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En règle général ce qui est sur blog me plaît : j'ai cherché, parfois trouvé au hasard, et je vous en fais profiter.
Pour une fois, je vais présenter ici ce qui ne me plaît pas, notammant en terme de technique photographique. Les modèles ne sont pas en cause : les modèles ne se voient pas, sauf en cas
d'autoportraits dont les conditions de réalisation ne sont pas souvent faciles. Une exception : je n'accorde aucun crédit aux seins siliconés car ils sont aussi stéréotypés que les nez ou les
objets manufacturés.
Le responsable d'une photo sans intérêt, mal cadrée, vulgaire c'est toujours le photographe.
La plupart des clichés montrés ici sont des oeuvres d'amateurs.
Il n'empêche, on peut au moins tenter de frôler l'excellence : cela aiderait à l'embellissement de la sphère érotique planétaire
La soubrette... Que certains en tiennent
encore pour ce déguisement ancillaire me dépasse un peu. Là, il ne s'agit pas de technique mais de thématique. Les "mères Noëlle" à bonnet rouge et à mini houppelande nuisent à mon potentiel
spermatoire au même titre que les robes de mariées. A tout prendre je préfère les bonnes soeurs salaces...
La robe de dentelle transparente. Bien. Le visage est coupé (assumez vos
envies, vos fantasmes, votre sexe et dîtes merde aux censeurs !), la posture est figée, statique (une image ne vaut que pas son mouvement, son aspect graphique, ses lignes de force), la ligne de
"transparence" de la robe pourrait être une belle médiane découvrant le pubis : elle est légèrement décalée à droite et c'est dommage, vous savez comme les les bas à couture mal ajustés où la
couture précisément part en méandre !
Bref, fausse bonne idée puisqu'il faut faire effort d'attention pour découvrir la nudité.
Attention, ce qui est excitant pour les protagonistes sur un moment d'intimité érotique peut ne pas l'être du tout pour les spectateurs étrangers...
Le raccourci. Cette photo me pose d'autant plus de questions qu'elle semble
avoir été "inversée" en miroir. Je m'explique : dans un racourci normal le premier plan est plus long, plus large, en l'occurence les pieds, à cause de la perspective un peu exagérée du grand
angle. Le deuxième plan : la tête, paraît plus petit, plus éoigné.
Regardez bien. Ici, c'est l'inverse. La tête semble énorme et les jambes raccourcies. Sûrement prise au téléobjectif qui "écrase la perspective"....
La douche. Bien sûr les effets d'eau, le savon sur les parties intimes, etc.
Bref un naturalisme doté d'objets hautement "érotiques" : flacons de shampoing, bombe de crème à raser et produits divers et de postures plus ou moins ridicules. Réussir une douche en photo est
une grande gageure (prononcer gagûre). Bref, ce genre d'image peut exciter un adolescent ou un jeune marié.
Il ne suffisait pas que le modèle portât des lunettes noires, il fallait encore lui biffer de visage par cet ignoble floutage. Les seins sont refaits mais joliment.
Où va ce bras gauche ?
Le pseudo strip-tease.... Sweet
couvrant les épaules, string encore présent, jupe ou pantalon gisant autour des chevilles. Le tout encombré d'éléments qui nuisent à la lecture de l'image comme autant de parasites : couvre-lit
blanc qui bouffe la lumière, rideau, descente de lit sans compter la table de chevet bric à brac. C'est à peine si le téton dénudé est visible...
Pour mémoire : le strip-tease est un art...
Le teeshirt mouillé. Ici, en l'occurence une
robe légère. Le comble de l'hypcrisie du type anglosaxon. On ne se met pas officiellement à poil. On s'arrose copieusement afin de faire le jeu des transparences dévoilant des tétons rafraîchis,
un slip qui s'insinue dans la fente vulvaire. Le tout sur un arrière-plan d'une grande trivialité. De l'érotisme pour fin de barbecue... ça peut plaire.
