Mercredi 16 avril
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13:57
AMES est une éudiante en arts plastiques.
Elle a un sacré coup de crayon et un sacré talent;
Elle aime Egon Schiele, moi aussi.
Son blog :
http://sushi-moon.blogspot.com/
Monotype de AMES
Par Michel Debray
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Mardi 15 avril
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17:35
LA VÉNUS D'URBINO, par LE TITIEN - 1538 - Musée des Offices à Florence
Il est très difficile de parler de cette toile après l'auteur d'Autorut du Soleil (Buchet-Chastel, 1982) car il y a
consacré quelques pages définitives. Là, on peut parler d'une vraie composition. Trois parties. Le décor est partagé en deux. A gauche la masse sombre d'une cloison ou d'un paravent. A droite une
perspective. Une servante, une enfant qui fouille dans un coffre. Une fenêtre sur l'extérieur. Au premier plan, Vénus, nue. La main posée sur le pubis où convergent toutes les lignes. Le centre
de la toile, c'est le sexe de cette jeune beauté à deux doigts (!) de s'astiquer la mandoline.
Le Titien avait reçu commande d'un portrait érotique de la jeune maîtresse du duc de Guidobaldo.
Si les amants modernes passaient de semblables commandes aux artistes contemporains, il y aurait moins de peintres maudits qui noircissent le paysage de leurs jérémiades. Je ne vais pas vous
faire un dessin…
Par Michel Debray
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Mardi 15 avril
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17:30
LE NOMBRIL
Centre de gravité du corps, il partage avec les lombes le privilège de servir de frontière entre les parties hautes, nobles, spirituelles et les zones basses, honteuses et
excrémentielles. Cicatrice primitive, l'ombilic est un petit joyau qu'un praticien pressé peut avoir mutilé à jamais dès les premières minutes de la vie. Un nombril convexe, boudiné,
tire-bouchonné, torché comme un petit étron rosâtre est une insulte à la beauté. Le nombril, comme le pavillon de l'oreille, comme la fine floraison des nymphes doit être délicatement ourlé au
creux d'un écrin de préférence ogival. Le contact ombilical peut être extrêmement excitant ou au contraire douloureusement pervers. L'endroit est sensible. Il fut, lors de la vie utérine,
l'équivalent de la bouche et de l'anus et de bien plus encore. Qui sait ce qu'il charria de sang, de nutriments, de poisons, de sentiments, d'espoirs et de peurs, d'énergie et de mort ? L'ombilic
est un volcan éteint. Mais il n'a rien oublié de ce qu'il fut. On aura soin de ne point le solliciter directement mais d'exciter d'abord son antipode, au creux des reins. Là, la pilosité est
duveteuse, infiniment douce. Les attouchements et les baisers doivent être d'une extrême délicatesse. Le massage en surface de l'admirable cambrure assouplira tout le corps, détendra les muscles,
dissipera les contractures dues au stress. Alors, précieusement retourné, le corps posé sur le dos pourra recevoir l'hommage au nombril. La langue, ici, joue une partition rare et difficile.
Nulle insistance déplacée, nulle gaucherie malsaine : il est plus difficile de faire vibrer un ombilic que de faire chanter un clitoris qui, en dépit de toute une mauvaise littérature, est un
petit organe charmant, dévoué, sans problème et presque toujours prêt à rendre service.
Ecrit le 23 Avril 1995,
jour du premier tour de l'élection présidentielle, dont, avec votre permission, je me branle...
Par Francis Eponge - (Pcc : Michel Debray)
Par Michel Debray
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Mardi 15 avril
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17:19
Il est flou Afflelou !
Visite de Dan & Guy Ferdinande.
Les deux Danielle(s) en promenade. - Photo Guy Ferdinande
Par Michel Debray
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Lundi 14 avril
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15:09
LE TROU DU CUL
Son évocation comble l'enfanceau et son caca-boudin, le giton passif comme l'homme de bien dans sa maturité, le sage vieillard comme l'hermaphrodite aux sens énervés. Véritable étoile
naine effondrée sur sa propre masse, pulsar sur lequel tournoie le pal de l'Univers, trou noir par lequel s'échappe l'espace-temps et dont nullre lumière ne s'évade, le trou du cul relève de la
géométrie fractale avec ses plis rayonnants, véritable rose des vents, aussi singulier pour chaque être que l'empreinte digitale ou le code génétique. Le moulage du trou du cul marque dans la
cire, la glaise, le plâtre ou le bronze comme un indice irréfutable de la Divinité. La perfection s'impose aussitôt. Le trou du cul se situe au niveau subliminal du Taj-Mahal, du Saint-Graal et
du camembert Lepetit. D'une saveur qu'on dit poivrée, il peut évoquer l'arrière-goût d'un Pommard d'une grande année. L'accès au trou du cul constitue en soi un parcours initiatique. Par
nature caché, il peut apparaître tel une Sainte-Vierge au détour d'un bosquet à une bergère bégue et pubéreuse. Auréolé d'une pilosité discrète ou abondante, il est le point de symétrie du double
globe fessier. La partenaire (ou le complice, si l'on est adepte des jeux homophiles) positionnée en levrette offre au regard émerveillé une vision proche du paradis. Rien n'est plus émouvant
qu'un cul ainsi offert, ouvert, chaleureux, prêt à l'empoignade par les anses d'amour que sont les hanches. Les palpitations de l'anneau mystique sont comme un appel muet, une exhortation de
carpe, un souffle de cratère, un soupir d'ange. Un nain s'aidera d'un tabouret pour être à bonne hauteur ou se tiendra debout pour mettre son nez dans les affaires de l'autre. Un géant
s'agenouillera, creusera une fosse ou élèvera la couche au niveau de son vit tendu. Il ne faut point tarder. La posture ne souffre pas d'atermoiement. L'encaldossage doit être tendre mais sans
faiblesse, vigoureux mais non brutal, ample et souple mais non envahissant. A ce jeu, les velléitaires, les exaltés, les forcenés, les bouffons, les aventuriers de l'extrême, les
maniaco-dépressifs, les économiquement faibles, les déclassés, les tristes sires, les spéléologues rentrés, les haineux, les brouillons, les enchiffrenés, les bavards impénitents seront
assurément perdants.
