Je rappelle que les oeuvres ci-dessous ne sont pas des photos mais des peintures...





Autres artistes ICI
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Les photos de nus féminins devant une fenêtre n'évoquent pas seulement une forme d'exhibitionnisme volontaire ou non, discret ou ostentatoire, mais offrent aux regards les variations d'ombre et
de lumière ainsi que de jolis jeux de nuances liées à la température de couleur.
En effet, la lumière artificielle projette sur la chair des couleurs chaudes dans les jaunes orangés tandis que la lumière du jour apporte son lot de bleu et de mauves.
Les précédentes photos sur ce thème sont ICI.
La plupart des photos ci-dessus proviennent de http://www.voyeurweb.com/
Anne
http://blog.voissa.com/desir-des-yeux/index.php
Helenxxa
Natasha : http://m_debray.club.fr/NATASHA/index.htm
Claire Pompompidou
Stafina : http://www.stafina.fr/blog/
Véro
Guannadi Ulibin est un peintre qui place ses beautés à la précision photographique dans des paysages de science-fiction, ce qui rend des ambiances, des atmosphères
extrêmement troublantes.
Corps impeccables de jeunes femmes, parfois de cyber-nanas, ombres longues et lumière orangée de fin d'une jour sur une improbable planète, aéronefs enfouis dans les sables...
Guennadi Ulibin est un créateur d'univers...
Son site en espagnol est ici : http://www.ciberjob.org/ulibin/index.htm
Parfois, en regardant une photo de charme - professionnelle ou d'amateur - ce qui séduit avant les appas, c'est le regard du modèle, intense, qui vous fixe et
parfois vous défie. Il arrive aussi qu'il se dirige vers un point qui vous est inconnu, ajoutant au mystère paradoxal de la nudité.
A la question : "Que montres-tu volontiers de toi ?", une femme m'a répondu : "Mes dents !". C'était ironique et bienvenu. Une autre m'a dit : "Mon âme..." Et c'était autrement troublant.
"Regard, le miroir de l'âme" dit le célèbre "cliché'...
Et il est vrai que même sous l'oeil cyclope de la caméra ou le voyeurisme constitutif du peintre, la femme la plus nue entrouvre parfois, entre les persiennes de ses cils, le labyrinthe de ses
pensées...
Autant que les courbes des hanches, que le galbe des seins, que le ligne des jambes, que l'ourlé du sexe, j'aime les regards des femmes...
Dina Vierny est née en 1919, dans la province russe de Bessarabie, et est arrivée en France en 1925, avec ses parents, musiciens
juifs, révolutionnaires de 1917, qui ont eu la bonne idée de quitter les terres où s'installait le stalinisme.
De cette très belle jeune fille qui fréquentait les milieux de l'avant-garde on disait qu'elle était un "Maillol" vivant. Et, en 1934, le sculpteur, désireux de la rencontrer lui écrit ces
quelques mots: "Mademoiselle, il paraît que vous ressemblez à un Maillol et à un Renoir, je me contenterai d’un Renoir."
Après quelques hésitations et refus, Dina Vierny finit par rencontrer Maillol, mais ne l'ayant jamais vu, s'adresse d'abord à la barbe blanche la plus digne de l'assistance. C'est la barbe de Van
Dongen... "Et c'est dans un éclat de rire général que je suis entrée dans la vie de Maillol...", racontait-elle avec dans la voix ce rire qu'elle devait encore entendre.
Elle est alors entrée dans la vie de Maillol, et Maillol est entré dans sa vie. Pour une dizaine d'années et pour l'éternité: "On se voyait tout le temps et c’était l’amusement au quotidien",
dira-t-elle plus tard.
Elle pose pour lui pour des séances de trois heures, payées 10 francs de l'heure...
Au début, elle reste habillée, et c'est elle qui va proposer au vieux sculpteur timide de laisser tomber ses vêtements "parce que le nu est plus pur que tout". On peut entendre (un peu) Dina
Vierny raconter cette belle histoire dans l'entretien que la radio en ligne NPR a diffusé le 29 décembre 2008, avec malheureusement une traduction un peu envahissante.
Les images qui suivent ne sont pas des photographies mais des peintures (acryliques ou à l'huile).
Son site officiel est là ; http://www.eduardofiel.com/
en anglais ou en portugais : Eduardo Fiel est brésilien.
D'autres artistes hyperréalistes trouveront leur place ici.
L'hyperréalisme pose la question : A quoi bon tant de travail, tant de talent pour parvenir à la précision de la photo ?
L'hyperréalisme est une sorte de réponse tranquille et maîtrisée à l'abstraction, véritable nouvel et insupportable académisme de l'après-guerre et il s'oppose à la condamnation de Duchamp envers
les "intoxiqués de la térébentine"...
Autant dire que ce genre (comme le trompe-l"oeil) exige un "métier", un savoir-faire que les "abstraits" et autres "installateurs" et "performeurs" n'ont pas.
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