Le blog de Michel Debray
Ce n'est,décidément pas un univers où je me sens à l'aise ! Hyperbole ? Hypertrophie ? Hypertélie ? Hypermarché !
On me dira sûrement que j'ai tort, mais je perçois dans ces dessins une fascination qui me fait penser aux "Dieux du Stade" de Leni von Riefenstahl et à l'idéologie qu'elle accompagnait, "adulée par fureur et par douceur bénie" tant au nord qu'au sud de l'Europe entre 1932 et 1944.
...mes hormones ont toujours bien fonctionné...pourtant je ne trouve pas attirant ce monde où l'amour est remplacé par la violence, où il y a une addiction aux endorphines et à l'adrénaline;ce monde toujours jeune ,grand, fort... et bête : d'une beauté "sculpturale et culturiste" (pardon : body-buildée aux anabolisants qui rendent impuissant... et violent ! ) , ce monde du stéréotype, du cuir-bloudjine-latex-shopper de "L'équipée sauvage de la horde sauvage"
J'en demande pardon à ceux qui aiment (pourquoi eux oui et pourquoi pas moi non ? ): je trouve une régression déguisée sous un semblant de progrès d'une tolérance débordée par le plaisir individualiste ; nous sommes bien loin de la subtilité "insupportable" de Sade et de Pasolini.
Je partage assez votre point de vue. Mais artistiquement, formellement cela tient la route, il y a un trait, un style...
Art de dessiner, de sculpter les corps, limite art brut dans l'expression, bande dessinée dans la technique du trait et des ombres, superbe
Baisers