Rousse odorante aux fragrances de miel

Rousse aux senteurs caprines

Rousse au corps tacheté de mille soleils

Rousse à la peau mate qui capte la lumière

Rousse à la chair photogénique où s’accrochent, amoureux, les fards

Rousse aux yeux de noisette et d’écureuil

Rousse aux regards verts de jeunes pousses

Rousse aux pupilles bleues de lagon

Rousse aux seins constellés d’étoiles naines

Rousse aux seins rosissant aux premières lueurs du désir

Rousse au ventre d’albâtre et de vieil or

Rousse à la toison de feu

Rousse au pubis flamboyant d’automne passionné

Rousse au mont de Vénus écarlate

Rousse aux cuisses d’omble chevalier

Rousse aux cuisses de blés mûrs

Rousse aux hanches d’amphore et de mandarine

Rousse aux hanches où glissent les sables blonds de mille déserts

Rousse parfois méprisée, insultée depuis que tu as pris la couleur de Judas

Rousse de flamme et de sang

Rousse à la chevelure de délicieux enfers

Je t’aime.

M.D.

Peinture - Charles Morin

Peintutre - Hélène Berton

Peinture - Hilaire



Peinture - Modigliani

Mona Lisa rousse

Lee Miller (1908 - 1977). Cette égérie du surréalisme fut tour à tour modèle, assistante et photographe. Elle est l'une des artistes les plus méconnue de son époque. Le milieu de la photographie ne retient que de trop rares noms au féminin pluriel.Outre les Dora Maar, Berenice Abbott, Germaine Krull, Bettina Rheims, s'il l'on ne considère que la période de l'entre-deux-guerre, Paris a connu pas moins d'une trentaine de femmes photographes ayant laissé un travail admirable dans les 2 métiers distincts que sont le reportage et le studio. Lee Miller est née en 1908 à Pougkeepsie dans l'état de New York. Elle est mise très tôt en contact avec la photographie par son père qui la prend pour modèle. Elle posera pour des centaines de nus dans la maison familiale.

1924- 1929, Ses débuts chez Vogue, New-York. A une époque où le talent féminin commençait à être reconnu par le monde de la photographie, le tout favorisé par l'essor de la presse illustrée et del a publicité, Condé-Nast l'introduit dans le milieu de la mode New-York aise, nous sommes en 1924. L'année suivante elle est mannequin vedette de vogue. Elle devient très vite le modèle favoris de nombreux photographes tels que Horst P. Horst, Steichen, Hoyningen-Huene, Arnold Genthe, et Man Ray. Et Lee de déclarer un jour : "J'étais vraiement terriblement, terriblement jolie, je ressemblais à un ange, mais au fond de moi, j'étais un démon.". En décembre, 1928, Miller est heureuse de casser un tabou, en étant le premier modèle pour une publicité d'hygiène menstruelle. Edward Steichen pris cette photographie de Lee pour Kotex. La publicité parue pour la première fois dans "McCall's magazine" en juillet 1928.

1929 - 1932, La période surréaliste. On retient de cette blonde à l'air enfantin, qu'elle fut le modèle, l'assistante, et la maîtresse de Man Ray. En 1929 elle vint à Paris et travailla donc pour le photographe surréaliste, et son succès fit qu'elle ouvrit son propre studio. Elle devint une photographe portraitiste et de mode très appréciée, mais le plus gros de son travail elle le fera influencée par le milieu surréaliste. Elle réalise des photographies dans "l'ambiance surréalisante", et s'essaye à la solarisation. La petite histoire raconte que l'assistante découvrit par hasard le procédé de solarisation, popularisé par Man Ray. La grande histoire en attribua la paternité à ce dernier. En 1931, elle participe à l'exposition "La publicité par la photographie" à la Galerie d'Art Contemporain. Cette même année elle incarne une statue dans le film "Le Sang du poète" de Cocteau.






Selon certains témoins, cette photo, signée Man Ray, serait en réaliré un autoportrait réalisé avec un retardateur. Cette image a inspiré de nombreux artistes connus et inconnus...

Lee Miller dans la baignoire de Hitler au moment de la chute de Berlin en 1945




1945, l'étincelle créatrice a disparue. Après la guerre elle continuera à travailler pour Vogue encore 2 ans. En 1947 elle se mariera avec Roland Penrose et emmènera sa contribution à la réalisation des biographies de Picasso, Miro, Man Ray et Tapies. Quelques uns de ses portraits réalisés par des artistes de renom tels que Picasso restent parmi les plus beaux de l'art pictural du xxème siècle. Elle cessera toute activité photographique vers 1948, pour écrire des livres de cuisine. On ose imaginer comme il a du être difficile pour la photographe de couvrir les événements de la mode et les apparitions de célébrités, après avoir emmené sa pierre au mouvement surréaliste, photographié la souffrance et les horreurs de la guerre. Elle meurt en 1977, à Farley Farm dans le Sussex, laissant derrière elle un travail photographique remarquable, l'image d'une femme audacieuse, courageuse "refusant d'être figée dans sa beauté" (Irène Frain), et un fils A. Penrose qui lui consacrera plusieurs biographies. C'est principalement par ses photographies surréalistes pleines d'esprit qui lui permirent d'être reconnue comme une artiste à part entière.

