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Mardi 6 octobre 2 06 /10 /Oct 12:18


Je ne pense pas faire exception mais un torse modérément velu, chez un homme qui assume sa sensibilité comme faisant partie indissociable de sa virilité lui confère un charme qui ne me laisse nullement indifférente.
Quoi de plus amusant si non excitant que de me réfugier dans le réconfort de son bras en parcourant sa pelouse clairsemée avec  mes doigts qui en feuillettent les poils pendant que mon oreille se remplit de sa grosse voix porteuse de sa douceur et cassée par son désir pour moi.
Ceci dit, la virilité de l'homme ne se limite nullement à sa villosité mais elle se construit dans notre esprit au fur et à mesure qu'il nous conquière par la profondeur de sa sensibilité qui s'imprègne délicieusement de l'envergure de sa prestance et de la puissance de ses initiatives.
Je n'ai jamais goûté aux effet d'une barbe sur ma réactivité de mon désir mais je ne pense pas moins qu'une moustache bien portée rajoute probablement un plus au charme du mâle qui a su nous conquérir par sa présence et ses délicates attentions.

Carole.

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Nous pouvons à l'infini échanger de la petite littérature érotique.
 
Ce qui me chagrine ce sont tes mots :"Il arrive", "je dois retourner à mes devoirs", 'je ne suis pas libre".
Lorsqu'on entend, dans l'absolu ces paroles et notamment les dernières, on perçoit clairement l'effrayante condition maritale.
 
"JE NE SUIS PAS LIBRE."
Au pied de la lettre, ce constat est beaucoup "consternant" que "Je suis mariée", "je suis fidèle", "je suis amoureuse" qui ne tolèrent ni doute, ni contestation. 
Cela dit, parfois, ces affirmations péremptoires sur la fidélité et l'amour passionné cachent une réalité beaucoup moins idyllique. Nous avons reçu ainsi un couple "amoureux". Après quelques heures et plusieurs verres de vin sifflés par la chère et tendre, le rêve tourna au cauchemar, aux récriminations, aux règlements de comptes. Vénus s'était métamorphosée en Carabosse et Cupidon en faux-jeton. Ce genre d'aventure rend dubitatif...
 
Lorsqu'une jeune et jolie femme se met en ligne en robe de soie courte, sans rien dessous, et vous le dit, on peut légitimement penser qu'elle vient chercher "quelque chose" qui ressemble à s'y méprendre à une (petite) volonté de (petite) fugue virtuelle sinon d'émancipation - le mot "liberté" est encore trop fort et beaucoup trop chargé de sens. Ne parlons même pas du libertinage qui renvoie purement et simplement au soufre de la damnation.
 
Il faut inventer, ma chère amie, une nouvelle conjugalité, qui ne s'appuie pas sur la possession, ni les chaînes. Le nombre des "soumises" qui acceptent tout de leur "maître" est littéralement accablant. Le font-elles de gaîté de cœur ? On peut en douter. Mais... la peur de la solitude, mais l'effroi par rapport au temps qui passe, mais les enfants, la maison, le confort...
La nouvelle conjugalité passe par un contrat moral de respect, de vérité, de liberté mutuelle.
 
Je ne prétends pas y être parvenu totalement. D'abord parce que les corps, les inclinations, les désirs sont différents selon les protagonistes. Ensuite parce que les corps, les inclinations, les désirs ne sont pas nécessairement synchrones.
On ne peut partager que ce qui est partageable, c'est-à-dire ce qui offre du plaisir à l'un et à l'autre et de préférence, ensemble.
 
Comme le dit mon ami Edgar Morin, ce n'est pas le pouvoir d'aimer qui nous fait défaut. Mais il est dur, maladroit. Le grand amour se colore de petites abjections, de minuscules renoncements, d'infinitésimaux reproches, lesquels, avec le temps, obscurcissent le ciel de lit...
Lutter contre cela est un ouvrage quotidien.
C'est pourquoi, j'ai la véhémence parfois du "militant" de l'amour libertaire. C'est comme une ascèse, dit justement Michel Onfray.
On peut certes se laisser aller parfois à la "chiennerie", selon les termes du Méditerranéen Albert Camus - pour qui la chair n'avait pas ce goût étonnamment vivant, dépouillé de tous péchés de la civilisation du hareng, en l'occurrence la mienne - mais sans en faire tout un pataqués de culpabilité obligée.
Amour courtois, certes, mais point trop n'en faut...
 
Tu as de jolies lèvres un peu boudeuses.
 
Je les baise.
 
M.D.

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Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : Amours plurielles
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