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Blasons

Jeudi 21 août 4 21 /08 /Août 18:11



Et si, après des décennies de frustration, le clitoris prenait sa revanche ?
   
Écrit par Sylvain Marcelli   
21-08-2008


"La Revanche du clitoris",
livre libre édité par La Musardine, cherche à en finir avec les monologues du vagin, au nom d'un principe simple mais méconnu depuis des générations : "le clitoris est bien le principal détonateur de l'orgasme féminin."

 

"Tous les ados savent ce qu'est la sodomie, mais beaucoup d'entre eux ne peuvent pas situer le clitoris." Ce bien triste constat, qui peut sans doute s'appliquer à nombre d'adultes, est la raison d'être du livre de la journaliste-bloggeuse Maïa Mazaurette et du journaliste-médecin Damien Mascret, édité récemment par La Musardine. Dénonçant une "excision culturelle", les auteurs s'attaquent avec virulence à l'héritage de Freud, coupable de proposer "une vision très masculine de la sexualité". Ce n'est, apprend-t-on en les lisant, qu'en 1980 que l'association américaine de psychiatrie a cessé de qualifier de "pathologiques" les femmes qui n'avaient pas d'orgasmes vaginaux.

 

Tour à tour scientifique (schémas à l'appui), historique et polémique, le livre n'est pas tendre avec la pratique contemporaine de la sexualité, accusée de "zapper" le clitoris, "des manuels scolaires à la pornographie, en passant par le tuning sexuel". À qui profite le crime ? Eh bien, notamment à l'industrie pharmaceutique, qui peut promouvoir "l'orgasme chimique" en faisant croire à des femmes qu'elles sont frigides…

 

La pénétration n'est "pas particulièrement adaptée à la jouissance"

 

La démonstration, condensée en une centaine de pages, est brillante… Et pose des questions qui bousculent nombre d'idées reçues. Faut-il renoncer à "l'obsession de jouissance simultanée" qui guide de nombreux couples ? Et si la pénétration n'était "pas particulièrement adaptée à la jouissance" ? C'est vrai que cette description lapidaire ne fait pas spécialement envie : "Les femmes attendent sagement, et les hommes débarquent avec leur sexe d'étalon pour les rendre heureuses"…

 

Selon nos deux auteurs, "les standards de la féminité sont redoutablement limités : la princesse vierge, la pute ou la maman. Prendre en main sa propre sexualité propulse immédiatement les femmes dans la case "pute", alors qu'il y a tout à gagner à être actrice de sa propre sexualité". Le livre préconise pourtant de redécouvrir "des plaisirs simples" car "toutes les contraintes que nous créons sont des obstacles à cette spontanéité qui nous ferait mieux jouir".

 

La sexologue Shere Hite détournait à la fin des années 70 le slogan punk "Do it yourself" en l'appliquant aux femmes pendant l'acte d'amour. Autrement dit : "La règle cardinale est de faire vous-même le maximum pour que l'orgasme se produise, sans attendre que ça vous arrive tout cuit, sans attendre non plus que votre partenaire tombe par hasard sur le point sensible." Pourquoi est-ce encore aussi subversif dans nos sociétés prétendument libérées ?

Voir encore
ICI



Cependant, si l'on oubliait un peu les références américaines...
Concernant le sexe, chercher ses sources en Barbarie puritaine revient à demander des informations sur la musique à un sourd de naissance.

Par Michel Debray - Publié dans : Blasons - Communauté : Leçon de sexe
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Vendredi 11 juillet 5 11 /07 /Juil 20:58



Les femmes-fontaines ou supposées telles font le bonheur des sites porno depuis que la sexologie a agité cette question et que des magazines comme UNION, mariant habilement  physiologie du sexe et érotisme fiévreux et souvent domestique ont doctement traité de la mouillure féminine comme s'il se fut agi du chaînon manquant dans la préhistoire hominienne.

Ici, mouillure vraie ou reliquat de sperme ?

Toutes les femmes ne réagissent pas de la même façon à l'excitation érotique c'est un truisme de le dire. Du vagin presque sec exigeant l'emploi de lubrifiants divers, à la vulve humide pendant la période de montée du désir jusqu'à l'inondation qu'offrent d'heureuses natures, tout est possible en la matière.

