Lundi 2 juin 1 02 /06 /Juin 14:23

Beau et dépravé

C'est le titre (anglais) d'un blog aux photos et illustrations qui tient ses promesses avec cependant ce côté chic et choc de la dépravation que je préfère parfois plus glauque et plus crade. C'est selon l'humeur du moment.
On voit bien que pour le puritanisme anglo-américain, la dépravation consiste à montrer sa chatte, à se la faire lécher par une copine et à se laisser mouiller par la pluie, entre autres. Considérant que ces gestes font partie de la geste érotique de toutes femmes bien nées, je considère que l'on est ici loin du pêché et de l'indécence qui pourrait révulser nos contemporains de langue anglaise...

Nous n'avons décidément pas les mêmes valeurs.

http://beautifulanddepraved.tumblr.com/

Craig Morey


Tony Howard


Par Michel Debray - Publié dans : Formes et lumières - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 2 juin 1 02 /06 /Juin 13:03
Angélique, plasticienne, peintre, photographe et modèle.

Un très joli site.

http://www.mondesdangelique.fr:80/



Par Michel Debray - Publié dans : Formes et lumières - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 31 mai 6 31 /05 /Mai 18:19

A tout seigneur, tout honneur...

J'aiun grand faible pour l'actrice, réalisatrice, chanteuse et danseuse québéquoise Carole LAURE qui n'a pas hésité à jouer des rôles très chauds et donc très exposés.




Carole Laure n'a jamais vraiment assumé ce bain de chocolat dans SWEET MOVIE, film assez déjanté des années 70 où elle est cependant éblouissante au même titre que la sublime Anna Prucnal et son bain de sucre en poudre assassin avec Pierre Clementi...

Allez, une jolie Carole anonyme dénichée ici :
http://jfbauret.free.fr/Portraits-nus.html

 Et je n'oublie pas une Carole que j'ai peinte naguère et qui est un homme.


On peut le voir ici : http://www.bloggay.com/blogs/www.caroletrav/?page=00101&lidart=73207
si l'on est curieux des travestis.

Par Michel Debray - Publié dans : Prénoms - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 31 mai 6 31 /05 /Mai 17:46

VARIATION SUR UN THEME

Portrait présumé de Gabrielle d'Estrées et de sa soeur la duchesse de Villars.
ECOLE DE FONTAINEBLEAU. Vers 1594

Le léger pincement du tétin indiquerait que la dame est enceinte.
Gabrielle (tu brûles mon esprit !) était la maîtresse de Henri IV.



Pour Yves Saint-Laurent




Salon érotique de Bruxelles (Anderlecht) février 2006
http://m_debray.club.fr/LE%20POIL(NET)%20DANS%20LA%20MAIN%20-%20Accueil/page2.htm


Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 30 mai 5 30 /05 /Mai 10:54
Une sculpteuse comme j'aime : Fanni Ferré

Son site : Fanny Ferré


Par Michel Debray - Publié dans : Volumes - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 30 mai 5 30 /05 /Mai 10:46

L'étrangère - de Louis Aragon - Mis en musique par Léo Ferré


Il existe près des écluses
Un bas quartier de bohémiens
Dont la belle jeunesse s'use
A démêler le tien du mien
En bande on s'y rend en voiture
Ordinairement au mois d'août
Ils disent la bonne aventure
Pour des piments et du vin doux

On passe la nuit claire à boire
On danse en frappant dans ses mains
On n'a pas le temps de le croire
Il fait grand jour et c'est demain
On revient d'une seule traite
Gais sans un sou vaguement gris
Avec des fleurs plein les charrettes
Son destin dans la paume écrit

J'ai pris la main d'une éphémère
Qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait les yeux d'outre-mer
Elle en montrait la déraison
Elle avait la marche légère
Et de longues jambes de faon
J'aimais déjà les étrangères
Quand j'étais un petit enfant

Celle-ci par-là vite vite
De l'odeur des magnolias
Sa robe tomba tout de suite
Quand ma hâte la délia
En ce temps-là j'étais crédule
Un mot m'était promission
Et je prenais les campanules
Pour les fleurs de la passion

A chaque fois tout recommence
Toute musique me séduit
Et la plus banale romance
M'est l'éternelle poésie
Nous avions joué de notre âme
Un long jour une courte nuit
Puis au matin bonsoir madame
L'amour s'achève avec la pluie

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 30 mai 5 30 /05 /Mai 10:31
DES SENS

On me recommande par commentaire ce blog sur l'art érotique réalisé par une femme.

