C'était il y a 100 ans : what's new ?
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Le premier dessin animé porno "Eveready
Harton"
a été réalisé à New York entre 1928 et 1929.
Pour la petite histoire de ce tournage, sachez que trois studios : Max Fleischer, Paul Terry et le Mutt and Jeff studio ont travaillé séparément. Le premier
studio donnait la dernière image au studio suivant pour qu'il continue, et ainsi de suite avec le troisième. Une sorte de cadavre exquis du cartoon !
Cette version "colorisée" est plus lisible que la version originale en noir et blanc...
18 ans après la mort du chanteur et poète Serge Gainsbourg, son influence est toujours là. Bien décidé à surfer sur la vague des biopics à succès (Ray, La môme, Coluche
l'histoire d'un mec…) le réalisateur Joann Sfar s'est attaqué à un monument de la chanson française : Serge Gainsbourg.
Le
film, "Gainsbourg (vie
héroïque)", explore son itinéraire artistique, du jeune homme épris de peinture à la
consécration de sa musique dont l’avant-gardisme en a fait une véritable icône de la culture française. Mais aussi la complexité de sa vie adulte à travers ses amours tumultueuses, ses aventures
avec Brigitte Bardot (incarnée à l'écran par Laetitia Casta) sans oublier sa vie avec Jane Birkin (la défunte Lucy Gordon)… tout y est !
Gainsbourg ,s'est créé l'image d'un poète maudit
et provocateur. Les textes de ses chansons jouent souvent sur le double sens et montrent à son goût pour la provocation, en
particulier érotique (Lemon Incest) ou pornographique (Love on the Beat).
Pour le rôle titre, on retrouve le jeune acteur Eric Elmosnino (L'heure d'été, Actrices).
"Je suis éternellement sursitaire... en sursis continuels, répétés
accumulés...
Tout ce que je vis, je le vis en frôlant des issues inéluctables."
"...Mon
berceau était si près de mon cercueil que je n'ai point failli naitre.
Tout ce que je vis de grand -amours et peines- je le vis, en frôlant le dernier abîme."
Par Isabelle BIGAND VIVIANI
Des éléments de ce film commencé en 1964 et resté inachevé par le cinéaste du Corbeau, de l'Assassin habite au 21, de Quai des Orfèvres et du Salaire de la peur,
entre autres, ressortent actuellement dans un documentaire de Bromberg intitulé L'Enfer.
Notons que cette histoire d'extrême jalousie a été tournée avec bonheur par Claude Chabrol avec Emmanuelle Béart et l'impeccable François Cluzet.
Une rencontre au sommet des Scorpions Schneider et Clouzot ne pouvait qu'être infernale ! On connaît la passion de Romy pour Delon (autre Scorpion invétéré) et réciproquement.
Serge Reggiani commence à tourner mais ne supportant pas l'atmosphère du plateau, il partit laissant la place à Jean-Louis Trintignant. Un infarctus de Clouzot mit un terme défintif au
tournage.
Clouzot était réputé pour son caractère de chien et ses exigences. Dans les Diaboliques, Véra Clouzot, son épouse, est une magnifique victime savamment montrée en transparence par le
réalisateur.
Quant à Romy Schneider, après les insipides Sissi, elle deviendra une star du cinéma mondial, reconnue pour sa beauté, son talent et la passion qu'elle apportait à ses rôles. Clouzot tenta dans
ce film de nombreuses approches techniques notamment sur la lumière et la couleur.
PHOTOS DU FILM DE CLOUZOT
PHOTOS DIVERSES DE ROMY SCHNEIDER
Un collectif suédois d'artistes féministes et engagés vient de sortir un dvd de douze courts-métrages pornos réalisés à l'aide de la caméra d'un téléphone
portable. Jugé trop lesbien en Suède, le dvd devrait être distribué en France. On l'attend avec impatience!
Les féministes se seraient-elles réconciliées avec l'industrie du porno? En Suède, un collectif de douze femmes, réalisatrices, artistes et féministes engagées, vient de sortir un DVD qui fait
beaucoup de bruit. Dirty Diaries est une collection de douze courts métrages. Douze films érotiques, tournés avec la caméra d'un téléphone portable, pour «libérer la sexualité de la femme»,
résume Åsa Sandzén.
