Mardi 9 septembre 2 09 /09 /Sep 12:02


« Lorsque Terry Jones fut ovationné, pendant la diffusion en plein air de La Vie De Brian, nous nous sommes regardés avec Benoît Delépine, on savait qu’on avait réussi notre pari », se souvient Raymond Défossé, co-fondateur du Festival de Quend. Des Monty Python à Groland, il n’y a qu’un pas… de côté.

Car plus qu’un pays imaginaire, Groland est une famille : ses ramifications placées sous la haute autorité de l’autocratique président Salengro, s’étendent du figaresque Francis Kuntz à l’entarteur Noël Godin (secrétaire perpétuel du festival), en passant par le Belge Bouli Lanners (Eldorado) ou le Finlandais Aki Kaurismäkki. Une école (buissonnière) de pensée, où l'autodérision fait loi. Ce qui n’exclut pas un certain sens de l’organisation pour mettre sur pied la 4e édition du Festival Grolandais de Quend, basé dans la plus petite station balnéaire de la baie de Somme (clin d’oeil ironique aux tapis rouges cannois). Au programme ? Une dizaine de longs-métrages, dont le très attendu Louise-Michel, road-movie absurde sur fond de guerre sociale, signé du tandem Delépine-De Kervern (Aaltra, Avida).

Envoyez le bouzin !
Parallèlement aux séances dans la salle du Ciné Pax, de nombreuses projections à ciel ouvert, un festival off (le Off/Short) et un concert de l’Orchestre National de Barbès accueilleront les joyeuses déambulations des Grolandais d’un week-end. Sans oublier la librairie grolandaise où l’on croisera Denis Robert. Présidé par Philippe Katerine, première dame de la présipauté, le jury (Augustin Legrand et sa tente, le dessinateur Pascal Rabaté ou la productrice Sylvie Pialat) décernera l’amphore d’or à un film étrange, drôle ou subversif. « Les trois à la fois, c’est le jackpot ! » s’enthousiasme Raymond Défossé. Alors… viendez !

Thibaut Allemand



FESTIVAL DE QUEND DU FILM GROLANDAIS
du Dredi 18 au Gromanche 20.09, Quend  - Somme


Quend-plage est dans la Somme, sur le littoral picard.

Viendez tertous !

Miss Groland 2007

 

 

Par Michel Debray - Publié dans : Jours - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 6 septembre 6 06 /09 /Sep 15:10

AMOURS PLURIELLES,
le blog de Charlotte et Michel


http://amours-plurielles.erog.fr/


Par Michel Debray - Publié dans : Coeur - Communauté : L'art de s'offrir
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Vendredi 5 septembre 5 05 /09 /Sep 15:08

http://toporetmoi.over-blog.com/

http://www.rolandtopor.net/

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1260


Ce que je sais de Roland Topor.

Il a collaboré aux début de Hara-Kiri. Il était de la bande de Jean-Michel Ribes dans "Merci Bernard" et "Palace". Il a créé le mouvement PANIQUE post-surréaliste avec notamment Arrabal. Le mot "panique" renvoie non seulement à la peur mais surtout au dieu Pan. Topor avait un rire singulier. Il fumait le cigare. Il a écrit entre autres "Mémoires d'un vieux con", tout à fit désopilant (voir Là-bas si j'y suis, lien ci-dessus). Il avait un talent multiforme. Son oeuvre graphique est d'un érotisme angoissé et glaçant parfois. Topor était un mec bien. Topor nous manque.

Je vous renvoie à Wikipédia dont je cite ici un extrait :
"C'est avec Henri Xhonneux que Topor entreprend une adaptation de la vie du marquis de Sade en 1988, présentée au public l'année suivante, au moment de la célébration du bicentenaire de la Révolution Française. L'œuvre, uniquement interprétée par des acteurs en masques représentant des animaux (Marquis) déconcerta et la critique et les spectateurs. Le temps aidant, Marquis est aujourd'hui devenu un film culte."












Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 4 septembre 4 04 /09 /Sep 14:26



J'ai eu l'occasion de voir hier la co-production franco-britannico-autrichienne KLIMT de Raoul Ruiz avec John Malkovich dans le rôle titre. Cet acteur possède en gros trois expressions à son répertoire à l'instar de nombreux comédiens anglo-saxons du reste. Harrison Ford est le mètre-étalon de l'inexpressivité du genre palourde.

