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  • Michel Debray
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Lundi 25 mai 1 25 /05 /Mai 14:18

20 h 30, Gare Montparnasse. J’arrive enfin. Mon TGV m’attend, direction Bordeaux

Je cherche ma voiture, ma place. J'ai mal aux pieds, je suis fatiguée après ces 3 journées de formation qui ne m’ont pas appris grand-chose d’ailleurs.

Ma voiture est là, je m’installe. Peu de monde, c’est le dernier pour Bordeaux : nous devrions arriver juste avant minuit s’il n y a pas de problèmes sur la ligne.

J'ai un siège de couloir ainsi je pourrais dormir sans être dérangée. Devant moi un peu plus loin un couple d’un certain âge puis un homme qui s’installe de l’autre coté de la rangée et derrière : il pose son ordinateur sur sa tablette

J’enlève mes chaussures et j'envoie un sms à mon mari pour lui signaler notre départ : le train est à l’heure.

Comme d’habitude la climatisation est trop chaude, la température est élevée dans le wagon. Peu de monde, quelques personnes qui passent cherchant le bar ou une place.

Je sors mon livre du moment : une biographie de Françoise Giroud. Je n’ai pu me changer ou prendre de douche avant de partir, je porte mes vêtements du matin, je me sens sale et pas très à l’aise dans ce tailleur très professionnel, je détends mes jambes.

Je somnole sur mon livre : la fatigue, le bruit du train, la chaleur m’endorment.

- Billet s il vous plait. Le contrôleur me réveille avant Tours.

L’homme qui était derrière moi s’est  maintenant installé sous la lumière à la même hauteur que moi, de l’autre coté du couloir toujours face à son ordinateur : il est grand et assez fort plus de la cinquantaine, bien habillé.

Il ne me porte pas attention, il regarde un film l’écran légèrement tourné vers l’extérieur du train. Je resommnole les yeux à demi clos. Je donne l’impression de dormir, assez détendue. Mon voisin de l’autre coté s’est lui aussi détendu.  Son ordinateur sur sa tablette : une de ses mains s’est posée sous la tablette sur le bas de son ventre.

Le train a pris son rythme : il fonce vers Poitiers, les gens ne se déplacent plus, les lumières sont au minimum.

Je suis légèrement détendue sur mon siège donnant l’impression de dormir. Mon voisin a légèrement tourné son ordinateur vers moi : il regarde des photos de femmes et d’hommes faisant l amour, son diaporama passe doucement.

Sa main sous la tablette est dans l’ombre ; il a ouvert sa braguette et se caresse lentement dans son pantalon. Son ordinateur est maintenant bien visible : j'ai chaud, ma respiration ne doit pas être celle d’une femme qui dort ; il me regarde et suit en même temps les photos sur son écran. Il arrête parfois le diaporama sur certaines qu’il laisse plus longtemps afin de les contempler activement.

J'ai disjoint mes jambes sans m’en rendre compte, je le regarde les yeux presque clos : il se caresse, son mouvement est très visible pour moi ; son désir est tendu, j’aime bien mais j ai peur et envie aussi. Je veux qu’il s’arrête et qu’il continue aussi…

Ma poitrine s est tendue sous mon chemisier.

Nous arrivons à Poitiers : l’ordinateur est fermé, la main de l’homme est de nouveau visible, j'ai resserré mes jambes et fait semblant de me réveiller. Nous ne nous regardons pas mais nos sens sont attentifs,  comme ceux des animaux.

Le couple âgé est descendu, deux étudiantes se sont installées loin devant.

Le train roule vers Bordeaux. Mon voisin a rouvert son ordinateur, l’écran tourné vers moi, les photos se succèdent, je fais semblant de lire tout en les regardant, il me regarde. Sa main caresse le dessus de son pantalon, elle ouvre la fermeture éclair et tout en m'observant il se branle lentement

Mon livre est devant moi comme une muraille inutile, mon regard va de ses images à son sexe qu’il me montre parfois un peu. J'ai chaud, très chaud, mon ventre est crispé, ma culotte me gêne. Il me sourit. Mes jambes sont légèrement ouvertes, mon ventre s’est avancé : il me montre une femme nue jeune assise sur un fauteuil les jambes très ouvertes qu’un homme assez âgé gode face à un public attentif. Est ce moi cette femme quand j’étais plus jeune ?

Je me secoue et me lève vers les toilettes sans le voir, je dois pisser et me rafraîchir, reprendre le contrôle de moi-même. Personne dans le couloir et dans les toilettes. Je rentre, il est derrière moi, il est là, il rentre et ferme la porte. Je suis face à la glace, je ne dis rien, il m’empoigne par derrière, sa main gauche est déjà sous ma jupe et sa main droite dans mon chemisier. Il me tire, arrache mon collant, sa main déjà dans ma culotte me fouille le sexe. Je suis appuyée contre le lavabo, je baisse la tête.

- Écarte les jambes salope, écarte – me dit-il. Je me plie, m’ouvre, ses doigts sans ménagement avec violence me fouillent, il me pince les seins, me tire les bouts.

-Tu mouilles, tu coules comme une chienne salope, une petite pute !

Ses doigts ressortent de ma chatte et il les introduit dans ma bouche, je les lave avec ma langue et il les renfonce avec violence dans mon sexe en me secouant.

-Je vais t’enculer, plie-toi !

Il m écarte les fesses de ses deux mains. Plie toi salope – Je ne dis rien, j'ai envie d être prise ainsi, il me met deux doigts ou trois dans le cul, j'ai un peu mal mais cela ne le freine pas. Son sexe gros me pénètre assez rapidement, ça me brûle, je crie un peu, il me met ses doigts dans ma bouche pour que je les suce. Avec sa main droite il me fait baisser la tête, sa main gauche me branle vigoureusement avec violence le clitoris et les lèvres, son sexe s’enfonce dans mon cul, il m’empale, il est au fond, il me déchire, c’est bon, je jouis, je pisse de plaisir.

-Tu jouis salope, tu jouis – et il m explose dans le cul tout au fond, il se vide en se retenant de crier.

-Donne-moi ta culotte – Je l'enlève et lui donne ainsi que mon collant déchiré. Il s'essuie le sexe avec et garde ma culotte dans sa poche. Il se rhabille sans un mot et sort.

Je suis épuisée et repue, je reprends pied, je me lave un peu la chatte et le cul, j’ajuste mes vêtements et sors.

Je retrouve ma place, mon voisin est revenu derrière, il sourit pour lui-même.

Peu avant Bordeaux, je prends une culotte de rechange dans ma valise et vais la remettre aux toilettes. Il ne me suit pas. Le train arrive.

Sur le quai, mon mari m'attend. Une femme et un grand ado accueille mon voisin. Tout le monde s’embrasse…

Du sperme me coule le long de la cuisse.


 Françoise

Par Michel Debray - Publié dans : Mots - Communauté : VIVRE TOUS SES FANTASMES
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