Découvrez- le ici

http://dessens.over-blog.com/



Le rêve de la femme du pêcheur - par Hozukaï
Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 29 mai 4 29 /05 /Mai 15:24




LES BIJOUX

La très chère était nue et, connaissant mon cœur,
Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur
Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores.

Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j’aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.

Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d’aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.

Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D’un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses;

Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et serins;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,

S’avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s’était assise.

Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe!

- Et la lampe s’étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu’il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d’ambre.

Charles Baudelaire



Coucher avec elle
Pour le sommeil côte à côte
Pour les rêves parallèles


Coucher avec elle
Pour l’amour absolu
Pour le vice pour le vice
Pour les baisers de toute espèce

Coucher avec elle
Pour un naufrage ineffable
Pour se prostituer l’un à l’autre
Pour se confondre

Coucher avec elle
Pour se prouver et prouver vraiment
Que jamais n’a pesé sur l’âme
Et le corps des amants
Le mensonge d’une tache originelle

Paul Eluard (1895-1952)




Elle tourne, elle est nue, elle est grave; ses flancs
Ondulent d’ombre bleue et de sueur farouche.
Dans les cheveux mouillés s’ouvre rouge la bouche
Et le regard se meurt entre les cils tremblants.

Ses doigts caressent vers des lèvres ignorées
La peau douce, la chaleur molle de ses seins.
Ses coudes étendus comme sur des coussins
Ouvrent le baiser creux des aisselles dorées.

Mais la taille, ployée à la renverse, tend
Le pur ventre, gonflé d’un souffle intermittent,
Et sous l’arachnéen tissu noir de sa robe
 

Ses bras tendres, avec des gestes assoupis,
Ses pieds froids sur les arabesques des tapis,
Cherchent l’imaginaire amant qui se dérobe …

Pierre Louÿs (1870-1925)


 
Ti amo, Bella !

Par Michel Debray - Publié dans : Prénoms - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 29 mai 4 29 /05 /Mai 14:39

Balthus (1908-2001), peintre français, qui a privilégié la figure d'adolescentes mystérieuses en flagrant délit d'impudeur ou d'innocence équivoque dans une œuvre à la fois exigeante et assoiffée d'absolu.



Né à Paris au sein d'une famille d'origine polonaise réfugiée en Prusse-Orientale, Balthazar Klossowski de Rola, dit Balthus, est le fils d'Erich Klossowski (critique d'art) et d'Elizabeth Dorothea Spiro, surnommée Baladine (artiste peintre et amie de Rilke après la séparation du couple Klossowski en 1917). Balthus est aussi le frère de l'écrivain et philosophe Pierre Klossowski.

En 1925, au Louvre, Balthus, acharné, copie trois mois durant, Écho et Narcisse de Poussin. Puis, pendant l'été 1926, à l'instar de tous les artistes bien nés, il accomplit son voyage en Italie. Le peintre se nourrit alors de Masaccio, de Masolino et des fresques de l'Histoire de la vraie croix (église San Francesco d'Arezzo) de Piero della Francesca. À la façon de Piero (dont il exécute six copies), il construit fermement ses toiles à partir de diagonales et d'orthogonales, la lumière jouant tout pareillement de la transparence des lointains.



Plus proche de la Nouvelle Objectivité et de la peinture allemande d'un Grosz, d'un Dix ou d'un Beckmann que du surréalisme, Balthus expose cependant pour la première fois en 1934 à la galerie Pierre, la galerie des surréalistes, dont certains ont porté un réel intérêt à son œuvre. Il y présente notamment la Toilette de Cathy (1933, musée national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris), Alice (Alice dans le miroir, 1933, id.) et la Leçon de guitare (1934, collection particulière). Si l'exposition fait scandale, elle suscite l'admiration de la vicomtesse de Noailles, de Pierre Jean Jouve et aussi d'Antonin Artaud dont il réalise, l'année suivante, les décors et les costumes de la pièce les Cenci.


Toujours dans les années 1930, la Montagne (1937, The Metropolitan Museum of Art, New York) se réfère de façon manifeste à Courbet et aux Demoiselles de village : même paysage de paroi rocheuse érodée et mêmes personnages familiers au peintre. Tout comme son ami Alberto Giacometti, Balthus enregistre les leçons de la nature à travers le prisme d'une vision singulière qui sait capter les atmosphères troublées.


Jusqu'en 1943, Balthus alterne scènes de la vie quotidienne, paysages et portraits : il a notamment peint un admirable Derain, très en retrait de lui-même (1936, collection particulière), un Joan Miró et sa fille Dolorès (1937-1938, The Museum of Modern Art, New York ; le visage du peintre étant perdu dans un énigmatique ennui), le portrait d'Antoinette de Watteville, qu'il a épousée le 2 avril 1937 (Femme à la ceinture bleue, 1937, musée de Picardie, Amiens) ainsi qu'un autoportrait (1940, collection particulière).


