Vendredi 15 mai
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14:41
Par Michel Debray
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Publié dans : Cybermodèles
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Mercredi 13 mai
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/05
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17:11
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulut rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
A ces timides amoureuses
Qui restèrent silencieuses
Et portent encor votre deuil
A celles qui s'en sont allées
Loin de vous, tristes esseulées
Victimes d'un stupide orgueil.
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
Antoine Pol
Texte chanté par Georges Brassens.
http://www.voyeurweb.com/
Par Michel Debray
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Publié dans : Formes et lumières
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Mercredi 13 mai
3
13
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17:02
L'art de la danse est l'art du corps par excellence.
La Québecoise Marie Chouinard met le corps en majesté, même par des chemins détournés.
Si vous n'avez jamais vu un spectacle de danse, offrez-vous cela au moins une fois. Vous ne perdrez pas votre temps...
Par Michel Debray
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Publié dans : Volumes
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Lundi 11 mai
1
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/Mai
15:47
Elle et moi - par Carole
Il y a de ces moments oû la tigresse qui est en moi émerge à la défaveur de la "sainte-ni-touche" qui s'éfface.
En fait elle ne s'efface pas, elle se laisse hypocritement tenter par les délices d'une évasion, d'une transgression des rêgles. Elle s'éfface pour mieux contourner les bienséances du conformisme
ambiant. Elle se lache enfin pour se réfugier dans les délices d'un plaisir longtemps refoulé, rejeté ou ignoré. Être femme est une chose, jouir de ses atouts sans subir les aléas de sa fragilité
en est une autre. Ce n'est pas seulement une affaire de désir mais c'est aussi des opportunités qu'elle sait trés mal saisir.
La tigresse, elle, est différente. Non seulement elle s'impose mais aussi elle s'expose. Elle s'exhibe pour mieux se voir dans le miroir fantasmatique de l'autre. Cet autre qu'elle recherche et
qui la trouve. Elle se dévoile à lui pour mieux l'avoir en elle. Elle offre les fruits dont elle jouit. Elle se donne en se laissant combler. Elle se fait reine et une fois conquise elle offre
son royaume. Elle aime s'ouvrir pour mieux être explorée et elle explore toutes les joies de sa découverte.
Elle est tigresse mais comme une chatte elle se tortille et se laisse caresser. Les caresses la troublent pendant que son corps s'épanouit. Elle vit à travers lui et dévoué il vibre pour elle.
Les plaisirs de sa chair nourrissent son âme de femelle et la voracité de son appétit entretient les fibres de sa féminité. L'un séduit pendant que l'autre se fait séduire. Ensemble ils vivent et
sans retenue ils jouissent.
Quand la tigresse émerge, moi je prends peur. Car j'ai peur de moi plus que de l'autre. La tigresse qui est en moi me fait trembler car malgré moi elle sait ce que je nie. Elle n'ignore pas ce
que je fais mais elle veut faire ce que moi je veux ignorer. Elle veut faire la paix mais elle m'impose d'être moi. Moi j'ai peur d'elle car elle en moi serait moi et moi je prend peur dés que je
me vois en elle. Si elle était moi je ne serais sans doute pas là à me faire passer pour elle. Car sans elle je ne serais que moi et elle sans moi ferait de moi celle que je ne saurais être.
Carole
TEXTES PRECEDENTS
Par Michel Debray
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Publié dans : Mots
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0
Lundi 11 mai
1
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/05
/Mai
15:25
"Bonjour,
Merci pour vos photos en d’information de vos
blogs!
En annexe notre première série…
Quelles images sont votre
intéresse ?
Bises,
Tanja et Rudy"
MERCI POUR CES BELLES PHOTOS !
Par Michel Debray
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Publié dans : Cybermodèles
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0
Lundi 11 mai
1
11
/05
/Mai
15:17
"Bonjour à toi Michel,
Ton blog est magnifique, et nous avons envie de te confier quelques modestes photos.
Bisous
PhiletMarie"
MERCI A VOUS
Par Michel Debray
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Publié dans : Cybermodèles
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1
Lundi 11 mai
1
11
/05
/Mai
15:10
Par Michel Debray
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Publié dans : Jours
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0
Lundi 20 avril
1
20
/04
/Avr
19:03
Parlé:
Savez-vous que c'est la première fois que nous nous séparons
depuis que c'est arrivé ?
Remarquez que ça ne fait que quinze jours !...
Evidemment quinze jours ce n'est pas très long...
Mais songez tout de même à ce que ça fait d'heures !...
Puisque vous partez en voyage
Puisque nous nous quittons ce soir
Mon coeur fait son apprentissage
Je veux sourire avec courage
Voyez j'ai posé vos bagages,
Marche avant, côté du couloir
Et pour les grands signaux d'usage
J'ai préparé mon grand mouchoir
Dans un instant le train démarre
Je resterai seul sur le quai
Et je vous verrai de la gare
Me dire adieu là-bas avec votre bouquet
Promettez-moi d'être bien sage
De penser à moi tous les jours
Et revenez dans notre cage
Où je guette votre retour.
