden Town (1909), toile acquise par Paul Signac (1863-1935), concentre tout ce qu’un psychanalisme de bas étage peut « révéler » sur la dégénérescence mentale du peintre. Si sur le tableau ce n’est lui le client resté habillé qui regarde les bourrelets fort peu appétissants de la « fille de joie », c’est donc son frère. La scène ne peut susciter de désir érotique que chez un « maniaque sexuel ». Pendant ce temps, c’est ce voyeur de spectateur qui prend en pleine figure les hideux replis caverneux bien mis en évidence entre les cuisses entrouvertes du modèle, ainsi que le répugnant pot de chambre, invisible du client. Qui d’autre qu’un déséquilibré, un malade, le client/peintre, peut prendre du plaisir à avilir ainsi le corps féminin en prenant le spectateur/voyeur en otage de ses nauséabonds fantasmes ? On devine le syllogisme sous-jacent : si Sickert est un tel pervers dans sa peinture, il se pourrait très bien qu’il soit passé à l’acte sous le manteau de Jack l’Éventreur. Cela ne relève même pas de « L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde », car au moins au début le Dr Jekyll avait ses moments d’humanité, que l’on ne voit nulle part dans les sordides chambres à coucher de Sickert. Certes, tous les dessins et études préparatoires qui entourent et illustrent la genèse de cette œuvre maîtresse vont par ailleurs dans le même sens – mais point n’est besoin de faire de Sickert Jack l’Éventreur pour souligner toute la complexité de l’artiste."
...

Antoine Capet - La Tribune de l'art - 2007


Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Sickert
Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
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Dimanche 3 août 7 03 /08 /Août 16:53
Auteurs : Jean Ferrat, Maurice Vandair


Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes

Ils ont tout ramassé
Des beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils peuv'nt gueuler encore
Ils ont le cœur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l'âme toute rongée
Par des foutues idées

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu'on ne les voit jamais que lorsqu'on a peur d'eux
Les anarchistes

Ils sont morts cent dix fois
Pour que dalle et pour quoi ?
Avec l'amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l'air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu'ils peuvent frapper encor

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et s'il faut commencer par les coups d'pied au cul
Faudrait pas oublier qu'ça descend dans la rue
Les anarchistes

Ils ont un drapeau noir
En berne sur l'Espoir
Et la mélancolie
Pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher
Le pain de l'Amitié
Et des armes rouillées
Pour ne pas oublier

Qu'y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et qu'ils se tiennent bien le bras dessus bras dessous
Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout
Les anarchistes

http://www.dailymotion.com/video/x1brp4_leo-ferre-les-anarchistes-live1969_music
Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Dimanche 3 août 7 03 /08 /Août 16:36



(...) Comme est belle cette œuvre de Titien inspirée de la Vénus endormie de Giorgione ! Un dais de vert profond met en valeur le joli minois couronnée d'une tresse de la conquête ravissante du jeune duc Guidobaldo qui passa la commande au peintre pour cette œuvre de haulte graisse. La main gauche de la belle repose nonchalamment sur le triangle sombre de sa touffe, le ventre est rebondi à souhait, les seins ont une tendre fermeté juvénile. Les blonds cheveux retombent en boucles paresseuses sur l'épaule droite de la pseudo-déesse. A droite, un jeune chien blanc et roux dort aux pieds de sa maîtresse nue. Le dais de velours émeraude cache la moitié gauche du décor, mais à droite, au fond de la chambre, une jeune enfant s'affaire dans un coffre entrouvert, sous l'œil altier d'une servante matriarcale au chignon relevé. Tout ici n'est que beauté, luxe, calme et volupté.

Soudain, Louis et Auguste Lumière, abandonnant leur arroseur, dirigent leur objectif vers la radieuse nudité de l'italique beauté, et le tableau s'anime.

Les cuisses de la Vénus s 'évasent légèrement. Ses doigts fuselés écartent suavement les fines badigoinces de la vulve encore sèche. Elle porte son index à la bouche et l'humecte franchement. La belle relève légèrement les jambes qu'elle écarte plus largement et fait glisser le doigt humide sur toute la longueur de sa fente. Peu à peu son sexe se gonfle et se gorge du bon sang bien frais de la désirade. En mouvements circulaires, les doigts caressent la boursouflure adorable des chairs irritées. La main droite retient à peine

quelques fleurs roses. Leurs pétales vont glisser sur les seins, sur le ventre tendu pour aller se loger entre les cuisses pâles. La jouvencelle fait doucement tourner le léger bouquet sur l'odorante vulve tuméfiée. Ça y est ! Les premières mouillures envahissent le vestibule, une glaire blanchâtre ruisselle lentement sur le périnée et vient arroser le petit trou du cul brun entouré de quelques poils châtains. Les fleurs s'imprègnent de la liqueur gluante et s'emperlent de filaments semblables aux toiles d'araignée sous l'ondée. La petite amie du duc gémit doucement et s'agite sur sa couche. Elle remonte haut ses cuisses pleines et jette au loin les fleurs souillées et poisseuses de son jus. Elle caresse à deux mains ses fesses immaculées et vient doucettement griffer sa noisette turgescente avec l'ongle de ses pouces.