Le floutage intempestif. Les cheveux et le haut de l'épaule ont été noyés dans le brouillard. Une main masculine surgit. A qui appartient-elle ? Au partenaire
habituel ou d'occasion qu'il a fallu faire disparaître. La dame, fort jolie au demeurant, peut être dénudée sur le Net, le monsieur doit conserver sa réputation en demeurant anonyme et d'une
invisibilté de smog londonien. Ainsi, une possible belle photo complètement dénaturée.
L'objet incongru. Le modèle est beau, exhibant avec fierté ses globes chrirugicaux. Les jambes écartées laissent entrevoir le W agréable du sexe épilé. Devant
la cuisse droite, un sac de plage, un immondice de plastique mou apporté par la marée ? En tout cas, une faute de goût.
L'horreur faussement pyschédélique
totale. Sans commentaire.
La culotte baissée. Pose statique, seins gommés par le tee-shirt, la culotte sur les cuisses, le jean sur les genoux. Pour couronner le tout, le placard
fourre-tout. La photo aurait pu être prise sur le mur nu. Joli modèle sacrifié sur l'autel de la médiocrité de la prise de vue.
Visage coupé, seins non naturels, une main incongrue. Cette photo possède pourtant un certain potentiel érotique. dans la mesure où la dame est sans doute empalée
sur son amant photographe et néanmoins droitier...
Belle pose, joli modèle. Cadrage calamiteux. Trop d'espace autour, surtout au-dessus. Le modèle aurait pu être cadré plus serré et surtout en
entier.
La vulgarité à l'américaine dans toute sa
splendeur...
La photo voyeuse, à la sauvette. Horizon en pente. Modèle de gauche coupé en
deux. Sac de plage rose en juste derrière le manche du parasol. Sans intérêt.
http://www.voyeurweb.com/
C'est fini. Je ne recommencerai plus.
Baiser souvent n’est-ce-pas grand-plaisir ?
Dites ouy, vous autres amoureux ;
Car du baiser vous provient le désir
De mettre en un ce qui estoit en deux.
L’un est très bon, mais l’aultre vault mieux :
Car le baiser sans avoir jouyssance,
C’est un plaisir de fragile asseurance ;
Mais tous les deux alliez d’un accord
Donnent au cœur si grande esjoussance,
Que tel plaisir oubly à la mort.
Un jour Robin vint Margot empoigner,
En luy monstrant l’oustil de son ouvraige,
Et sur-le-champ la voulut besongner ;
Mais Margot dit : « Vous me feriez oultraige :
Il est trop gros et trop long l’advaintaige.
- Bien, dit Robin, tout en vostre fendasse
Ne le mettray » et soudain il l’embrasse,
Et la moitié seulement y transporte.
- Ah ! dit Margot en faisant la grimace,
Mettez-y tout : aussi bien suis-je morte. »
Comme un escolier se jouait
Avec une belle pucelle
Pour lui plaire bien fort louait
Sa grâce et beauté naturelle,
Les tétons mignards de la belle
Et son petit cas, qui tant vault.
« Ha ! Monsieur, adoncq’ce dist-elle,
Dieu y mette ce qu’il y faut. »
Clément Marot
1495-1544
Un article effrayant datant du mois d'avril que je reprends du blog La république des livres : Amazon supprimerait des listes des meilleures ventes des titres abordant l'homosexualité, ainsi que des ouvrages érotiques.
"Là-bas, ils viennent tout simplement de décider de retirer des listes de meilleures ventes, et des recherches spécialisées, les livres signés par des écrivains gays ou lesbiennes, ou abordant la question homosexuelle, au même titre que des ouvrages érotiques ou pornographiques. Une vraie rafle emportant même L’Amant de Lady Chatterley de D.H. Lawrence sur son passage, ce que des cyberactivistes n’ont pas manqué de dénoncer ! Aussitôt, la Toile étatsunienne s’est mise en ébullition. Ca a cogné sec sur Amazon, ici et là. Après avoir dans un premier temps justifié sa décision, la librairie en ligne a pris la mesure du tollé et rebroussé chemin en démentant en termes emberlificotés. Des erreurs techniques ! Puis sa direction a fini par présenter ses excuses. En quelques jours, une pétition de protestation avait déjà réuni plus de 10 000 signatures contre cette amazonnerie de mauvais goût. Entendons-nous bien : l’initiative de la librairie ne rend pas ces livres et ces auteurs inaccessibles à la vente en ligne ; mais en les retirant des listes de best-sellers et des outils de recherche, elle leur enlève leur visibilité et nuit à leur diffusion. Ce qui a fait dire à un observateur de la vie littéraire que désormais, par sa puissance sur ce marché, Amazon a droit de vie et de mort sur tel ou tel ouvrage.