La biographie de l'artiste viennois est "onirique" autant dire qu'on n'apprend rien de sérieux sur sa vie et son oeuvre. Le film est ampoulé, lent et confus.

Les peintres sont souvent malmenés au cinéma. On peut faire un sort particulier à La vie passionnée de Vincent Van Gogh de Minelli qui joue à fond le romantisme de l'artiste maudit. Le Van Gogh de Pialat est un film pro domo où l'ex-peintre Pialat règle ses comptes et parle par la bouche de Dutronc.

Edvar Munch et Lautrec mis à part, on voit souvent dans les films qui sont consacrés à des artistes des énormités psychologiques et biographiques tout à fait insupportables. La Femme à la perle, consacré à Vermeer est une belle et pure supputation où l'on appréciera la photographie.

Après un Modigliani joué magnifiquement par Gérard Philipe dans Montparnasse 19 de Jacques Becker, on a pu assister à deux remakes. L'un français avec Richard Berry, sans grand intérêt et un autre, américain qui montre l'opposition supposée entre le "gentil" Modi et l'affreux et communiste Picasso. Une véritable daube.

J'attends avec impatience de voir l'enquête "policière" sur La ronde de nuit peinte par Rembrandt, réalisée par Peter Greeneway, sans doute le cinéaste le plus pictural que je connaisse.

J'y reviendrai de façon plus précise.

Voici ce qu'écrit le Monde des Arts au sujet de Gustav Klimt

"Au cours de l'année 1900, lors de la septieme exposition de la "Sécession", Klimt présente sa toile intitulée " La Philosophie", qui est la première des trois toiles préparatoires avec "La Médecine " et "La Jurisprudence " qui lui avaient été commandées en 1896 pour illustrer les voûtes du plafond de l'Aula Magna, le hall d'accueil de l'Université de Vienne. Il choisit de représenter la philosophie sous la forme d'une sphinge aux contours flous, la tête perdue dans les étoiles, tandis qu'autour d'elle se déroule tous les cycles de la vie, de la naissance à la vieillesse, en passant par les étreintes de l'amour. A gauche, à l'avant plan, la "connaissance" revêt les traits d'une femme fatale fixant de ses yeux froids et sombres le spectateur. Cette toile fait l'objet d'une critique sévère des autorités universitaires qui s'attendaient à une représentation classique du sujet et qui considèrent alors cette allégorie comme une provocation au libertinage et une atteinte aux bonnes moeurs. La critique violente de la presse accuse Klimt d'outrager l'enseignement et de vouloir pervertir la jeunesse . On lui reproche ses peintures trop érotiques, et on s'interroge sur sa santé mentale et sur ses crises de dépression. " Il est trapu, écrit-on,un peu lourd, athlétique... pour allonger son visage sans doute, il porte les cheveux en arrière et rejetés très haut au dessus des tempes. C'est le seul signe qui pourrait faire penser que cet homme est un artiste""



"Peintre dénigré pendant plus d'une dizaine d'années de sa vie, l'oeuvre de Klimt aura été en permanence l'expression d'une référence à l'histoire de la peinture, à  Moreau, Klinger, Hodler, Böcklin, Monet, Seurat, Matisse, ou Rodin, dans ses compositions extrêmement personnelles et originales faites de théatralité, d'antinomies, d'hétérogénéité, tant du point de vue pictural et décoratif, que du point de vue des couleurs. Son oeuvre faite  d'oppositions entre la figuration et l'abstraction, entre allégories et paysages, entre, stylisation et naturalisme, entre hédonisme et scepticisme, entre impressionisme et symbolisme, lui confère une place très particulière dans l' histoire de l'art. Il semble avoir été le génial et prémonitoire précurseur de la crise générale des principes, des valeurs, des idées et du langage artistique qui fût caractéristique du XXème siècle."











Ce qui fait l'érotisme de la peinture de Klimt, ce ne sont pas les corps, mais l'écrin rouge et or, incroyablement chromatique dans lequel l'artiste les enchâsse. Cet écrin, ce décor évoquent le luxe, la volupté et une façon de hiératisme dans la luxure.

