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Andy Craddock, accompagné de plusieurs mannequins, a utilisé cet édifice datant du XIIIème siècle afin de prendre des photographies où les modèles posent souvent légèrement
vêtus et dans des positions suggestives. Les clichés mettent en scène des jeunes femmes devant l'autel, des croix, ou même des pierres tombales du cimetière adjacent.
Le porte-parole du diocèse a expliqué que l'Eglise déplorait "l'utilisation d'un lieu sacré de cette façon" et a ajouté : "Les photographies sont susceptibles d'offenser
profondément les gens qui fréquentent cet endroit régulièrement pour leur pratique religieuse". "Ce n'est pas à cette fin que ces bâtiments sont prévus et il a délibérément profité de la
situation", a-t-il précisé.
De son côté, Andy Craddock a déclaré: "Tout ce que je sais, c'est que je suis menacé de poursuites légales. Je ne comprends pas et je ne vois pas ce que ces photographies ont d'insultant, c'est
de l'art".
(Nouvelobs.com avec AFP)
Le sabre et le goupillon, toujours !
Il y a quelque temps, Daniella, une exhibitionniste picarde et son mari sont condamnés pour avoir réalisé des photos dans un lieu de massacre militaire concernant les soldats canadiens de la
guerre de 1914-1918, pour je ne sais quel outrage !
Toujours les mêmes antiennes anti-sexe donc anti-vie...
Les cathos traditionnalistes ont encore frappé !
«Du velu au lisse. Histoire et esthétique de l’épilation intime» de Jean Da Silva Complexe, 182 pp., 16 euros.
Les poils ? Ouhh, que c’est laid ! répondent en chœurs les légions d’épilé(e)s du sexe, des jambes, des
aisselles, des bras, du torse, des fesses et du cul, des sourcils, du crâne, des narines et des oreilles ! C’est un fait : le glabre et le lisse triomphent, et si
Courbet était encore là, il referait la Naissance du monde et peindrait une vulve rasée.
Mais est-ce que l’épilation intime est vraiment une nouveauté, et une mode, dont on pourrait dire, comme du bronzage ou des rondeurs, qu’à un moment c’était signe d’honneur (la peau laiteuse était de noblesse, les «formes» étaient de joliesse) et à un autre d’horreur (le teint hâlé était des pauvres hères, la minceur était de misère) ? Oui et non. L’épilation pubienne existe depuis toujours. Elle a été considérée comme le «propre des courtisanes et des hommes efféminés» (à Pompéi, un graffiti indique que le Cunnus pilosus et plus beau que le Cunnus glaber), comme un tue l’amour ou un excitant («chemins jonchus et cons velus sont faits propres pour chevaucher», écrivait Brantôme), ou l’emblème de la beauté du sexe féminin.
Mais quel est le statut social, politique, érotique, moral, des poils pubiens dans le naturisme, le cinéma X, «les cultures méditerranéennes,
le fondamentalisme islamique, la sexualité récréative japonaise», l’art, la littérature, etc ? Lire Du velu au lisse… de Jean da Silva, professeur en arts plastiques
à l’université Paris I.
http://www.liberation.fr/culture/0101581598-la-mode-et-les-poils-de-jean-da-silva
http://www.voyeurweb.com/
Celia
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Steve Vales - Polina
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Houla ! Faut vraiment cesser de boire !
Dans une autre acception de l'expression "voir double", certains artistes comme Dali ou Magritte nous ont offert des "illusions d'optique" sur lesquelles je reviendrai...
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