Par Michel Debray
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Lundi 14 avril
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14:51
"Voltaire Follies" se joue en ce moment au Th. De l'Œuvre (Rue de Clichy - Paris) : décapant, pessimiste mais drôle, excellemment interprété, Monsieur AROUET, l'exilé de Ferney eût
apprécié.
Pas d'érotisme ici mais une critique acerbe et drôle par quatre comédiens excellents de la religion, des religions. Or celles-ci furent toujours contraignantes et exercèrent outre de sanglantes
exactions et des crimes odieux contre le corps et l'esprit une censure qu'il ne faut jamais omettre de combattre.
On retrouvera les thèses voltairiennes dans l'indispensable
Traité d'athéolgie de Michel Onfray.
Voltaire est toujours d'actualité. Cette pièce le prouve et redonne envie de lire l'un des philosophes du Siècles des Lumières.
Effet d'optique : Voltaire par Salvador Dali.
Par Michel Debray
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Lundi 14 avril
1
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10:45
En
ligne sur le web, les Mémoires d'une geisha... pour ceux qui aiment.
http://www.dailymotion.com/video/x12lg_memoires-dune-geisha-1-mars-2006
Moi c'est Gong Li que je trouve magnifique...
Même si ce qui est chinois n'est pas très bien vu en ce moment, j'ai toujours eu pour les beautés de l'Empire du Milieu et plus génralement de l'Asie une grande admiration...
Dans mes souvenirs d'adolescent, je revois le film hypersentimental des années 60 : LE PETIT MONDE DE SUZY WONG avec Nancy Kwan et William Holden...
Mon intérêt pour Emmanuelle Arsan doit autant à son talent qu'à sa beauté eurasienne... Mais j'y reviendrai...
Par Michel Debray
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Dimanche 13 avril
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19:30
Maïna est belle, libre, de partout et quand elle le veut, de nulle part...
Voilà ce qu'elle écrit sur son blog et c'est absolument alléchant car elle se dévoile tout en brouillant un peu les pistes du mystère :
"A la fois vierge folle et vierge sage, femme et enfant, aventurière et bourgeoise, Maïna est avant tout cosmopolite. Maïna est éditrice
de livres en Afrique et ailleurs, de Djibouti au Congo, de la Tunisie au Liban, de l’Ethiopie au Niger.Elle est aussi..."
Son blog
Par Michel Debray
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Dimanche 13 avril
7
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/Avr
18:45
"Edvard Munch est sans doute le peintre que l’on peut considérer comme à l’origine de l’expressionnisme. Munch est connu du grand public pour le très célèbre tableau “Le cri”. Ce que l’on
sait moins c’est qu’il existe quatre versions du cri, sans compter les gravures. Munch a pratiquement toujours travaillé par série, refaisant ses tableaux à trois ou quatre exemplaires. Bien
d’autres de ses tableaux méritent notre attention.
La peinture de Munch n’est pas très réjouissante, la maladie et la mort y sont présentes d’une manière récurrente. Difficile de lui en vouloir, sa mère meurt de la tuberculose alors qu’il a à peine
cinq ans. Sa sœur aînée va mourir elle aussi, victime de phtisie, sa deuxième sœur est atteinte de dépression, son frère Andréas décède quelque temps après son mariage. Lui-même sera malade presque
toute sa vie."
ART MANIAC - un site sur l'art très intéressant par BMC et La Muse
La rencontre réelle avec l'oeuvre d'Edvard Munch que je connaissais par des livres sur la peinture nordique remonte vraiment à 1976 avec la sortie du film de Peter Hotkins sur le peintre
norvégien.
L'angoisse de vie et de mort chez les Expressionnistes scandinaves et germaniques comme
Egon Schiele, Gustav Klint, Ensor trouve chez moi
à l'époque une profonde résonnance.
C'est effectivement une peinture dont on pourra dire : "Je ne mettrai pas ça dans ma salle à manger".
Comme disait Léo Ferré : "La lumière ne se fait que sur les tombes"...
Par Michel Debray
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Dimanche 13 avril
7
13
/04
/Avr
18:31
Elles
ont nom Agata, Fabianna, Laetizia, Fiorentina, Anna, Chiara, Carolina, Lorena, Michela, Valentina. Elles sont femmes de Méditerranée. Franca, Alba, Pipistrella, Barbara, Clorianna, Federica, Brina,
Fiora. Mais ce n’est là qu’une modeste énumération. Et la liste de celles qui sans cesse happent le regard de l’artiste est sans fin. Tout comme est inépuisable le nombre de celles que croise
l’objectif du photographe. Chaque femme est un monde. Chacune d’elles unique au monde. Et Guidu Antonietti di Cinarca est ébloui par cette inépuisable diversité. Qu’il tente d’intercepter à la
volée, en captant ici un profil, là une épaule, ici encore une chevelure ou un regard.
De ce que chacune d’elles détient en propre. Double regard au moins que celui du photographe. Qui surprend et capture, caché derrière son objectif, une expression, une moue, un sourire,
un geste, le jeu de séduction de celle qui se trouve ou se place, un fugitif instant, dans sa ligne de mire. De celles aussi qui « posent » et s’exposent à son regard d’esthète.
Angèle Paoli
Par Michel Debray
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