On aimerait que les clubs libertins ressemblent à des tableaux de Klimt...

Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 3 septembre 3 03 /09 /Sep 12:03

Nobuyoshi Araki  荒木経惟, né le 25 mai 1940



"Les thèmes de ses photographies sont Tokyo, le sexe et la mort. Tokyo, car c'est sa ville natale. Il considère que la photographie est l'amour du sexe et de la mort. Pour lui, ces deux désirs sont inséparables. Il photographie aussi beaucoup de femmes nues, à commencer par son épouse. Pour lui, la nudité est dans le portrait et non dans le corps. Il photographie aussi des fleurs, métaphore du sexe féminin.

Il indique la date sur chacune de ses photographies. Il signifie que le cliché est un moment du présent, entre le passé et l'avenir.

Il réalise une série de photographie qui se démarque par les déformations apportées aux clichés. En effet, le tirage des épreuves s'est effectué à très haute température. Ensuite, le cliché est refroidit. Ensuite, il est accroché à l'extérieur. Ainsi, il est transformé par la lumière et les intempéries. De ce fait, ses photos sont le produit du temps présent.

Ses travaux lui ont par la suite apporté une grande notoriété auprès du public japonais et international : ses photos, toujours accompagnées de textes sur le mode d'un journal intime et d'un essai, étaient à l'avant-garde des tendances artistiques du moment. Artiste prolifique, il a décliné de nombreuses séries de photos et d'essais, rapidement auréolée d'une atmosphère sulfureuse et de la figure mythique de l'artiste. Après la mort de sa femme, de nombreuses photos de prostituées, de jeunes étudiantes nues, de scènes ouvertement sexuelles ponctuent ses travaux.

Araki a inauguré un genre de démarche photographique inédit, où l'objectif suit au plus près la vie de l'artiste dans une veine auto-fictive agencée avec une grande maîtrise."

-Doc. Wikipedia -



 Des coktails molotov lancés sur le musée de la photographie à Charleroi - 25 septembre 2006



Plusieurs cocktails molotov ont été lancés sur la façade du Musée de la photographie de Charleroi (sud de la Belgique), où est accroché depuis une dizaine de jours un grand nu du célèbre photographe japonais Nobuyoshi Araki, a indiqué la direction du musée.

 Les "deux ou trois" cocktails molotov n’ont occasionné que peu de dégâts, la grande toile tendue sur la façade n’ayant pas pris feu, a expliqué la porte-parole du musée, Cécile Druart, en précisant qu’une plainte avait été déposée.

La photographie visée représente une Japonaise nue, le sexe caché par des plumes, les bras gantés et les jambes gainées de bas noirs (voir reproduction sur cette page). Selon la porte-parole, depuis son ouverture, la rétrospective Araki a suscité des protestations de gens "outrés" par le sujet abordé par le photographe, connu pour ses nus sulfureux.

Des personnes ont dit que c’était honteux et un homme a promis de +casser la gueule+ au directeur", a ajouté Mme Druart.

"On ne peut que s’indigner d’un tel extrémisme qui s’en prend aux images comme dans les pires théocraties", a déclaré dans un communiqué le directeur du musée, Xavier Canonne.

Le responsable estime également "déplorable" que d’autres photographies placardées ces dernières années sur le musée "n’aient pas suscité une telle indignation".

"La guerre, la misère, les mines antipersonnel seraient-elles plus acceptables au XXIe siècle que la représentation d’un corps de femme ?", s’interroge M. Canonne dans ce communiqué.

"Il n’est pas question de se laisser impressionner, de céder à la menace et de retirer cette affiche", a-t-il ajouté.

Source : AFP

Photographie : Nobuyoshi Araki.








J'ai un peu de mal à entrer dans l'érotisme glacé de ce maître japonais.
Dans le domaine des laçages et autres liens, je connais nettement mieux d'un point de vue graphique.
Finalement c'est un érotisme plus solaire qui me plaît davantage...


Par Michel Debray - Publié dans : Formes et lumières - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 2 septembre 2 02 /09 /Sep 12:05
Ce blog est plus graphique que musical. Par essence...