Que dit l'expérience ? Et j'appelle de mes voeux ceux et celles qui en possèdent sur ce sujet non pas épineux mais fluide ô combien ! à contribuer à élargir nos connaissances.



Emoustillée par une idée, une image, une vision, un souvenir - et Vénus sait qu'en cette occurence les femmes sont infiniment plus complexes, imaginatives, inventives que les hommes ! - la dame va émettre une liqueur incolore, gluante, au goût légèrement salin comparable à celle qui sourd d'une verge excitée ou depuis un certain temps sollicitée. Cette mouillure peut être relativement abondante. Son but premier est de facilier l'intromission. Elle accompagne (ou pas !) le gonflement des tétons, l'érection du clitoris, l'ouverture et la tumescence des lèvres intimes et des nymphes. Le vestibule de la vulve peut alors se transformer en petit lac et le trop plein s'écouler dans le sillon vulvaire jusqu'au périnée. A ce niveau, il est rare que le processus s'inverse et fasse flop comme parfois une bite par trop sensible et angoissée. C'est ce que Gérard Zwang nomme la "phase en plateau".

http://www.mifi-couple-amateur.com/categorie-1160702.html




Si les caresses et notamment celles du point G - mais ce peut être ailleurs -  font que la femme s'achemine vers l'orgasme, la respiration s'accélère, les gémissements aussi, avec les contractions du vagin. Le clito gonflé devient hypesensible voire douloureux. La pénétration est souvent exigée impérieusement ! C'est alors que vous voyez sourdre un liquide blanchâtre, laiteux, au goût un peu caséiné, presque sucré, lacté. Le vagin exsude.

Si les premières mucosités proviennent de glandes situées à l'entrée de la chatte, ce liquide moins gluant parfois, est produit par l'intérieur du conduit. Sa parution peut être convulsive, donnant l'illusion d'une sorte d'éjaculation. Au plus fort de l'acmé, une amante multipare ou mature, aux muscles dits honteux un peu relâchés, peut laisser échapper des gouttes ou un petit jet d'urine. D'autres, à la vessie gonflée, peuvent même tout bonnement pisser de plaisir.



Que nous offrent les sites spécialisés ? Chez les amatrices parfois une mouillure sincère, un petit flot qui trempe le haut des cuisses. Les femmes-fontaines proposées sont souvent des pisseuses et cela peut combler certains amateurs. Sur les sites vraiment hards, ce peut être des jeysers dont on peut penser qu'ils proviennent de litres d'eau avalée par le vagin tout entier ou qu'on a gavé comme une oie. Une contraction et le tout est projeté avec force. Artifices que tout cela !



Dans le film asiatique "De l'eau tiéde sous un pont rouge" de Shohei Imamura avec Mitsuko Baisho, Koji Yakusho, Misa Shimizu, une jeune femme aimante mouille comme un jet d'eau ou une lance de pompier ! Il s'agit là d'une fable philosophique car l'amour en retour de son amant faiblissant, elle s'assèche et se flétrit... Mais le miracle advient...

Si vous trouvez ce film en DVD, n'hésitez pas ! ça vaut mille fois les merdes américaines !

Par Michel Debray - Publié dans : Blasons - Communauté : Fantasmes & plaisirs
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Mercredi 25 juin 3 25 /06 /Juin 11:08

CASSE-TOI PAUVRE CON ! (Sarko au Salon de l'Agriculture)

Pourrait-on en dire autant de ce "con" sacré que voici ?



Le photographe Henri Maccheroni est un esthète, une sorte de poète de la photographie de charme. A travers son projet intitulé “Fragment de journal d’Eros”, il a décidé de réunir pas moins de 2000 photos de sexes féminins en noir et blanc. Tantôt raffinée, tantôt animale ou intriguante, l’intimité féminine est présentée dans toute sa diversité. Similaire et pourtant toujours différent, ce photographe assouvira son obsession du sexe de la femme durant les années 60 et 70. Au gré de ses multiples séances de prises de vue, il poursuit sa quête initiatique du mystère féminin. Curiosité satisfaite, secret dévoilé ou simple lassitude, il met un terme à ses séries photographiques en 1974. Là, il entame une longue phase de tri et de classement des 2000 photos les plus représentatives de son oeuvre. Nul ne connaitra jamais ses critères de choix…

Pour les amateurs de sexes nus, Maccheroni en a aussi photographiés...

