Le blog de Michel Debray

 

 

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HENRI CADIOU

 

 

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JOLE MANUEL CAPULETTI

 

 

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FELIX LABISSE

 

Un côté "procédé", les femmes bleues, un surréalisme qui est très loin d'atteindre la force d'un Magritte...

 

 

 

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LAURENT BOURRIGAUD

 

Une imagerie faite de femmes stéréotypées qui me laisse froid...

 

 

 

Sam 28 aoû 2010 1 commentaire

Tout d'abord un grand merci pour cette ouverture vers ces mégères de la mer dont parle René-Louis Des Forêts, vers ces Mères mystérieuses dont parle Wolfgang von Goethe !

Oui ! "c'est d'un graphisme un peu timoré, mais ça tient bien au mur" ... réplique dans un film dont j'ai oublié le titre et les noms des acteurs...

Ces "femmes stéréotypées" le sont quand même moins que lorsqu'elles sont en train de cuire leurs silicones valley sur la plage de Sitges ou de Benidorm.

Ce sont tous les accès "formateurs" d'une prime adolescence marquée par ailleurs par les "prêts très interessés" d'un jeune tante par alliance ; qu'on en juge :" histoire de l'oeil" "Madame Edwarda" "Lourdes,lentes..." "le château de Cène"  "l'image"  "l'anglais décrit dans un château fermé"  "la philosophie dans le boudoir"...assortis de Fourrier, Proudhon, Marcuse,...et Teilhard de Chardin (en parallèle avec Sand, Zola, Huysmans, La Varende...)

Poésie pour poésie, permettez-moi de me retrancher derrière les stéréotypes de Victor Hugo et de Rimbaud, je cite :

IL S'APPELLE BAS-VENTRE

 

Tu veux comprendre Dieu  mais d'abord comprends l'homme.  Je t'en défie. Allons!  Explique!  L'être mystérieux que tu portes en toi  scrute flaire  fouille-toi  tire-toi l'homme de la poitrine.  Mets-le sur la table, penche-toi pour voir.        Es-tu flamme  génie  bête de somme?  Dis  parle!  Songes-tu à ce mystère : la chair?  Ce corps abject  cette vie où l'enfer se reflète  mariage effrayant d'une âme et d'un squelette  cette cage des os qui renferme un esprit  en comprends-tu l'horreur?  Ô passant  toi qui vas  tâchant d'ouvrir la nuit  pâle  inquiet  rêvant d'être quadruple  t'efforçant de voir Dieu  cherchant la quadrature de ce cercle effrayant  quitte cette entreprise  et explique si tu peux  ce lugubre inconnu  ce soleil dans un peu de fange  Cet être monstrueux  prodigieux et triste : l'homme.      Faisant comme la terre horrible dans le jour et la nuit  dans la vie et la mort  dans la bête et l'esprit sa révolution toutes les vingt-quatre heures.    Et le voici qui plane et le voici qui rampe ver de terre   Songeur!  Qu'est-ce que l'homme,     Un entre-deux d'abîmes.          Victor Hugo

 

Après l'homme et la terre, passons à la femme et la mer :

 

VENUS ANADYOMENE

Comme d'un cercueil vert en fer-blanc,une tête

De femme à cheveux bruns fortement pommadés

D'une vieille baignoire émerge, lente et bête,

Avec des déficits assez-mal ravaudés ;

 

Puis le col gras et gris, les larges omoplates

Qui saillent ; le dos court qui rentre et qui ressort ;

Puis les rondeurs des seins semblent prendre l'essor ;

La graisse sous la peau paraît en feuilles plates ;

 

L'échine est un peu rouge, et le tout sent un goût

Horrible étrangement ; on remarque surtout

Des singularités qu'il faut voir à la loupe...

 

Les reins portent deux mots gravés : Clara Venus ;

Et tout ce corps remue et tend sa large croupe

Belle - hideusement - d'un ulcère à l'anus.

 

On adhère ou pas...mais reconnaissons que c'est bien ficelé !

 

Otto Dix Jeff Koons BayrosVan Dongen Grosz Cindy Sherman Schiele Mapplethorpe Lovis Corinth Kubin Fellini Eisenstein Francis Bacon Kokoschka Gilles  Berquet Duchamp Klimt Schad .........................!

ODRADEK - le 28/08/2010 à 19h16