Parlé;
Voilà, je vous ai trouvé une bonne place dans un compartiment
où il y a une grosse dame et un vieux curé avec une barbe blanche.
Et puis je vous ai acheté deux livres...
Le premier, c'est la vie des saintes...
Et l'autre, c'est l'exemple de bienheureuse Ernestine...
Cela vous plaît ?
Puisque vous partez en voyage
Vous m'avez promis ma chérie
De m'écrire quatorze pages
Tous les matins ou davantage
Pour que je voie votre visage
Baissez la vitre je vous prie
C'est affreux je perds tout courage
Soudain je déteste Paris
Le contrôleur crie : "En voiture"
Le cochon il sait pourtant bien
Que je dois rester, mais je jure
Que s'il le crie encore une fois, moi je viens
J'ai mon amour pour seul bagage
Et tout le reste je m'en fous
Puisque vous partez en voyage
Ma chérie... je pars avec vous
|
Mireille et Jean Nohain
|
..
Agnès et Marc
Betty
Betty et Patrice
Béa
Natasha
Jocelyne
AUTRES VOYAGEUSES
Par Michel Debray
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Publié dans : Jours
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Samedi 18 avril
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/Avr
13:15
Nina Hagen naît Catharina en 1955 du « mauvais » côté du mur à Berlin Est de parents tous deux artistes : son père Hans est scénariste et sa mère Eva actrice. Ces deux là se séparent alors
qu’elle n’a que deux ans mais la relève artistique du père est assurée par son remplaçant dans le cœur d’Eva Hagen : le poète dissident Wolf Biermann qui influencera grandement Nina. Nina étudie
jusqu’à ses 16 ans, âge auquel elle décide d’intégrer l’école gouvernementale d’acteurs. Elle rêve d’embrasser la même carrière que sa mère mais échoue au concours d’entrée. Du coup elle s’exile
un temps en Pologne et devient chanteuse dans un groupe au sein duquel elle reprend la plupart du temps les hits de
Janis Joplin et
Tina Turner. Avec ce bagage en poche elle retourne au pays où elle fonde la formation Automobil avec qui elle interprète son mythique morceau « Du hast den Farbfilm
vergessen ». Un petit passage par le groupe Fritzens Dampferband et Nina se voit obligée de s’exiler à Berlin Ouest en 1976. En effet son beau père Wolf devenu indésirable du côté Est du mur se
voit contraint au départ et sa petite famille avec. Une fois de l’autre côté du bloc, Nina Hagen en profite pour se rendre en Angleterre et rejoint la scène punk londonienne. Quand elle revient à
Berlin, elle monte un nouveau groupe et enregistre « Nina Hagen Band », son premier album qui dévoile au grand jour son charisme, son talent et sa voix hors norme. Sur son second opus sorti en
1979 « Unbehagen », elle interprète « African Reggae » titre chanté en Anglais qui deviendra l’un de ses plus gros tubes. L’album sera sacré disque d’or dans plus de 13 pays. Lasse de changer
sans cesse de groupe, Nina se lance en solo. Ses débuts sont marqués par la sortie de « NunSexMonkRock », son installation aux Etats-Unis, sa conversion au bouddhisme et la naissance de sa fille,
Cosma Shiva. En 1983, elle enregistre « Angstlos », produit par le précurseur des musiques électroniques
Giorgio Moroder, contenant le tube « New York/NY ». De plus en plus déjantée, Nina Hagen profite de ses
apparitions publiques pour parler de Dieu, des extraterrestres, du droit des animaux, de politique mais pas du tout de sa musique. Et pourtant elle fait paraître en 1985 « Nina Hagen in Ekstase »
qui sera suivi d’une tournée internationale. Nina Hagen, installée à Paris avec Cosma Shiva, donne naissance à un fils, Otis, en 1990. En 1991, elle reprend déjà la route pour la sortie de son
nouvel album : « Street » qui sera suivi de plusieurs disques plus ou moins mystiques, au premier rang desquels « Om Namah Shivay », un album de chants indiens uniquement vendu sur son site
Internet en 1999. En 2003, Nina Hagen se tourne vers le passé en reprenant 12 standards du jazz avec « Nina Hagen Big Band Explosion » suivi en 2006 de Nina Hagen & Capital Dance Orchestra,
son dernier album en date où elle revisite les chansons populaires allemandes et internationales des années 30.
http://musique.fluctuat.net/nina-hagen.html
Par Michel Debray
-
Publié dans : Coeur
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1
Jeudi 16 avril
4
16
/04
/Avr
17:13
Par Michel Debray
-
Publié dans : Formes et lumières
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