Son œuvre vient d’etre mise en exergue dans un livre intitulé « A, NOIR CORSET VELU » dans lequel les clichés en noir et blanc sont accompagnés de poèmes de Pierre Bourgeade dont je ne résiste pas à l’envie de vous livrer un extrait :

Je suis passé jadis par cette porte dérobée
Avant mon premier souffle j’ai dévalé ce toboggan d’émois
Au sortir de l’océan pourpre où mon corps menu

Accordait son battement à celui d’un coeur immense
Ecoutant déjà les grondements du monde à travers les parois du ventre
Rideau de mon entrée en scène comme dérisoire comparse désemparé
Entrouve doucement tes lèvres tandis que je contemple le reste du corps

Oreille des nymphes atoll aux palmiers ruisselants cour des miracles
Vestibule de soie étoile noire serrure et charnière à la fois
Visage incarcéré de l’antérieur en double profil perdu
Entrouve doucement tes lèvres tandis que je caresse le reste du corps

Sillage frayage passage parage virage village mirage message
Piste fraiche sentier sous la pluie rue de la rosée
Allée des sueurs avenue des sèves jardin des humeurs

 

Par Michel Debray - Publié dans : Blasons - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 24 juin 2 24 /06 /Juin 12:11
CLITORIS (en toda inocencia)

Ventana de la mar para la tempestad y sus olas
Sol de la almendra para el dardo y sus trompetas
Luna del crepúsculo para lo lascivo y sus caprichos
Carne del impudor para el deseo y sus tumultos
Concubina del pubis para el macho y sus males
Pimentero de la fusión para la alcoba y sus tigresas
Armonía de la verticalidad para el carnívoro y sus chupetones
Estampilla de lefa para el creador y sus alucinaciones
Joya del orgasmo para flauta y sus dedos
Pleno de existencia para la intimidad y sus ritos
Taller del amor para el martirio y sus brasas
Corazón del espasmo para la eyaculación y la lamida
Flor del furor para el sádico y sus mordiscos
Molino de delicias para la pistola y sus tiros
Margarita de Eros para el libidinoso y sus fervores
Nicho de enigma para la penetración y sus rayos
Ciprina de adoración para el tallo y sus carnavales
Botón de ligue para el priapo y sus caprichos
Rosa de besos para el adorador y sus puros
Calibistri de locura para el bullicio y sus dilecciones
Concha de seducción para lo precioso y sus himeneos
Escudo de delirio para el ruiseñor y sus caprichos.
Copete de ardor para la fantasía y sus nudos
Mandolina de calor para la flecha y sus intrigas
Fresa de diluvio para el delirium y sus tremens
Nido de culto para el marqués y sus ataduras
Cajón de erección para el clavicordio y sus pasiones
Mechón de embrujo para la daga y sus toques.
Tesoro de fiebre para el falo y sus quemaduras
Cetro de la llama para la ceremonia y sus frenesíes.

Arrabal (Monte Carmelo, 2007)
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Clitoris (en toute innocence)

Fenêtre de la mer pour la tempête et ses vagues.
Soleil de l’amande pour le dard et ses trompettes.
Lune du crépuscule pour l’obscénité et ses envies.
Chair de l’impudeur pour le désir et ses tumultes.
Concubine du pubis pour le mâle et ses maux.
Poivrière de la fusion pour l’alcôve et ses tigresses.
Harmonie de la verticalité pour le carnivore et ses succions.
Estampille de foutre pour le créateur et ses hallucinations.
Joyau de l’orgasme pour la flûte et ses doigts.
Plein de l’existence pour l’intimité et ses rites.
Atelier de l’amour pour le martyre et ses braises.
Cœur du spasme pour l’éjaculation et ses babines.
Fleur de la fureur pour le sadique et ses morsures.
Moulin de délices pour le pistolet et ses tirs.
Marguerite d’Eros pour le lascif et ses ferveurs.
Niche d’énigme pour le coup et ses foudres.
Cyprine d’adoration pour la tige et ses kermesses.
Bouton d’attachement pour le priape et ses engouements.
Rose de baisers pour l’adorateur et ses cigares.
Calibistri de folie pour le frétillant et ses dilections.
Coquillage de séduction pour le précieux et ses hymens.
Ecu de délire pour le rossignol et ses caprices.
Houppe d’ardeur pour la fantaisie et ses nœuds.
Mandoline de chaleur pour la flèche et ses intrigues.
Fraise du déluge pour le delirium et ses tremens.
Nid de culte pour le marquis et ses liaisons.
Tiroir de l’érection pour l’épinette et ses passions.
Touffe d’envoûtement pour la dague et ses touches.
Trésor de fièvre pour le phallus et ses brûlures.
Sceptre de la flamme pour la cérémonie et ses frénésies.