Lee Miller par Picasso

Lee Miller - Autoportrait


Source : http://www.photo.mattfx.net/pages/pfemme.html

Ce site, gratuit au départ, est consacré à une Asiatique atypique, souriante sauf quand elle jouit, phtographiée et filmée dans les situations érotiques les plus étonnantes.

De faible gabarit, dotée de seins menus aux tétons très étirés, d'un buisson pubien aux longs poils de jais, cette aimable Orientale est capable de boire ses sécrétions à la pipette ! Elle a encore bien d'autres talents...

Le site http://www.myfunasianwife.com/Galleries/galleries.htm depuis est devenu payant mais on trouve encore des images gratuites de petit format.

Voici ce que j'ai pu, naguère, récupérer...

Nobuyoshi Araki  荒木経惟, né le 25 mai 1940



"Les thèmes de ses photographies sont Tokyo, le sexe et la mort. Tokyo, car c'est sa ville natale. Il considère que la photographie est l'amour du sexe et de la mort. Pour lui, ces deux désirs sont inséparables. Il photographie aussi beaucoup de femmes nues, à commencer par son épouse. Pour lui, la nudité est dans le portrait et non dans le corps. Il photographie aussi des fleurs, métaphore du sexe féminin.

Il indique la date sur chacune de ses photographies. Il signifie que le cliché est un moment du présent, entre le passé et l'avenir.

Il réalise une série de photographie qui se démarque par les déformations apportées aux clichés. En effet, le tirage des épreuves s'est effectué à très haute température. Ensuite, le cliché est refroidit. Ensuite, il est accroché à l'extérieur. Ainsi, il est transformé par la lumière et les intempéries. De ce fait, ses photos sont le produit du temps présent.

Ses travaux lui ont par la suite apporté une grande notoriété auprès du public japonais et international : ses photos, toujours accompagnées de textes sur le mode d'un journal intime et d'un essai, étaient à l'avant-garde des tendances artistiques du moment. Artiste prolifique, il a décliné de nombreuses séries de photos et d'essais, rapidement auréolée d'une atmosphère sulfureuse et de la figure mythique de l'artiste. Après la mort de sa femme, de nombreuses photos de prostituées, de jeunes étudiantes nues, de scènes ouvertement sexuelles ponctuent ses travaux.

Araki a inauguré un genre de démarche photographique inédit, où l'objectif suit au plus près la vie de l'artiste dans une veine auto-fictive agencée avec une grande maîtrise."

-Doc. Wikipedia -



 Des coktails molotov lancés sur le musée de la photographie à Charleroi - 25 septembre 2006

Plusieurs cocktails molotov ont été lancés sur la façade du Musée de la photographie de Charleroi (sud de la Belgique), où est accroché depuis une dizaine de jours un grand nu du célèbre photographe japonais Nobuyoshi Araki, a indiqué la direction du musée.

 Les "deux ou trois" cocktails molotov n’ont occasionné que peu de dégâts, la grande toile tendue sur la façade n’ayant pas pris feu, a expliqué la porte-parole du musée, Cécile Druart, en précisant qu’une plainte avait été déposée.

La photographie visée représente une Japonaise nue, le sexe caché par des plumes, les bras gantés et les jambes gainées de bas noirs (voir reproduction sur cette page). Selon la porte-parole, depuis son ouverture, la rétrospective Araki a suscité des protestations de gens "outrés" par le sujet abordé par le photographe, connu pour ses nus sulfureux.

Des personnes ont dit que c’était honteux et un homme a promis de +casser la gueule+ au directeur", a ajouté Mme Druart.

"On ne peut que s’indigner d’un tel extrémisme qui s’en prend aux images comme dans les pires théocraties", a déclaré dans un communiqué le directeur du musée, Xavier Canonne.

Le responsable estime également "déplorable" que d’autres photographies placardées ces dernières années sur le musée "n’aient pas suscité une telle indignation".

"La guerre, la misère, les mines antipersonnel seraient-elles plus acceptables au XXIe siècle que la représentation d’un corps de femme ?", s’interroge M. Canonne dans ce communiqué.

"Il n’est pas question de se laisser impressionner, de céder à la menace et de retirer cette affiche", a-t-il ajouté.

Source : AFP

Photographie : Nobuyoshi Araki.