Le blog de Michel Debray

 

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Je n’aime pas à voir la brune secrétaire

Qui suce avec pudeur, affecte un vif émoi

Et se trouble si fort qu’elle crache par terre

En disant : « Oh ! pardon, je me croyais chez moi. »

 

Je n’aime pas à voir ces jeunes filles suisses

Qui, si quelqu’un leur dit : « Où donc est le buffet ? »

Répondent simplement : « Il est entre mes cuisses. »

Ce sont là des propos qui font mauvais effet.

 

Je n’aime pas la bonne à la trop belle bouche,

Qui dit au nouveau maître, avec un air penché,

« Si monsieur veut sonner à l’heure où il se couche

Je fais soixante-neuf par-dessus le marché ! »

 

Je n’aime pas à voir qu’une actrice allemande

Coure aux water-closets sans prendre de bougeoir

S’encule par erreur sur un homme qui bande

Et fasse refouler létron qui voulait choir.

 

Je n’aime pas à voir la tendre fiancée

Qui dit, en déployant les lèvres de son cul :

« N’ai-je point sous mes poils une fleur de pensée ? »

Je verrai là plutôt un péril de cocu.

 

Je n’aime pas à voir le studieux potache

Qui se branle à plein poing derrière sa maman

Et, sans même songer que le foutre ça tache,

Décharge sur la robe avec ravissement.

 

Je n’aime pas à voir derrière une roulotte

La gitane en levrette et qui baise trop bien,

Ruisselle par la croupe, inonde la culotte,

Puis se torche le cul dans l’herbe comme un chien.

 

Je n’aime pas à voir la douce concubine

Qu’on encule toujours et qui, d’un doigt lascif

Se branle le bouton, se tire la barbiche,

Pour soulager son cul douloureux et passif

 

Je n’aime pas à voir, leste comme une mouche,

Le petit corps penché d’une arpète aux yeux noirs

Qui travaille bien moins des mains que de la bouche

Et moins à l’atelier que dans les urinoirs.

 

Je n’aime pas à voir la gosse mal foutue

Qui me tire la manche en disant : « M’sieur ! eh ! M’sieur,

Venez donc rigoler, maman me prostitue,

Vous m’enfilerez bien sur elle dans le pieu. »

 

Je n’aime pas qu’au Bois, une vierge insinue

En caressant les poils de son nouveau manchon :

« J’en montre encore bien plus quand je suis toute nue,

Mais vous ne verrez pas ceux-là, petit cochon. »

 

Je n’aime pas à voir deux jeunes ingénues

Qui, pour faire plaisir à leur frère cadet,

Lui masturbent la pine entre leurs cuisses nues

Puis se lavent le cul sur le même bidet.

 

Je n’aime pas à voir le chasseur de buvette

Porter un billet doux à la putain du coin,

Qui se met vite à poil, le cul dans la cuvette

Et dit : « Viens m’enfiler, mon petit. J’ai besoin. »

 

Je n’aime pas à foutre une fille endormie

Qui s’étend sur le ventre, ouvre un cul mal torché,

Rêve encore que ma pine est celle d’une amie

Et crie : « Ah ! qu’il est gros ton nouveau godmiché ! »

 

Je n’aime pas à voir une pauvre pucelle

De treize ans, qui se fait enculer sous un pont

Puis accroupit son cul d’où le foutre ruisselle.

C’est obscène, le cul d’une vierge qui pond.

 

Je n’aime pas à voir la soeur des Ursulines

Qui songe, en explorant ses organes poilus :

« Dieu m’a donné dix doigts pour m’en servir de pines

Et je n’ai que deux trous ! J’en voudrais huit de plus »

 

Je n’aime pas à voir la vierge en tulle rose

Qui rejoint à l’écart un jeune homme inconnu

Et dit : « Pour commencer, fais-moi feuille de rose. »

Ce n’est pas pour cela, vraiment, qu’il est venu.

 

Je n’aime pas la vierge aux prunelles d’opale

Qui branle son cousin parce qu’il bande trop

Et qui crie en voyant jaillir le foutre pâle :

« Ça m’excite un garçon qui pisse du sirop ! »

 

Je n’aime pas à voir la vaste maquerelle

Qui se fait un sérail de ses vingt-deux putains

Leur baise le derrière, en couche sept sur elle

Et décharge sept fois, rapport à ses instincts.

 

Je n’aime pas à voir que le soir de ses noces

La mariée en blanc se torde, pousse un cri,

Rie à pisser de rire, accouche de deux gosses

Et généreusement les donne à son mari.

 

Je n’aime pas à voir la femme trop contente

Qui dit : « Ma jeune soeur et mon fils n’ont qu’un lit

À chaque fois qu’il bande, il enfile sa tante

Et plus qu’il la ramone et plus qu’elle s’embellit. »

 

Je n’aime pas qu’Irma se débraille pour boire

Ouvre une aisselle à poils, s’amuse à la friser,

Dresse le sombre bout de ses tétons en poire

Et dise : « J’ai trop bu, je voudrais bien baiser. »

 

Je n’aime pas à voir sept gougnottes en groupe

Qui vont chier ensemble au jardin, n’importe où,

Pour voir l’étron sortir du milieu de la croupe

Et se torcher le cul d’un coup de langue au trou.