Arrabal (Monte Carmelo, 2007)





Les clitoris du bouquet ci-dessus ont été choisis pour leur taille plutôt supérieure à la moyenne. Mais il en va comme des pénis, la taille importe peu si le plaisir est là.

Par Michel Debray - Publié dans : Blasons - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 15 avril 2 15 /04 /Avr 17:30
LE NOMBRIL

Centre de gravité du corps, il partage avec les lombes le privilège de servir de frontière entre les parties hautes, nobles, spirituelles et les zones basses, honteuses et excrémentielles. Cicatrice primitive, l'ombilic est un petit joyau qu'un praticien pressé peut avoir mutilé à jamais dès les premières minutes de la vie. Un nombril convexe, boudiné, tire-bouchonné, torché comme un petit étron rosâtre est une insulte à la beauté. Le nombril, comme le pavillon de l'oreille, comme la fine floraison des nymphes doit être délicatement ourlé au creux d'un écrin de préférence ogival. Le contact ombilical peut être extrêmement excitant ou au contraire douloureusement pervers. L'endroit est sensible. Il fut, lors de la vie utérine, l'équivalent de la bouche et de l'anus et de bien plus encore. Qui sait ce qu'il charria de sang, de nutriments, de poisons, de sentiments, d'espoirs et de peurs, d'énergie et de mort ? L'ombilic est un volcan éteint. Mais il n'a rien oublié de ce qu'il fut. On aura soin de ne point le solliciter directement mais d'exciter d'abord son antipode, au creux des reins. Là, la pilosité est duveteuse, infiniment douce. Les attouchements et les baisers doivent être d'une extrême délicatesse. Le massage en surface de l'admirable cambrure assouplira tout le corps, détendra les muscles, dissipera les contractures dues au stress. Alors, précieusement retourné, le corps posé sur le dos pourra recevoir l'hommage au nombril. La langue, ici, joue une partition rare et difficile. Nulle insistance déplacée, nulle gaucherie malsaine : il est plus difficile de faire vibrer un ombilic que de faire chanter un clitoris qui, en dépit de toute une mauvaise littérature, est un petit organe charmant, dévoué, sans problème et presque toujours prêt à rendre service.

Ecrit le 23 Avril 1995,
jour du premier tour de l'élection présidentielle, dont, avec votre permission, je me branle...
Par Francis Eponge - (Pcc : Michel Debray)


Par Michel Debray - Publié dans : Blasons - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 14 avril 1 14 /04 /Avr 15:09
LE TROU DU CUL