Éveillé par les soubresauts de la jolie branleuse, le petit chien s'ébroue et, curieux, vient ficher sa truffe brune sur la vulve rose et trempée. C'est légèrement salé aussi entreprend-il de lécher vigoureusement la viande du devant d'une langue experte et modérément astringente. La jolie damoiselle saisit la tête canine dans sa main et enfonce au plus profond le museau souillé de mucus. La langue du chiot s'active sur les parois ondulées du vagin qui se contracte, l'enserre comme un étau, se sphérise et appelle de tous ses vœux un emplissage immédiat et profond.

La petite fille a enfin trouvé dans le coffre l'objet qu'elle y cherchait. Il s'agit d'un vigoureux godemiché d'ivoire, double et pourvu de harnais, qu'elle confie avec vénération à la servante qui s'est déjà dévêtue et dont les embruns mouillent généreusement les amples esclanges. Elle s'approche du lit où elle s'agenouille, s'enfonce soigneusement l'olisbos dans la trappe, le maintient en bonne et due place grâce aux lanières dont elle se ceint et chasse le chien d'une tape sur le flanc. Vénus geint sa déconvenue car l'animal surdoué lui épongeait parfaitement les sécrétions intimes. Elle a un mouvement de répulsion lorsque l'extrémité froide du simulacre se présente à l'entrée de son verger d'amour.

«Ta main, petite! dit-elle dans un souffle.»

L'enfant est coutumière de ces jeux innocents et elle comprend très vite ce qu'on attend d'elle. Elle allonge ses doigts menus et enfonce guillerette sa menotte senestre dans le coquillage velu. Jusqu'au poignet qu'elle a gracile.

A l'intérieur du creuset, elle pianote, ferme le poing, ouvre ses doigts en corolle, décompte les orgasmes venusiens, émeut le col de l'utérus en papouilles digitales.

La maîtresse de Guidobaldo brame son plaisir jusqu'à l'évanouissement. Lorsqu'elle revient à la surface, le long faussaire d'ivoire glisse dans son ventre sismique en va-et-vient souples et la servante écrase

sa vaste poitrine chaude sur le torse rebondi et agité de spasmes de son heureuse amie.

Pendant ce temps, à même le sol, le tendron imberbe se fait reluire le point secret par le jeune chien dont la verge cramoisie pendouille avec véhémence.

C'est alors que le jeune duc revenant de chasse pénètre dans la chambre de sa bien-aimée et, déçu par une bredouillerie de mauvais aloi, se met à bander comme un cerf à la vue du couple lesbien qui se répand sur les draps de satin blanc. Il jette au loin sa dague, se débarrasse de sa fraise, de son pourpoint, déchire son justaucorps, et encule sans rémission la servante qui hennit sous l'assaut. Doublement fouillée par le vit ivoirin et le chibre ducal, elle tente de désarçonner son inquisiteur ; lui s'acharne, en vain, s'arrache du fourreau culier puis, rageur, jette la baiseuse au pied du lit, avec tout son harnachement phallique. Enfin, il se précipite couilles basses, gland en proue, dans l'antre exaspéré de sa belle.

Ah ! Si Monsieur Titien avait connu le cinématographe !
(...)

Extrait d'AUTORUT DU SOLEIL -Michel Debray)

 Variation de Manet : L'OLYMPIA

Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
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Dimanche 3 août 7 03 /08 /Août 14:36
Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 2 août 6 02 /08 /Août 17:42

La première série
Expressions imagées...

Annie aime les sucettes...


Vivre aux crochets de quelqu'un.


En faire tout un foin.


Être tenu par les couilles.


Mener en bateau.


N'en pas croire ses yeux.


Ne pas perdre la face. (photo Rikki Kasso)


 Rencontre au sommet.


S'adresser au Bon Dieu plutôt qu'à ses seins.


Se le mettre quelque part.


Tirer sur l'élastique. (Photo Rikki Kasso)


Voir rouge.

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Photos érotiques
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  • Michel Debray
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  • 03/11/1945
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