Elle est la réalisatrice de Dildoman (voir visuel): un film d'animation, qui met en scène deux femmes géantes dans un strip club, s'amusant avec un petit homme, transformé en sextoy, qu'elles
finissent pas casser. Tous les films sont loin d'être aussi politiques. Certains sont très conceptuels. D'autres utilisent les ficelles traditionnelles de l'industrie du X. Mais dans chacun, les
actrices semblent apprécier ce qu'elles font.
Du porno pour rendre les femmes plus fortes
Pour Mia Engberg, initiatrice du projet, l'objectif est de faire du porno pour les femmes. «Si elles peuvent en consommer librement, sans culpabilité, elles seront plus fortes. Elles pourront
dire non à ce qu'elles ne veulent pas. Or dans les relations sexuelles, beaucoup consiste à satisfaire le désir de l'homme.»
En Suède, le DVD est loin de faire l'unanimité. On lui reproche une orientation «trop lesbiennes» (5 films sur 12). Mais la principale critique vise l'Institut du film suédois, qui a accordé au
projet une subvention de 350 000 couronnes, soit 35 000 euros. Selon Mia Engberg, cependant, une maison de production française aurait déjà proposé de racheter les droits du DVD pour la
France.
D'après Têtu.
LE MANIFESTE DES CINEASTES
Traduit librement du suédois
La bande annonce ici
Il y a un précedent :
PINK PRISON (1999) - ridiculement traduit en français : la prison des sévices ! : film pornographique produit par Lars Von Triers, réalisé par une femme Lysbeth Linghoet. Le tournage s'est fait
dans les décors de la prison de "Dancer in the dark". Le film est une déambulation d'une journaliste relevant le défi de rencontrer le directeur d'une prison interdite aux femmes.
Film réalisé par une femme d’après des sondages auprès de femmes et de leur vision de la pornographie.
Katia Kean en était l'actrice principale.
Katia Kean dans ses oeuvres, hélas pas toutes produites par Lars Von Trier :
Buono compleanno Sophia !
José Bénazéraf se trompe lorsqu'il attribue le livre "Trois filles de leur mère" à Alfred de Musset. L'auteur en est en fait Pierre Louÿs dont j'ai ici publié
plusieurs textes.
http://poilnet.erog.fr/article-18789039.html
Alfred de Musset a commis par contre Giamani ou Deux nuits d'excès illustré entre autres par Gilbert Garnon avec une préface du Dr Gérard Zwang auteur de l'indispensable "Sexe de la femme"
http://livre.fnac.com/a264937/Gerard-Zwang-Le-sexe-de-la-femme
"Plonger la langue dans une soupe de bave. Mouliner. Dans un sens, puis dans l’autre. En gardant les yeux fermés. Mais, pour vérifier que l’autre est bien en
pâmoison sous l’effet de ce patin de la mort, le ou la surveiller du coin de l’œil et, ce faisant, croiser son regard en très gros plan. Un premier palot, c’est mémorable. Et c’est toujours un
peu mécanique. Comme dit Hervé, le héros des Beaux gosses, le film de Riad Sattouf, «la technique, ça se peaufine» . Suffit de s’entraîner, éventuellement contre le
miroir de la salle de bains. Ou, comme Hervé, en enfournant son doigt dans la bouche d’un copain qui n’a jamais embrassé de sa vie, rien que pour lui démontrer que la salive ne coule pas sur les
côtés.
Un film pareil, c’est mille fois mieux qu’une madeleine de Proust. Pourquoi ? Parce que le rappel des terribles tourments de l’époque -toutes ces vexations et ces sidérations vécues au
collège dans la quête obsédante mais redoutée d’un contact charnel avec le grand amour- est tordant. Pas pour tout le monde, il est vrai. Le public adolescent rit jaune, nous l’avons constaté
dans plusieurs salles de cinéma. Pétris de pudeur et encore englués dans les affres de leur ingrat statut, les ados d’aujourd’hui trouvent le film «trop trash», sonhumour
«crado» , en résumé pas franchement valorisant. Mais pour leurs parents, c’est une pépite, un truc qui soulage, une machine à remonter le temps sans se faire mal. Confidences
d’ex-boutonneux, le temps d’un retour au collège.