Son évocation comble l'enfanceau et son caca-boudin, le giton passif comme l'homme de bien dans sa maturité, le sage vieillard comme l'hermaphrodite aux sens énervés. Véritable étoile naine effondrée sur sa propre masse, pulsar sur lequel tournoie le pal de l'Univers, trou noir par lequel s'échappe l'espace-temps et dont nullre lumière ne s'évade, le trou du cul relève de la géométrie fractale avec ses plis rayonnants, véritable rose des vents, aussi singulier pour chaque être que l'empreinte digitale ou le code génétique. Le moulage du trou du cul marque dans la cire, la glaise, le plâtre ou le bronze comme un indice irréfutable de la Divinité. La perfection s'impose aussitôt. Le trou du cul se situe au niveau subliminal du Taj-Mahal, du Saint-Graal et du camembert Lepetit. D'une saveur qu'on dit poivrée, il peut évoquer l'arrière-goût d'un Pommard d'une grande année.  L'accès au trou du cul constitue en soi un parcours initiatique. Par nature caché, il peut apparaître tel une Sainte-Vierge au détour d'un bosquet à une bergère bégue et pubéreuse. Auréolé d'une pilosité discrète ou abondante, il est le point de symétrie du double globe fessier. La partenaire (ou le complice, si l'on est adepte des jeux homophiles) positionnée en levrette offre au regard émerveillé une vision proche du paradis. Rien n'est plus émouvant qu'un cul ainsi offert, ouvert, chaleureux, prêt à l'empoignade par les anses d'amour que sont les hanches. Les palpitations de l'anneau mystique sont comme un appel muet, une exhortation de carpe, un souffle de cratère, un soupir d'ange. Un nain s'aidera d'un tabouret pour être à bonne hauteur ou se tiendra debout pour mettre son nez dans les affaires de l'autre. Un géant s'agenouillera, creusera une fosse ou élèvera la couche au niveau de son vit tendu. Il ne faut point tarder. La posture ne souffre pas d'atermoiement. L'encaldossage doit être tendre mais sans faiblesse, vigoureux mais non brutal, ample et souple mais non envahissant. A ce jeu, les velléitaires, les exaltés, les forcenés, les bouffons, les aventuriers de l'extrême, les maniaco-dépressifs, les économiquement faibles, les déclassés, les tristes sires, les spéléologues rentrés, les haineux, les brouillons, les enchiffrenés, les bavards impénitents seront assurément perdants.

 

 

Par Michel Debray - Publié dans : Blasons - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 10 avril 4 10 /04 /Avr 17:04
LA VULVE

photp zefree

Les petites barquettes de Lu, parfumées à la gelée de fraise industrielle, en donnent une image simplifiée et simpliste. Telles quelles, elles ont néanmoins le mérite d'habituer les enfants des deux sexes aux délices futures du cunnilingus. Un vestibule naviculaire aussi rouge que la gelée de fraise doit être soupçonné d'inflammation. Le rose saumoné de l'entrée vaginale, le vieux rose des nymphes au repos, le bistre des grandes lèvres, le gris coloré du capuchon, le mauve tendre de la fourchette périnéale, le parme succulent du clitoris encore dissimulé sont des variétés chromatiques de bon aloi chez la femme blanche. Les Africaines offrent des bruns de Havane, des plis sombres de chocolat, des grains dardés d'Arabica, des ocres rouges intérieurs, des sanguinolences vulvaires dans l'extase. Le racisme, ici plus qu'ailleurs, est une injure à la Création. Dans tous les cas, la carnation doit aller de pair avec le fumet, à l'instar du melon, du coulommiers ou de la langoustine. Une vulve aussi désodorisée qu'une sanisette ne fera bander qu'un droguiste. Certains spray transforment ces lieux en tisanerie d'hospice. Pourtant il n'est pas mauvais qu'un exact parfum délicatement posé sur le pubis ou vaporisé légèrement sur le voilage du string vienne avec discrétion relever la fragrance naturelle du sexe. La vulve de prime abord doit offrir un goût à peu près semblable à celui d'une bouche saine. Gonflée de sève, tuméfiée d'excitation, ruisselante, la chagatte laisse d'abord sourdre un liquide incolore, un peu collant, exacte réplique de la liqueur pré-séminale du mâle. Il y a là du maritime, de l'océanique, de cette douce gluance qu'on retrouve dans la coquille des bulots. La langue fureteuse sollicitera le clitoris en sachant bien que cette clé peut provoquer un orgasme sans retour. Elle peut flatter la piquante dépression du méat urétral. Les lèvres peuvent mâcher la viande douce des nymphes qui se dressent comme des crêtes. Le nez et le menton peuvent offrir de longues caresses depuis le petit gland clitoridien jusqu'au-delà du périnée. Mordiller les fesses, exciter le doux intérieur des cuisses, taquiner le glabre et s'insinuer dans le pileux sont affaire d'improvisation, d'inspiration et de goût... L'insistance des caresses buccales  provoquera la réaction des glandes de Bartholin qui vont sécréter un suc plus fluide, moins visqueux, blanchâtre et, ô merveille, très légèrement sucré. Nous voici alors dans le lacté. A déguster sans se presser, comme un vin vieux, chargé de ce gras qui macule la coupe. La senteur évoque l'aigre-doux du yaourt ou du bas-beurre. Comme tout à l'heure la mer était tout à la fois présente et lointaine, voici maintenant les caves où s'affinent les louchées de fromages frais en faisselles. Certaines femmes ont des senteurs caprines. Celles-là, sportives, danseuses ou naïades, parfument les vestiaires de leur exaltant fumet. Elles sont blondes ou rousses. Les avoir dans le nez est une résurrection certaine. Ajoutons - et c'est évidemment une réalité scientique - que la vulve présente en lumière noire une opalescence de gros ver luisant. Cela va du jaune citron chez la très jeune fille à la purpurine majesté de la femme en pleine maturité ou en plein oestrus, en passant par la gamme des vermillons et des carmins selon l'âge du sujet ou l'époque du cycle. On peut alors imaginer sur le parvis de la Grande Arche un spectacle sons & lumières réunissant dix mille femmes de tous âges, de toutes races et qualités, toutes vulves dehors, gonflées comme des spis, phosphorescentes dans la nuit du 14 Juillet, galaxie rougeoyante de féminité totale, exhalant de leur intimité des soupirs mis en espace par Jean-Michel Jarre ou mieux, par Catherine Lara...