Cela ne signifie pas que je n'aime pas la musique. Elle m'est indispensable. Y compris quand je peins.
Profitons de cette rentrée pour dire tout le bien que nous pensons de LA BOÎTE à MUSIQUE de Jean-François Zygel  sur France 2, émission passionnante et pédagogique au meilleur sens du terme.

Voici pour la reprise du travail quelques notes fraîches dénichées sur VoyeurWeb.




Par Michel Debray - Publié dans : Formes et lumières - Communauté : Photos érotiques
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Lundi 1 septembre 1 01 /09 /Sep 11:51
François Benveniste se définit lui-même comme "photographe amateur forcené"...

Être forcené - fors le sens, hors du bon sens - est un mot fort.
Pourtant, il existe un vrai amour du corps féminin en mouvement chez Benveniste
.




http://www.fbenveniste-photos.com/page-accueil.php
Par Michel Debray - Publié dans : Formes et lumières - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 29 août 5 29 /08 /Août 19:10

Nous sommes au moins deux !






César Gargafi n'a pas de site propre et son oeuvre est peu visible sur le Net. C'est par hasard que j'ai découvert ses oeuvres.

Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 28 août 4 28 /08 /Août 11:50

"Les poulpes ou pieuvres sont des céphalopodes (ou poulpoïdes) de la famille des octopodidae. Ces animaux se caractérisent par leurs huit tentacules (ou bras)— pouvant comporter chacun jusqu'à plus de 200 ventouses — et leur relative intelligence, la seconde du monde aquatique après celle des dauphins. Le corps est entièrement mou hormis un bec comparable à celui du perroquet. Certaines espèces ne vivent que six mois. La pieuvre géante peut vivre cinq ans si elle ne se reproduit pas."

"Le mot poulpe vient du grec polypos, qui signifie plusieurs pieds.

"Le mot pieuvre est d'origine plus récente et est introduit en 1865 dans la langue française par Victor Hugo dans son roman Les travailleurs de la mer. Le mot est emprunté du vocabulaire jersiais de pêcheurs entendu lors de son séjour sur l'île Anglo-Normande. Il supplante rapidement le mot poulpe dans l'usage courant. Son succès est tel, qu'il est repris en italien avec le mot piovra."


"Le Poulpe est une collection de romans inaugurée en 1995 par Jean Bernard Pouy avec La Petite écuyère a cafté. On y suit les aventures de Gabriel Lecouvreur dit "Le Poulpe" à cause de ses longs bras. La série, publiée aux Éditions Baleine est écrite par un auteur différent à chaque épisode. Elle utilise différents supports : romans, bande dessinée et, en 1998, le cinéma. Certains tomes ont été réédités par Librio."

Voilà quelques éléments donnés par Wikipédia.

Le poulpe ou pieuvre a des propriétés gustatives intéressantes au même titre que le calamar (servi dans une sauce à l'encre, avec une polenta, huuuummmm !) mais il a aussi inspiré les artistes.

Sources inconnues

Hohusaï

LaRossie

LaRossie, artiste mutliforme
Son site : http://www.larossie.com/


Certains peuvent aller loin dans leurs amours céphalopodophiles...

Par Michel Debray - Publié dans : Insolite - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 27 août 3 27 /08 /Août 12:53

Cela n'a rien à voir avec l'actualité. Je me fous des animosités caucasiennes et d'autres lieux sauf qu'à force de recréer des entités nationalistes de par le monde on risque de provoquer des guerres intestines pour cinq-cents ans...

Bref, avec sa bonne tête d'alcoolique Oleg Timchemko réalise de bien belles choses dans un style oriental que voici.

Si j'avais du fric, il y a belle lurette que j'aurais investi dans la peinture de l'ex-bloc soviétique car s'ils n'avaient pas toujours la liberté de faire de l'art con et temporain les artistes "socialistes" "fonctionnarisés" recevaient une solide formation technique ce que n'ont pas toujours les trissotins et les tartuffes de l'art moderne, post-moderne et conceptuel occidental.

Voilà c'est dit.




Oleg Timchemko n'a pas de site spécifique, son oeuvre multiple est visible sur plusieurs sites et blogs. A vous de chercher si cet artiste vous intéresse.

Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
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  • Michel Debray
  • Le blog de Michel Debray
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