Le blog de Michel Debray
Ne grimpez pas sur le socle des statues antiques pour vous servir de leurs organes virils. Il ne faut pas toucher aux objets exposés; ni avec la main, ni avec le cul.
Ne crayonnez pas des boucles noires sur le pubis des Vénus nues. Si l'artiste représente la déesse sans poils, c'est que Vénus se rasait la motte.
Ne demandez pas au gardien de salle pourquoi l'Hermaphrodite a des couilles et des tétons. Cette question n'est pas de sa compétence.
Si vous avez déjà des tétons, ne vous découvrez pas à droite et à gauche pour donner le sein à votre poupée. Cela est permis aux nourrices, mais non aux petites filles.
N'achetez pas une baguette de cerceau pour vous la planter dans le con devant tout le monde. Faites cela chez vous.
N'entrez pas dans les urinoirs pour voir pisser les messieurs.
Si un vieux satyre vous montre son membre au détour d'une allée, vous n'êtes nullement obligée de lui montrer votre petit con par échange de courtoisie.
Quand vous venez de baiser dans un massif en plein jour, ne vous lavez pas le cul dans le bassin du rond-point. Cela vous ferait remarquer.
Donner dix sous à un pauvre parce qu'il n'a pas de pain, c'est parfait; mais lui sucer la queue parce qu'il n'a pas de maîtresse, ce serait trop; on n'y est nullement obligé.
Si vous avez envie de coucher avec un monsieur qui passe, ne lui demandez pas vous-même. Faites lui parler par votre bonne.
Ne vous faites jamais fourrer une lance d'arrosage dans les parties naturelles. Ces instruments-là éjaculent trop fort pour votre petite capacité.
Si vous apercevez, le long d'un trottoir, un étalon violemment amoureux, n'avancez pas la main pour le soulager. Ce n'est pas dans les usages.
Dans une foule compacte, si une main mystérieuse vient vous tâter le cul, écartez franchement les cuisses pour donner des facilités.
Ne dessinez pas des pines sur les murs, même si vous avez un réel talent de dessinatrice.
Ne sucez pas les messieurs dans les pissotières avant 1h du matin.
Si vous vous faites gougnotter par une vendeuse du Louvre dans un salon d'essayage, ne hurlez pas que vous jouissez, cela ferait un scandale affreux.
En sortant des cabinets inodores, ne demandez pas une réduction sous prétexte que vous n'avez fait que vous masturber.
N'entrez jamais dans un bordel pour demander une tribade quand vous n'avez pas vingt francs sur vous.
S'il vous manque un peu de monnaie pour payer votre acquisition, ne proposez pas au marchand de le sucer pour le surplus, surtout si sa femme vous écoute.
N'entrez pas chez un coiffeur de dames en lui demandant effrontément de vous friser les poils du cul.
N'envoyez pas votre godemiché à la mercière pour y faire poser des rubans.
Ne mettez pas la main sur le pantalon de votre voisin pour voir si le ballet le fait bander.
Si vous remarquez qu'une danseuse a les cheveux blonds et les aisselles noires, ne demandez pas tout haut pourquoi.
Ne dites pas non plus tout haut : "C'est cette grande brune-là qui couche avec papa !" Surtout si madame votre mère vous accompagne.
Même si vous avez des renseignements complets sur les talents de la troupe, ne dites pas pour toute la loge : "Celle-là suce comme une pompe ; elle tue qui elle veut ; et celle d'à côté, elle marche par le cul."
Si vous entendez, dans la pièce, des facéties peu risquées, des allusions, des à-peu-près, ne les expliquez pas aux grandes personnes, même si les grandes personnes ont l'air de ne pas comprendre.
Ne demandez pas non plus pourquoi le beau ténor n'enfile pas la soprano qui chante tout le temps comme si elle mouillait. Cela ne se fait guère sur la scène.
