Le blog de Michel Debray
Les femmes-fontaines ou supposées telles font le bonheur des sites porno depuis que la sexologie a agité cette question et que des magazines comme UNION, mariant
habilement physiologie du sexe et érotisme fiévreux et souvent domestique ont doctement traité de la mouillure féminine comme s'il se fut agi du chaînon manquant dans la préhistoire
hominienne.
Ici, mouillure vraie ou reliquat de sperme ?
Toutes les femmes ne réagissent pas de la même façon à l'excitation érotique c'est un truisme de le dire. Du vagin presque sec exigeant l'emploi de lubrifiants divers, à la vulve humide pendant
la période de montée du désir jusqu'à l'inondation qu'offrent d'heureuses natures, tout est possible en la matière.
Que dit l'expérience ? Et j'appelle de mes voeux ceux et celles qui en possèdent sur ce sujet non pas épineux mais fluide ô combien ! à contribuer à élargir nos connaissances.
Emoustillée par une idée, une image, une vision, un souvenir - et Vénus sait qu'en cette occurence les femmes sont infiniment plus complexes, imaginatives, inventives que les hommes ! - la dame
va émettre une liqueur incolore, gluante, au goût légèrement salin comparable à celle qui sourd d'une verge excitée ou depuis un certain temps sollicitée. Cette mouillure peut être relativement
abondante. Son but premier est de facilier l'intromission. Elle accompagne (ou pas !) le gonflement des tétons, l'érection du clitoris, l'ouverture et la tumescence des lèvres intimes et des
nymphes. Le vestibule de la vulve peut alors se transformer en petit lac et le trop plein s'écouler dans le sillon vulvaire jusqu'au périnée. A ce niveau, il est rare que le processus s'inverse
et fasse flop comme parfois une bite par trop sensible et angoissée. C'est ce que Gérard Zwang nomme la "phase en plateau".
http://www.mifi-couple-amateur.com/categorie-1160702.html
Si les caresses et notamment celles du point G - mais ce peut être ailleurs - font que la femme s'achemine vers l'orgasme, la respiration s'accélère, les gémissements aussi, avec les
contractions du vagin. Le clito gonflé devient hypesensible voire douloureux. La pénétration est souvent exigée impérieusement ! C'est alors que vous voyez sourdre un liquide blanchâtre, laiteux,
au goût un peu caséiné, presque sucré, lacté. Le vagin exsude.
Si les premières mucosités proviennent de glandes situées à l'entrée de la chatte, ce liquide moins gluant parfois, est produit par l'intérieur du conduit. Sa parution peut être convulsive,
donnant l'illusion d'une sorte d'éjaculation. Au plus fort de l'acmé, une amante multipare ou mature, aux muscles dits honteux un peu relâchés, peut laisser échapper des gouttes ou un petit jet
d'urine. D'autres, à la vessie gonflée, peuvent même tout bonnement pisser de plaisir.
Que nous offrent les sites spécialisés ? Chez les amatrices parfois une mouillure sincère, un petit flot qui trempe le haut des cuisses. Les femmes-fontaines proposées sont souvent des pisseuses
et cela peut combler certains amateurs. Sur les sites vraiment hards, ce peut être des jeysers dont on peut penser qu'ils proviennent de litres d'eau avalée par le vagin tout entier ou qu'on a
gavé comme une oie. Une contraction et le tout est projeté avec force. Artifices que tout cela !
Dans le film asiatique "De l'eau tiéde sous un pont rouge" de Shohei Imamura avec Mitsuko Baisho, Koji Yakusho, Misa Shimizu, une jeune femme aimante mouille comme un jet d'eau ou une lance de pompier ! Il s'agit là d'une fable philosophique car l'amour en retour de son amant faiblissant, elle
s'assèche et se flétrit... Mais le miracle advient...
Si vous trouvez ce film en DVD, n'hésitez pas ! ça vaut mille fois les merdes américaines !