Dès lors, les scènes d'intérieur se multiplient, nimbées de ce suspens qui donne aux toiles leur caractère immuable. De mystérieux jeux s'y déroulent : des adolescents s'adonnent à la rêverie ou à la lecture (les Enfants Blanchard, 1937, musée Picasso, Paris), jouent aux cartes (la Partie de cartes, 1948-1950, fondation Thyssen-Bornemisza, Madrid), sont mis en scène un miroir à la main (les Beaux Jours, 1944-1946, Smithsonian Institution, Washington) ou en présence d'un chat, compagnon et témoin tantôt ironique tantôt satanique de ces créatures oniriques en quête d'elles-mêmes, à l'orée de la puberté (Nu au chat, 1948-1950, National Gallery of Victoria, Melbourne ; la Semaine des quatre jeudis, 1949, Vassar College, Poughkeepsie ; la Chambre, 1952-1954, collection particulière ; la Patience, 1954-1955, collection particulière), et que le peintre semble surprendre en état d'indolence rêveuse, d'alanguissement ou d'extase. Qu'elles soient habillées ou dévêtues, les jeunes filles laissent toujours transparaître un « je ne sais quoi » d'érotisme et de langueur fiévreuse.



En 1961, Balthus est nommé directeur de l'Académie de France à Rome par le ministre de la Culture André Malraux. Il engage de nombreux travaux de restauration dans les bâtiments et les jardins de la villa qu'il marque, jusqu'en 1977, de son empreinte, se prêtant volontiers à de longues conversations avec les jeunes pensionnaires. Durant son séjour en Italie et son installation à proximité de Rome, à Monte Calvello, Balthus se lie notamment avec le cinéaste Federico Fellini et le peintre Renato Guttuso.



Envoyé par Malraux en mission officielle au Japon en 1962, il s'intéresse de plus en plus à l'art d'Extrême-Orient, épouse en 1967 une jeune peintre japonaise, Setsuko Ideta, héroïne de la Chambre turque (1963-1966, musée national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris) qui donnera naissance en 1973 à leur fille Harumi.



En 1983, le musée national d'Art moderne de Paris organise une rétrospective pour laquelle Balthus fait son autoportrait, mais de dos, une façon bien personnelle de préserver cette aura de mystère dont il ne cesse de s'entourer (le Peintre et son modèle, 1980-1981, musée national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris).



Balthus s'éteint, à l'âge de quatre-vingt-douze ans, le 18 février 2001, dans son chalet de Rossinière (canton de Vaud, Suisse), où il vit depuis 1977,
laissant inachevée sa dernière toile, Jeune fille à la mandoline (2000-2001, collection particulière). Ce tableau est dévoilé au public lors de l'exposition — soutenue activement par l'industriel et ami de Balthus, Giovanni Agnelli — que Venise consacre au maître, rétrospective féerique et grandiose comportant plus de 250 œuvres.

Info: www.encarta.fr

Si Balthus n'a pas peint que ses adolescentes hiératiques ou languides faisant naître un vrai trouble chez le spectateur, lié à la jeunesse et à l'innocente perversité de ses Lolitas, il est certain que c'est par elles qui demeurera dans l'histoire de l'art. Balthus ne peint pas que des personnages, il rend aussi une ambiance faite de solitude peuplée de fantasmes flous, de luxe austère - avec lui, les oxymores viennent tout naturellement - de jeunesse laissant filtrer la finitude de la beauté.
Les jeunes filles sont chastes et impudiques, mais sans aucune ostentation. Elles évoquent le péché qui mène tout droit aux amours interdits et aux destins tragiques.

Balthus me fascine aussi c'est par l'extrême sérénité de sa vieillesse. Entouré de femmes et de jeunes filles, dans une magnifique demeure, il continue à peindre malgré sa faiblesse. Mais le visage décharné conserve un regard acéré sur la beauté. Comment ne pas envier une telle fin ?

Par Michel Debray - Publié dans : Couleurs - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 29 mai 4 29 /05 /Mai 14:19


Un très joli blog amoureux et sensuel d'un homme à sa belle. C'est toujours réconfortant.

http://saphro.canalblog.com/



Par Michel Debray - Publié dans : Formes et lumières - Communauté : Arts érotiques
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  • Michel Debray
  • Le blog de Michel Debray
  • Homme
  • 03/11/1945
  • photo les femmes le sexe littérature peinture
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