 

Je n’aime pas à voir la grande bohémienne

Qui dit sur une route au naïf écolier :

« Montre-moi ta bibitte et tu verras la mienne »,

Puis lui présente un con touffu comme un hallier.

 

Je n’aime pas la gosse amatrice d’andouilles

Qui suçant un long vit jusqu’aux choses poilues

Le mord avec fureur, le tranche au ras des couilles

Et soupire : « Pardon ! je ne le ferai plus. »

 

Je n’aime pas à voir que Gilda langoureuse

Serre contre son cour sa pine en caoutchouc

Et dise : « Cher amour, que tu me rends heureuse !

Fais-moi jouir encore, situ bandes, mon chou. »

 

Je n’aime pas à voir ce bordel de Narbonne

Où deux jeunes soldats, qu’il faudrait surveiller

Restent dans le couloir pour enculer la bonne,

Puis lui coupent sa bourse au lieu de la payer.

 

Je n’aime pas à voir la mercière en cornette

Se tromper de client quand j’arrive au comptoir

Et dire à la trottin : « Mademoiselle Annette !

C’est pour vous enculer, passez dans le foutoir. »

 

Je n’aime pas Fifi, haute comme une puce

Qui me dit en m’offrant un bouquet de deux sous

« M’sieur ! Prenez un sapin ! Laissez que je vous suce

Et vous tâterez bien ma fente par-dessous. »

 

Je n’aime pas l’enfant, la pauvre bouquetière,

Qui gagne beaucoup moins à vendre son muguet

Qu’à sucer les passants le long du cimetière

Pendant que sa grand-mère, à deux pas, fait le guet.

 

Je n’aime pas au lit la petite Lucile,

Qui prend son pauvre con douillet et cramoisi

Dit : « J’aime mieux sucer, maman, c’est plus facile »

Et qu’on gifle d’un mot : « Tu baiseras aussi. »

 

Je n’aime pas Fifi qui raconte : « C’est drôle ;

Maman a mille poils, moi rien qu’un peu,

Et chaque soir papa nous baise à tour de rôle,

Mais toujours moi d’abord, et maman quand il peut. »

 

Je n’aime pas à voir la naïve promise

Qui tire par le vit son petit prétendu

Et dit, en soulevant sa cotte et sa chemise :

« Ce qu’on a de fendu, ça n’est pas défendu. »

 

Je n’aime pas l’élève avec sa grosse tresse

Qui, seule dans la classe, écrit sur le tableau :

« J’ai fait soixante-neuf avec la sous-maîtresse

Son foutre me dégoûte. Il fait comme de l’eau. »

 

Je n’aime pas à voir la trottin blonde et rose

Qui lève ses jupons, pisse dans le ruisseau

Et dit au sénateur qui regarde son chose :

« T’as jamais vu de con, espèce de puceau ? »

 

Je n’aime pas à voir la bouche d’une Anglaise

Avaler un grand vit qui bande éperdument.

Je n’aime pas à voir surtout qu’elle s’y plaise

Jusques à décharger plus tôt que son amant.

 

Je n’aime pas à voir, chez la mauresque où j’entre,

Fatma qui montre à nu tout son corps moricaud

Et puis danse du cul comme on danse du ventre

En disant : « Moi, je fais ça kif kif bourricot. »

 

Je n’aime pas à voir la gosse dans la rue

Qui dit : « M’sieur, j’ai trop bu. Emmenez-moi pisser ! »

Puis qui tripote et prend les tétons d’une grue

Et crie : « Où qu’est ma pine ? On lui ferait sucer. »

 

Je n’aime pas à voir que la pauvre Ninette

Se branle sur sa mère et lui dise : « Maman !

Maman ! lèche mon cul ! Maman, fais-moi minette

Ou laisse-moi sortir, que je trouve un amant. »

 

Je n’aime pas à voir la pucelle irritable

Qui pour peu qu’on lui touche une cuisse à dîner

Crie en riant : « Papa ! je jouis sous la table !

Je voudrais bien sortir pour me faire piller. »

 

Je n’aime pas à voir la pauvre gosseline

Qui se graisse l’anus mais se trompe de pot,

S’encule de moutarde au lieu de vaseline

Et hurle en aboyant comme un petit cabot.

 

Je n’aime pas à voir un vieux con, rouge et chauve,

Qui se gonfle d’amour et dégueule son rut,

Bâille et bave en ouvrant un large vagin mauve

Et dit : « Je t’aime ! » (Hélas !) quand je soupire : « Zut ! »

 

Je n’aime pas qu’un homme assis sur une chaise

Enfile par-derrière une pauvre trottin

Et lui fourre deux doigts au cul lorsqu’il la baise,

Pour se branler la pine à travers l’intestin.

 

Je n’aime pas qu’Iris en mousseline bleue

Caresse au bal ma verge et dise en la baisant :

« Je commence toujours les romans par la queue. »

Le mot est vif, ma chère, encore qu’il soit plaisant.