Si le rôle de l'amant est tenu par une femme travestie, ne hurles pas à travers le théâtre : "Sale gousse ! Rince ta langue ! Ous-qu'est ton godemiché ?" et d'autres phrases impertinentes que le public n'entendrait pas sans protestations.
En passant auprès d'un monsieur qui se baigne, ne l'empoignez pas par les couilles, quelques facilités qu'offre son costume à vos attouchements. Ne vous branlez pas en faisant la planche, ça se verrait.
Au bain, ne demandez pas aux personnes présentes la permission de faire pipi. Faites-le sans autorisation.
Autant que possible ne vous enfermez pas avec un monsieur dans votre cabine de bain. Entrez-y plutôt avec une jeune fille, qui vous fera minette aussi bien, si ce n'est mieux, et ne vous compromettra pas.
Si vous écrivez des obscénités sur les cloisons de votre cabine, ne les signez pas du nom de la dame qui vous a précédée.
Quand par un interstice des planches, vous apercevez dans la cabine voisine une dame qui se croit seule et qui se branle, ne frappez pas à la cloison en lui demandant "si ça va venir". Au lieu de l'encourager, vous la troubleriez.
Si un monsieur vous demande pourquoi vous ne prenez pas de bain, ne répondez pas : "j'ai mes règles".
Ne sonnez pas le maître d'hôtel à onze heures du soir pour lui demander une banane. À cette heure-là, demandez une bougie.
Ne demandez pas à la directrice si la bonne sait faire minette. Interrogez-la vous-même.
Ne vous mettez pas à la fenêtre pour appeler les passants, même si vous avez une grande envie de baiser, et personne pour vous satisfaire.
Vous pouvez regarder par le trou de la serrure pour savoir pourquoi votre maman s'enferme toute seule avec un jeune homme que vous ne connaissez pas, mais gardez-vous de lui crier : "Hardi maman ! ça vient, ça vient !" Au lieu de l'exciter vous apporteriez un trouble regrettable à ses occupations.
Si par le même subterfuge vous surprenez dans une chambre un touriste s'amusant avec une bonne de l'hôtel, il est inutile de le crier dans l'escalier pour avertir la directrice qui, certainement, ne s'en soucie pas.
Ne faites pas annoncer par le tambour de la commune que vous avez perdu votre pucelage. L'homme qui l'a trouvé ne vous le rendra pas.
Rencontrée dans un lieu désert par un cheminot qui vous empoigne, laissez-vous baiser tout de suite. C'est le plus sûr moyen de ne pas être violée.
Ne branlez pas sept ou huit petits paysans dans un verre pour boire le foutre avec du sucre. Cela vous donnerait mauvaise réputation dans le pays.
Devant le jardinier qui arrose la terre pour y faire pousser le gazon, ne vous arrosez pas la motte pour y faire pousser des poils. Il rirait de votre naïveté.
Pénétrez-vous de cette vérité que toutes les personnes présentes, quels que soient leur sexe et leur âge, ont la secrète envie de se faire sucer par vous, mais que la plupart n'oseront pas l'exprimer.
Respectez donc d'abord l'hypocrisie humaine que l'on appelle aussi vertu, et ne dites jamais à un monsieur devant quinze personnes : "Montre-moi ta pine, tu verras ma fente." Il ne vous montrerait certainement pas sa pine.
Si au contraire vous vous arrangez pour être toute seule avec lui, dans un lieu où il soit certain de n'être dérangé par personne, non seulement il vous montrera sa pine, mais il ne s'opposera pas à ce que vous la suciez.
La plupart des conseils qui suivent dérivent des principes précédents.
Si monsieur votre père vous dit d'une voix furieuse : "tu n'es plus ma fille !" ne lui répondez pas en rigolant : "Il y a longtemps que je le savais !"
Quand monsieur votre père se présente dans la société qui vous entoure, ne dites pas : "Voilà le cocu !" ou, si vous le dites, dites-le tout bas.
Si vous buvez un verre de bière dans le billard de votre papa, vous ferez mal; et si vous pissez dedans pour qu'on ne s'en aperçoive pas, vous ne ferez qu'aggraver votre faute.
