Un certain nombre de choses que je sais d'elles ( Pour Carole)
Celle-ci, comme sa mère, fait la vaisselle en tablier avachi mais se fait prendre par derrière, vêtue d’un seul tee-shirt, sur un balcon donnant sur
la rue où elle sourit aux passants en étouffant un râle plaisir.
Celle-là est mère d’élève et commente âprement avec la maîtresse le livret scolaire de son fils, les poils du pubis encore collés par le coït rapide mais délicieux qu’elle vient de partager avec son mari fiévreux et alité mais doté d’une trique brûlante.
Cette autre donne sa carte bleue à la caissière du supermarché où elle s’est un peu exhibée dans les travées en choisissant des brisures de riz pour son serin. Elle porte une jupe courte et des bas autofixants. Comme elle a les yeux brillants, la caissière la dévisage et elle rougit en cherchant sa carte de fidélité…
Celle-ci s’occupe de sa vieille mère qui décaroche un peu mais prend le temps de répondre aux coups de téléphone brûlants de son amant qui lui envoie une photo de sa bite érigée sur son portable. A la vue de l’organe désiré, elle a une brusque contraction du vagin.
Celle-là s’aperçoit au dernier moment qu’elle est en train de torcher le nez de son petit dernier avec un mouchoir en papier dans lequel elle vient de s’essuyer la chatte après une saine lecture masturbatoire.
Cette autre reçoit un client dans son bureau tout en jetant un œil sur une mini-vidéo muette de sodomie qu’elle passe en boucle sur son ordinateur.
Celle-ci achète des aubergines et des concombres sans penser à mal le moins du monde et ne se surprendra à penser se faire enculer par ces légumes qu’au moment-même où elle les tranchera pour la salade ou un masque de beauté.
Celle-là vient de recevoir un nouveau lave-linge et décide tout à trac de s’asseoir dessus en amazone au moment de l’essorage non sans avoir introduit en elle ses boules de geisha. Elle tombera en pâmoison au moment du freinage du tambour.
Cette autre déguste son carpaccio de coquilles Saint-Jacques en jouant avec son pied gainé de soie et sous la nappe du restaurant sur la bosse durcie de la braguette de son commensal.
Celle-ci porte des pulls ras-de-cou en ville et se caresse entièrement nue sur son siège de passagère sur l’autoroute des vacances.
Celle-là a une voix de femme-enfant et hurle comme une chanteuse de flamenco lors d’un divin cunnilingus.
Cette autre jardine accroupie, la fente sciée par le fil de son string et prend un malin plaisir à arroser ses semis avec ses jus intimes.
Elles sont romantiques, amoureuses, maternelles, dévouées…
Elles peuvent être fougueuses et chiennes dans le désir et le plaisir.
Elles peuvent se résoudre à jamais à l’abstinence.
Elles peuvent se laisser aller à la débauche.
J’aime toutes ces femmes.
M.D.
SabrinaNovembre 2024 | ||||||||||
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