Jean-Pierre,à Versailles en 1973
«J’avais 16 ans et à mon époque, il n’y avait pas encore de mixité à l’école. La seule possibilité de choper des filles, c’était de participer à des activités
extrascolaires. C’est comme ça que moi, le laïcard gauchiste, j’ai dû me rapprocher de l’aumônerie qui organisait un club théâtre avec le lycée de filles voisin. Nous avons pris le car pour aller
répéter le temps d’un week-end en baie de Somme. J’obsédais grave sur Véronique V. Elle m’ignorait complètement. Pourtant, je faisais tout pour paraître le plus intelligent, le plus
sensible, le plus artiste. De tout le week-end, il ne s’est rien passé. Et puis, juste au moment de remonter dans le car, j’ai cru percevoir le signe d’une ouverture quand elle a replacé une
mèche de cheveux derrière son oreille. Je me suis assis à côté d’elle, programmant le patin que j’allais enfin réussir à lui rouler. On n’avait pas fait cinq kilomètres qu’elle a commencé à se
sentir mal. Elle a vomi pendant tout le trajet de retour. Et puis il y a eu Caroline R. Elle m’avait fait parvenir le 45 tours de Françoise Hardy Message personnel, qui
dit : "Si tu crois un jour que tu m’aimes…", etc. Le message était donc clair, sans ambiguïté, ça allait se faire. Sauf que ses copines, jalouses, m’ont raconté comment elle
s’entraînait à me rouler ce premier palot en étreignant un polochon. La perspective de jouer le rôle du polochon m’a totalement fait déchanter. J’ai refusé de sortir avec Caroline R.»
Laurent,dans la Drôme en 1984
«En quatrième, j’exhibais des photos de ma grande sœur en prétendant que c’était ma nana. Juste pour qu’on arrête de me coller la pression. Tout le monde avait des
bottes camarguaises -mais ma mère n’a jamais voulu m’en acheter- et un sac US kaki tout tagué et couvert de pin’s. Moi j’avais le cartable en cuir de mon oncle Henri-Jean. J’étais pas dans le
coup. Je passais pour le romantique à qui l’on peut tout dire car il ne passe jamais à l’action. J’écoutais, je consolais, c’est tout. Tandis qu’un pur kéké, Nicolas, tombait toutes les nanas.
J’aurais voulu qu’il meure. Je découpais sa tête sur la photo de classe et je collais la mienne à sa place.»
Melrose,à Valenciennes et Cambrai en 1986
«Quand les garçons se retrouvaient dans la cour de récré, ou pendant l’interclasse, il y en avait toujours un pour mimer une sodomie en agitant les reins dans le dos d’un copain. C’était leur façon de se saluer. Ça m’a toujours fascinée.»
Gérard,à Argenteuil en 1981
«Comme il n’y avait pas une boum par semaine, je misais sur le cinéma pour rouler des pelles. Là, dans l’obscurité de la salle, j’avais toujours une chance d’arriver à mes fins et de peloter des seins. Il y avait une fille avec qui je sentais que je pouvais m’aventurer un petit peu plus bas. Sauf qu’elle portait une ceinture disco, et que moi j’étais un hard rocker : j’ai jamais compris comment ouvrir sa ceinture. Un vrai plan galère.»
Tristan,à Champigny-sur-Marne en 1983
«Je repiquais ma quatrième et je n’avais pas encore grandi, je me faisais beaucoup chambrer sur mon physique, et bien sûr je n’avais encore jamais embrassé personne. Un jour, sur le trajet du collège, une fille de ma classe se plante devant moi : "Est-ce que tu veux sortir avec moi ?" J’ai paniqué. Ce n’est pas qu’elle était trop moche, juste que je n’en étais pas là. Mais comme le sujet de conversation numéro 1 entre les gars c’était le rapport sexuel, je lui réponds : "Non. Mais est-ce que tu veux faire l’amour avec moi ?" Elle a mis du temps à encaisser, puis très sérieusement a répondu : "Non. Mais toi, est-ce que tu veux sortir avec moi ?" Je suis parti en courant.
Quelques mois plus tard, je repiquais ma troisième. J’en étais toujours au même stade, quand Sandrine, très entreprenante, se colle à moi, super sensuelle, et
m’embrasse super bien. Elle m’accompagne à la maison, on s’embrasse, j’ai le vertige. Puis elle se jette sur mon lit et me lance : "Alors, on couche ?" Pour moi, la façon de le
dire, le comportement, tout, c’était le summum de la vulgarité.»"
Recueilli par MARIE-JOËLLE GROS
http://www.liberation.fr/vous/0101577821-quand-j-etais-beau-gosse
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