"Il faut toujours donner la parole aux gens qui vous insultent.
Et vous taire ensuite."
- proverbe tamoul -
mon corps monstrueux est mon corps préféré. je ne le changerai pour aucune intégration, je ne l’assimilerai à aucune norme, et je ne le figerai dans aucune référence. avec ce corps immobile, dans un fauteuil électrique, et incorporé de diverses prothèses, je suis l’échec des publicitaires, des super héro-ïne-s et des fantasmes universels. youpi.
mon corps est classifié administrativement comme handicapé, disséqué médicalement comme tétraplégique, désigné politiquement-correctement comme Personne à Mobilité Réduite, rangé socialement comme improductif, paralysé religieusement comme victime, objectivisé sexuellement comme inerte, (sous-)représenté artistiquement comme extraordinaire voire extra-terrestre, archivé historiquement comme stérilisé ou à éliminer... la société des valides inscrit ses stigmates dans mon corps comme des repères, car elle s’y perd et s’y fait peur. je suis un monstre immobile dans un monde où tout gesticule. un corps qui ne veut pas être conforme et crédible, mais diforme et sensible. mon corps se rit des canons de beauté et des séductions hollywoodiennes, il danse au milieu des marionnettes.
j’ai grandi avec ce corps dégénérescent dans une société performante. je me suis construit-e seul-e, depuis des observations et des sensations. j’y ai acquis des diagonales au travers des lignes toutes tracées des corps valid(ist)es efficaces, standardisés, valorisés.
les médecins avaient annoncé à mes parents une mort pour mes 8 ans. ça fait vingt ans que je grandis dans un corps qui négocie à chaque nouvelle douleur de jouir avant de mourir. la maladie qui galope jusqu’à la mort intensifie ma vie. je suis un corps à épreuves, et à échos ; je survis là où on ne m’attend pas. maigre, déséquilibré, fragile, essoufflé, rétracté, douloureux, tordu, livide... je me présente : je suis un parasite aux bienséances corporelles.
zig"
Commentaire de Zig ici :
"t'es vraiment un connard sexiste qui n'a de libertinage que celui de l'inconscience. tu ne cesses de véhiculer des clichés...z"
La cathédrale biologique 1 - M.D.
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Qu'on ait mauvais goût, soit, c'est regrettable mais peut arriver à n'importe qui et je m'en moquerais éperdument si le vôtre n'était pas porté sur la trop courante habitude de devoir dégrader les femmes pour les trouver désirables, et principalement dans votre cas, de ressentir la nécessité de le faire publiquement. La seule chose que vous semblez avoir gardé d'un élan "libertaire" est la fausse révolution sexuelle d'il y a 40 ans qui a plus permis aux homme d'exiger la disponibilité sexuelle des femmes en toutes circonstances que de modifier des habitudes oppressives.
Vous êtes un connard sexiste parce que vous exposez des corps de femmes comme s'ils étaient des curiosités exotiques, parce que les "mystères féminins" tels que les femmes fontaines ou les plantations de colza (bref, n'importe quel sujet) n'est que prétexte à montrer des photos qui n'on rien d'intéressant outre leur caractère vulgaire.
Vous êtes aussi un connard sexiste parce qu'en plus vous écrivez des stupidités qui vous dépassent probablement, comme dans votre "article" su l'autoportrait que vous concluez par "On ne peut qu'encourager nos filles et nos compagnes dans cet innocent jeu de découvrade d'elles mêmes..." Je m'interroge sur la qualification d'innocence, que seul un connard sexiste de bas étage peut employer dans cette situation : c'est bien connu la candeur sexuelle des femmes est un délice, monsieur le connard. Par ailleurs, une femme qui n'est ni compagne, ni "fille de", c'est tout à fait inconcevable, n'est-ce pas ? Enfin, je pense que pour avoir une autosexualité nous n'avons vraiment pas besoin de vos encouragements. Deux lignes qui cristallisent le caractère ancestralement sexiste des personnes dans votre genre.
Bien entendu, je pourrais utiliser d'autres de vos paroles mais n'ai pas que cela à faire, vu le point où vous en êtes, il me faudrait un temps fou pour venir à bout de la montagne d'énormités qui sort de vos propos.
Je ne doute pas que vous jubilez en lisant ceci, les personnes de votre genre se sentant grandies de se croire incomprises. Mais sachez que je vous comprends très bien et que je vous méprise avec tout le respect que je me dois, puisque le vôtre m'importe peu.
Nous étoufferons le dernier connard avec les couilles du dernier sexiste.