 

Je n’aime pas, après un long flirt équivoque

La jeune fille en blanc qui voudrait s’en aller

Et qui, lorsqu’on lui dit : « Cette histoire vous choque ? »

Répond gaiement : « Non ! non ! mais je vais me branler. »

 

Je n’aime pas à voir la servante bretonne

Qui, sur le canapé, baise avec le valet

Puis se torche dans la housse de cretonne

Et se met à genoux pour dire un chapelet.

 

Je n’aime pas à voir dans la rue, à Bruxelles,

L’horrible maquignonne, au visage hideux,

Qui dit : « Joli bandeur, voulez-vous des pucelles ?

J’en loue à tous les prix, depuis cinq francs les deux ! »

 

Je n’aime pas à voir la grosse douairière

Qui, pour rester fidèle au feu duc, son cocu,

Fait l’amour tous les soirs par le trou de derrière

Et crie à ses valets : « La valetaille ! en cul ! »

 

Je n’aime pas à voir la bonne de Marcelle

Qui, chaque soir, au lit la gougnotte (ô combien !)

S’assure en même temps qu’elle est toujours pucelle

Et qui dit à sa mère en passant : « Tout va bien. »

 

Je n’aime pas, qu’à poil, deux soeurs couchent ensemble

Se touchent par-devant et derrière aussi ;

Puis d’un long doigt bandeur qui masturbe et qui tremble

Se branlent pour leurs flirts et se disent : « Merci. »

 

Je n’aime pas qu’un soir la fille de cuisine

Sculpte une pine en bois sans couillons par-dessous,

Puis, subrepticement, la passe à ma cousine

Qui crie : « Ah ! que c’est chic ! » et lui donne cent sous.

 

Je n’aime pas à voir la joyeuse Niniche

Qui dit en s’excusant de revenir si tard,

« Maman, je suis pucelle, on veut voir ma moniche

Ils m’ont tous fait l’amour par le petit pétard. »

 

Je n’aime pas à voir qu’une femme de chambre

Déconne sa maîtresse au lit sans s’excuser,

Empoigne avec fureur son maître par le membre

Et s’enfile en criant : « C’est mon tour de baiser ! »

 

Je n’aime pas qu’un homme, aux brutales caresses,

Retroussant un trottin debout dans le métro,

Lui foute impudiquement sa pine entre les fesses

Et décharge en disant : « Pardon ! je bandais trop ! »

 

Je n’aime pas à voir la maîtresse du Pape

Qui, pour monter en grade et changer de milieu,

Coïte avec un Christ en forme de Priape

Et se croit chaque soir la maîtresse de Dieu.

 

Je n’aime pas à voir, tout près d’une ingénue

Qui, d’un doigt leste et dur, se branle devant eux,

Un fils tout nu piner sa mère toute nue.

Ce n’est pas seulement immoral. C’est honteux.

 

Je n’aime pas à voir qu’à l’hôtel la gérante,

Invitée à fournir sur l’heure une putain,

Se présente elle-même au numéro quarante

Disant : « Je peux baiser jusqu’à demain matin. »

 

Je n’aime pas la noce aux portes de la ville

Où la fille d’honneur, que je baise debout,

Crie : « Au secours, Maman ! Y en a un qui m’enfile ! »

Même si chacun sait que sa mère s’en fout.

 

Je n’aime pas à voir sous la verte crépine

Le lycéen qui baise et la fille qui geint.

Non qu’elle soit en rut mais parce que la pine

Blesse le chancre à vif qu’elle a dans le vagin.

 

Je n’aime pas à voir la jeune fille amère

Qui dit : « Je me résigne à n’avoir pas d’amant

Mais depuis dix-huit mois que je gousse ma mère

Je voudrais bien changer de cul, pour un moment. »

 

Je n’aime pas à voir la fillette qui suce

Et qui, juste au moment que le foutre jaillit,

Recule sur les draps pour se prendre une puce

Tandis que le miché décharge sur le lit.

 

Je n’aime pas qu’un homme errant dans une allée

Trousse une pauvre jupe, enfile un pauvre anus,

Puis, cherchant par-devant le con de l’enculée,

Trouve un petit Priape au lieu d’une Vénus.

 

Je n’aime pas à voir la fille encore petite

Qu’un vieux flagellateur frappe sans la baiser

Et qui me dit dehors : « M’sieur ! Enfilez-moi vite

J’ai besoin de le faire. On vient de me fesser. »

 

Je n’aime pas à voir mousser la grosse bonne

Qui fout six coups par jour avec un vieux flacon

Et ne veut plus s’asseoir que sur une bonbonne

Pour se foutre un goulot dans la gorge du con.

  

 

Mer 31 aoû 2011 2 commentaires

Très joli poème, qui me rapelle, diu meme auteur "le manuel d'education à l'usage des petites filles". A lire sans faute ! http://sophie973.erog.fr/article-33692249.html

Sophie de R. - le 04/09/2011 à 15h47

Le manuel a été publié ici il y a déjà longtemps. On peut le trouver dans la catégorie MOTS ou en recherchant PIERRE dans la fenêtre ad hoc. Merci. Bises.

Michel DEBRAY - le 04/09/2011 à 17h18