Il est vrai que la liste des victimes est impressionnante : parmi les 57 310 livres
concernés, des écrivains méconnus (du moins en France), des auteurs militants et des théoriciens des gender studies y côtoient James Baldwin, Annie Proulx, Sarah Waters, E.M. Forster (Maurice,
magnifique !), Stephen Fry, Christopher Isherwood, Marion Zimmer Bradley, Edmund White, Quentin Crisp, Gore Vidal, Allan Hollinghurst, Jeanette Winterson, Patricia Highsmith, tous
auteurs aux moeurs bien connus. Tiens, ils ont oublié Patricia Cornwell ! Elle devrait leur faire un procès pour réparer
cet affront. Car il est des listes, dans les temps de proscription et de censure, où le déshonneur, c’est de ne pas en être."
http://peregrinations.blogs-de-voyage.fr/archive/2009/08/14/epuration-de-catalogue-chez-amazon.html
On ne s'en lasse pas... enfin, je ne m'en lasse pas.
On pourrait classer ces variations selon plusieurs critères.
Certains sont purement formels et s'appuient sur des éléments plastiques : triangle, fente ou fissure, pilosité, vallon. D'autres reprennent des objects symboliques comme le l'orifice, le trou de
serrure. D'autres encore sont des détournements drôles ou revendicatifs et d'autres enfin sont de pures variations sur le tableau de Courbet dont ils se démarquent peu.
Antoine Péluquère
Antoine Péluquère
Arnaud
Gruber
Boucherie - X
Blomonzob
Catherine Arnaud
Chauffet Line
Claire Desens
Damien Balada
Desdémone
X
Marcel Duchamp
Elsa Blin
Guy Dumoulin
Hary ou Hairy (poilu) ?
Isabel Pessoa
Herdandez
Jeandler
Jean-Luc
Jym
Kuperstone
Kurto
Galerie Koko Ray - Lille - Monfroy
Miriam
A plusieurs reprises, en cherchant des photos
sur Voyeurweb, mon oeil a été
attiré par cette femme magnifique dans sa splendide maturité. Du reste, elle figure souvent dans ce blog, au gré des thèmes évoqués.
Elle se prénomme Vanessa. Elle vit en Australie et l’Australie a bien de la chance. Son mari-photographe aussi qui la saisit avec un amour évident.
Cheveux courts, visage souriant qui n'exclut pas les "rides du bonheur" au coin des paupières, maquillage subtil, seins naturels, fessier somptueux, cuisses qu'elle tente d'affiner par des
exercices sportifs, jambes magnifiques souvent enjolivées par des escarpins, toison parfaite, Vanessa ne tarde pas à se dévêtir complètement à chaque séance de prise de vue et cela nous
réjouit.
Voici donc une belle série de clichés qui nous montre Vanessa dans tous ses états.
José Bénazéraf se trompe lorsqu'il attribue le livre "Trois filles de leur mère" à Alfred de Musset. L'auteur en est en fait Pierre Louÿs dont j'ai ici publié
plusieurs textes.
http://poilnet.erog.fr/article-18789039.html
Alfred de Musset a commis par contre Giamani ou Deux nuits d'excès illustré entre autres par Gilbert Garnon avec une préface du Dr Gérard Zwang auteur de l'indispensable "Sexe de la femme"
http://livre.fnac.com/a264937/Gerard-Zwang-Le-sexe-de-la-femme
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