 

 

Par Michel Debray - Publié dans : Blasons - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 10 avril 4 10 /04 /Avr 16:56
LES SEINS

 

 

Dire leur universelle diversité relève du lieu commun. Aussi parlerons-nous de l'unité mammaire. En réalité, le mot sein désigne le sillon entre les mamelles. Le mamelon ou tétin a un diamètre de 10 à 12 mm. La peau ridée du mamelon et de l'aréole présente une pigmentation plus intense que la peau avoisinante surtout chez les femmes multipares. Le sommet du mamelon n'est pas pigmenté. Dans la région périphérique de l'aréole se disposent 10 à 15 petits tubercules dits de Montgomery qui contiennent les glandes apocrines, eccrines et sébacées dont les sécrétions sont augmentées durant la lactation. Chez certaines femmes, l'aréole est cernée de 8 à 12 poils de 20 à 30 mm qui peuvent étonner le novice. Cela apparaît nettement sur les premières photos d'amateur de Louise Ciccione dite Madonna. Ils sont souvent le signe d'une pilosité abondante - en as de carreau - du bas-ventre, d'une riche parure  intercrurale et d'un entrefesson particulièrement velu qui ravit les amateurs. Le malmenage des seins doit être laissé à leur légitime propriétaire. Celle-ci peut, dans l'exaltation de l'acte, se les pétrir avec une certaine violence qu'elle maîtrise néanmoins. C'est pourquoi l'amant se contentera de caresser à plate paume la pointe aiguisée des tétons ou de saisir respectueusement les globes avec une extrême vigilance. Par contre, avec la bouche, la langue, les lèvres, le bout des dents, il aura le loisir de lécher, gober, avaler, mordiller, suçoter, mâcher, agacer, absorber, aspirer le mamelon, l'aréole ou le sein dans son entier. Le connaisseur est capable ainsi - et seulement - de procurer de fulgurants orgasmes à sa compagne de jeux. Celle-ci peut être dotée de très gros seins au point qu'elle puisse sucer elle-même ses tétons. Disons le tout net. Les malheureuses qui se livrent à ce jeu puéril ont l'air aussi bêtes que les stupides mâcheuses de chewing-gum dont la capacité de séduction, fussent-elles très belles, se trouve réduite de moitié. La cravate de notaire, dite encore cravate espagnole, exige une masse adipeuse mammaire conséquente mais non point hors du commun. Seuls les seins de type birkinien interdisent cette innocente récréation. Elle peut faire jouir rapidement l'heureux bénéficiaire mais ne donne à la partenaire qu'un plaisir cérébral. Il en va de même avec l'éjaculat que d'aucunes s'étalent sur la poitrine comme s'il s'agissait d'un baume de jouvence. Rien n'est prouvé quant aux vertus raffermissantes du sperme vraisemblablement moins riche en vitamines que le brocolis et assurément plus pauvre en oligo-éléments que la cervelle d'agneau, mais il est louable de ne point briser là les illusions des dames et de nullement bâillonner le brame de leur jouissance par l'évocation inopportune de telles considérations au plus fort du déduit.

