Photographe russe né dans la région de l'Altaï en 1946, Nikolay Bakhrarev photographie surtout des femmes allanguies dans des décors quotidiens.

L'autoportrait au féminin est troublant. L'expression en est toujours grave. Il utilise des moyens et des cadrages souvent sommaires et aléatoires.  Certaines, cependant, créent de véritables mises en scène, posant la caméra sur un patricable ou se parant pour l'occasion.
Parfois un détail trivial - comme un embout de distributeur de savon liquide, une serviette qui pend, des paquets en désordre, un séchoir à cheveux - vient apporter une touche d'authenticité.
On se prend à songer à ce qui s'est passé avant dans l'esprit de la photographe-modèle et surtout à ce qui a suivi. Envoi immédiat à un amant ? Caresses et autoérotisme ? Désespoir devant la petite imperfection qui anéantit toute autre tentative narcissique ?

Anne-Cécile nous offre une véritable composition...

Anne-Cécile

Lollo


Nora Ness


















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Ah ! ces nouvelles illustrations wébiennes dégoulinantes et kitchissimes, souvent  issues de l'esthétique américaine qui veut passer pour du "bon goût" mais qui est une affligeante trivialité !

Loin de ces images éthérées de la représentation de la sexualité, je préfère un certain naturalisme, je dirais même un certain "biologisme".

Si je vous propose - avant des photos montrant littéralement l'excitation sexuelle faite de sécrétions, de mouillures et de "liquides corporels" - la vidéo d'Arno, c'est parce que cette chanson est pour moi la seule VRAIE chanson d'amour pour la Mère. Nous sommes à des années-lumière des niaiseries néo-maréchalistes ! Et d'ailleurs, la tronche du "provocateur" en peau de zébi qu'est Dechavanne, pendant la chanson, en dit long sur la gêne qu'il ressent.

Cochonne du 60









Couple Duo



Donna in Calore







Kari



Julie Jules



Lady 93



Lorine Lorenz



Vicky

Ce jeu exige au moins trois protagonistes : l'exhibitionniste, le voyeur-photographe, le voyeur plus ou moins volontaire.
La première dit, implicitement : "Regarde-moi, vois comme je suis belle et désirable".
Le second pense : "Quelle chance d'être l'amant, le mari, le complice de cette beauté !"
Le troisième peut être étonné, surpris, éberlué, réprobateur, inconscient, inattentif, émerveillé, admiratif et se muer en matteur sans scrupules...

Les exhibitionnistes mâles dits flasheurs, ouvrant leur imperméable à l'improviste devant des personnes outragées ou des enfants sont réprouvés et considérés comme des malades sexuels.

Maal

Voyeurweb

- Voilà, maintenant tu es nue. Assieds-toi sur cette chaise. Cambre-toi. Fais pointer tes seins, creuse tes reins, tends tes fesses. Appuie ta vulve ouverte sur le tissu du siège. Cambre-toi.

- Oui.

- Décolle-toi un peu du siège. Plaque ta paume sur ta vulve, nymphes étalées de part et d'autre de ta fente. Enfonce un doigt en toi. Cambre-toi de nouveau. Appuie de toi ton poids sur ta paume et sur ton doigt. Ne bouge plus. Cambre-toi. Ne bouge plus ni ta main ni le doigt qui te fouille.

- Non.

- Sans bougez ton doigt et ta main, bouge maintenant lentement ton bassin autour de l'axe de ton doigt. Danse, assise, doucement, doucement. Fais tourner ton cul.

- Oui...

- Je veux que ta cyprine coule le long du doigt qui te pénètre. Continue à remuer lentement des hanches. Tu sens ta paume s'humecter ?

- Oh oui...

- Va chercher ton plaisir sur ton doigt immobile, avec tout ton corps. Danse sur ta paume. Je veux que ta mouille coule entre tes doigts. Cambre-toi.





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