Le blog de Michel Debray
La peinture d'Oswaldo Cantillo a commencé à être connue dans la décennie 90 avec ses fruits et ses objets folkloriques : chapeaux, hamacs, sacs à dos, fauteuils, mangues et noix de
coco.
Très vite il a été plagié dans un but essentiellement commercial.
A mi-cheminn entre l’hyperréalisme et le pop-art, ses compositions faites d’objets de consommation de masse créent un univers quasi surréaliste avec ses ombres de femmes qui les habitent comme des fantômes joyeux.
Cependant, quand il élimine l'obstacle qui empêche de jouir des qualités de son modèle, le nu d'une femme se montre dans toute sa dimension sensuelle, qu'elle rêve sur une roche ou sur un tabouret.
Il s'agit d'un
érotisme subtil qui incite à parcourir ces peaux lisses aux courbes appétissantes et arrondies. Ses oeuvres réveillent l'admiration des observateurs par le jeu illusionniste du
trompe-l’œil.
D'après article de présentation en espagnol.
Dans cette optique, on voit parfaitement l'objectif primordial de Salvador Dali, Clovis Trouille * et de Chirico qui défendaient
l'idée de la nécessité d'une maîtrise pictural pour mieux explorer et rendre leur univers mental. Cette exigence ne pouvait que déplaire à Breton qui, selon les termes de Clovis Trouille **, "n'était pas un rétinien".
M.D.
* lien externe
** lien interne
http://www.artelibre.net/CANTILLO/index.html
AUTRES HYPERREALISTES
Merci
Bisous
D & M