Par Michel Debray - Publié dans : Blasons - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 10 avril 4 10 /04 /Avr 16:49
LA LIQUEUR PRE-SEMINALE

 

Gourmandise de choix pour l'épouse amoureuse, la subtile maîtresse ou la nièce dévergondée, la liqueur pré-séminale ne jaillit pas de la verge comme le dentifrice du tube. La première goutte qui perle au méat est la victoire suitante d'une patiente ruse et d'un tendre combat. On le sait dans les milieux autorisés à foutre, le pénis est un hochet réfractaire, un jouet capricieux, un sceptre suceptible. D'abord, il convient que l'érection ne soit pas un obstacle. Elle doit être immédiate, ample et  roide. Une queue biseautée fournira difficilement son premier nectar. Une bite effilée comme une dague se révèlera sèche. Comme telle, elle sera le parfait instrument d'une sodomie préalablement mise en scène aux moyens des adjuvants qu'il siéra aux protagonistes d'utiliser : huile de vaseline, salive onctueuse, beurre fermier, crème fraîche, margarine ou saindoux. Seul un braquemart au gland gonflé comme un battant de cloche, aux corps caverneux dégagés comme les rues d'une ville un matin de quinze août aura le volume convenable à une prise en main sans faiblesse. Une caresse ferme du scrotum s'impose d'emblée, prolongée par une masturbation lentement ascendante. La base de la verge doit être comprimée et la pression doit s'atténuer jusqu'à devenir frottis de plume sur la base du gland. Si la bouche intervient, qu'elle gobe sans trop mâchouiller, en respectant le mouvement ascensionnel. N'insistons pas ici sur le misérable éjaculateur précoce qui souille son pantalon avant que sa partenaire ait pu ôter ses gants. Mais, tenter, chez l'homme expérimenté, d'accélérer l'apparition de la perlèche par l'introduction d'une phalange dans le fondement relève de la trahison pure et simple et du bâclage qui dénonce sa courtisane. Enfin, la prime gouttelette sourd. Elle constitue les prémices d'un long régal que l'homme de qualité sait réserver à la femme aimante. Celle-ci peut s'en délecter sans attendre. Elle peut au contraire jouer avec la viscosité précieuse du liquide, de son index ou de sa lippe, et étirer le plus possible un filament argenté comme un fin câble d'aragne. Le vestibule vulvaire étant à ce moment passablement gluant du même suc, la réciprocité voudra qu'on s'installe alors en soixante-neuf afin de profiter l'un et l'autre de la gelée royale de chacun.



Par Michel Debray - Publié dans : Blasons - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 10 avril 4 10 /04 /Avr 16:39

BLASON DU CORPS FEMININ

 
LE MONT DE VENUS

Lorsqu'il ne s'agit pas de la partie charmue de la paume de la main située entre la ligne de vie et la base du pouce, ce morceau de choix de la géographie du Tendre se nomme encore pubis en raison de la pilosité qui l'honore à partir de la puberté. Couvert d'une fourrure de martre fauve ou d'astrakan, d'un manteau de laine rousse ou d'un duvet blond aux fins poils électriques, le pubis possède idéalement la forme d'un triangle équilatéral bombé dont le galbe attire à la fois l'oeil et la main de l'homme bien né. Ainsi le Mont de Vénus cher aux  chiromanciennes épouse-t-il le Mont de Vénus pelvien, moussu qui se courbe amoureusement tandis que le ventre se creuse.  La lisière supérieure du triangle renversé sépare le ventre montrable du sexe tabou. C'est pourquoi le slip du bikini s'y ajuste très précisément. La main posée sur le renflement soyeux laisse naturellement le doigt inquisiteur se perdre dans la nuit intercrurale. Là, la pulpe du médius perçoit une chaleur d'autant plus exaltante qu'elle se révèle humide. Y plonger derechef et sans ambages serait une faute de goût. Il faudra espérer l'ouverture proche et imperceptible des cuisses qui sont comme le baromètre de la pudeur.

Photo : My funny Asian Wife
  
Par Michel Debray - Publié dans : Blasons - Communauté : Arts érotiques
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