Le blog de Michel Debray

Plus j'avance en âge et me rapproche de l'échéance, plus j'apprécie ces vulves glabres que me montraient en secret mes petites voisines durant ma prime enfance (eh oui, déjà !)et ,plus tard, les plus "naturistes" (selon les standards anglais de l'époque) de mes camarades de fac en un camp du cap d'Agde qui sortait à peine du sable...Grâces en soient rendues à ces FEMMES qui comprirent mon phantasme de la façon la plus "charitable" qui soit (n'en déplaise aux pisse-froid et aux fesse-matthieu !)

Pour ma part, j'ai un faible pour le poil qui renvoie à l'animalité... L'argument hygiénique est insupportable ou alors on considère que les cheveux, la barbe sont intrinsèquement sales ! Quant aux moniches pré-pubères, elles me laissent indifférent. J'aime qu'une vulve ait une architecture, un style.

D'accord pour l'insupportabilité de l'argument hygiénique...bien qu'ayant vu accoucher une femme qui avait encore dans sa "toison" le sang de ses dernières menstrues.

Je porte "fidèlement" la barbe, et celà m'a valu des tracasseries franquistes et parachutistes : çà gêne beaucoup pour le port du masque à gaz...il faut le reconnaître!

Quant à l'animalité... le biologiste clame haut et fort son appartenance à l'humanité qui est une variété culturelle encore imparfaite de l'animalité simplement naturelle.

Nous avons encore - et c'est heureux, çà nous occupe ! - beaucoup de progrés à faire, notamment pour dominer nos instincts rémanents en les cérébralisant et les intellectualisant avant de les spiritualiser : ainsi avons-nous fait - àpeu près - pour la faim et le sommeil ;  ainsi avons-nous échoué pour la violence et l'agressivité ; ainsi certains, dont vous faites partie,oeuvrent-ils pour LES instincts sexuels (libido, désir, génitalité, sexualité, maternité) ; ainsi d'autres sur des blogs innommables se conduisent-ils comme des animaux ne sauraient le faire, osant, par exemple, traiter leur femme de "chienne", de "truie", de"vache" : mais qui donc insultent-ils de la sorte ?  Est-ce celà l'amour? C'est, au mieux, une saillie, au pire, une masturbation dans un boyau servile et asservi ! La "servitude volontaire" ? Tiens-donc ! Voyons ce que viennent faire ces personnes honteuses et murmurantes dans les hôpitaux et dispensaires...et face au coût de souffrances ,je n'ose parler de coût social...

Je suis à même de comprendre la phantasme du"naturalisme animal" chez un homme ("et quand je dis un homme, j'embrasse toutes les femmes ! " S.Guitry) étant porteur d'un "culturalisme politique" et professant l'avènement d'un "culturalisme sexuel" tolérant car amoureux. Utopie - certes - mais mon utopie m'est chère !

Je n'oeuvre pas pour les "instincts"... Je me méfie de ce mot. J'oeuvre - le mot est fort trop fort pour ce qui n'est qu'un innocent plaisir - pour la culture de la sexualité, pour le sexe comme acte culturel tant il est vrai que la "nature" de l'humain c'est d'être culturelle.

cf. LE PARADIGME PERDU - La nature humaine - Edgar MORIN - SEUIL

Le mot "instinct" existe et j'ai appris à faire avec : c'est peut-être pourquoi je suis encore de ce monde !

Si on me lit bien, je parle de dominer des rémanences d'instincts afin de progresser dans ce culturel qui, seul,nous différencie de l'animal,nous faisant "autres", mais ni meilleurs, ni pires ! (en celà je suis un indécrottable optimiste !)