Si vous vous asseyez sur la cuisse gauche de monsieur votre père, ne vous frottez pas le cul sur sa pine pour le faire bander, à moins que vous ne soyez seule avec lui.
Si monsieur votre père vous prie de le sucer, ne dites pas étourdiment que sa pine sent le con de la bonne. Il pourrait se demander d'où vient que vous reconnaissiez cette odeur-là.
Si monsieur votre père vous conduit au bordel pour vous faire gougnotter par des putains habiles, ne donnez pas votre adresse à toutes ces demoiselles pour échanger avec elle des cartes postales. Une petite fille du monde ne doit aller au bordel que dans le plus strict incognito.
Si vous êtes en train de vous branler quand votre père entre dans votre chambre, arrêtez-vous : c'est plus convenable.
Si monsieur votre père daigne éjaculer quelquefois dans votre petite bouche, acceptez cela les yeux baissés, et comme un grand honneur dont vous n'êtes pas digne. Surtout n'allez pas vous en vanter comme une sotte à l'oreille de votre maman.
N'appelez jamais votre mère : "Vieille vache ! Rouchie de pissotière ! Gougnotte à putains ! Foireuse de foutre ! Vérole ambulante ! etc." Ce sont là des expressions qu'il faut laisser au vulgaire.
Ne lui dites jamais non plus : "Je t'emmerde ! Va te faire enculer ! je te chie dans la gueule !"
Et surtout ne lui dites pas : "Tu me sors du cul !" puisque c'est vous au contraire qui sortez du sien.
Le soir quand madame votre mère vient vous border dans votre lit, attendez pour vous branler qu'elle ait quitté la chambre.
Si madame votre mère vous demande qui vous aimez le mieux embrasser, ne répondez pas : "C'est le cul de la bonne."
Quand vous allez chez celui de vos amants qui a l'habitude de vous enculer, ne vous fardez pas le trou du cul dans le cabinet de toilette de madame votre mère, avec le bâton de rouge qui lui sert pour les lèvres.
Ne ceignez pas un godemiché pour enfiler madame votre mère avant qu'elle ne vous en prie.
N'offrez pas à votre maman de jouer un rôle, si petit qu'il soit, dans ses voluptés conjugales. Attendez qu'elle vous le propose.
Rien n'est plus vilain qu'une petite fille qui regarde bander son frère et ne fait rien pour le soulager.
Branlez votre frère dans son lit; mais pas dans le vôtre; cela vous compromettrait.
Quand vous venez de sucer votre frère, ne crachez pas le foutre à la figure de votre institutrice. Si elle allait se plaindre, cela ferait des histoires.
La plupart des petites filles se font dépuceler par leur frère, ce qui offre moins d'inconvénients que l'intervention d'un étranger.
Si votre frère vous monte dessus à 3 h du matin et vous plante gentiment sa pine dans le cul, ne lui répondez pas que vous avez sommeil.
Le jour où mademoiselle votre sœur ne voit ni son amant ni sa tribade, mettez-lui poliment la main sous les jupes et demandez-lui si elle veut bien se contenter de vous.
Si elle répond qu'elle aime mieux se branler toute seule, retirez-vous discrètement.
Quand mademoiselle votre sœur est en train de pisser, ne lui retirez pas le pot pour la faire pisser par terre; ce serait une farce de mauvais goût.
Lorsqu'elle est à genoux dans sa chemise de nuit et dit ses prières du soir, ne lui fourrez la langue dans le cul que si elle en exprime le désir.
Si vous trouvez un monsieur tout nu dans le lit de mademoiselle votre sœur, n'allez pas le dire à monsieur votre père. La visite n'est pas pour lui.
Si mademoiselle votre sœur a des poils sur la motte avant que vous n'en ayez vous-même, ne les lui arrachez pas sous prétexte que c'est injuste.
Quand mademoiselle votre sœur part pour le bal, n'écrivez pas derrière sa robe : "Enculez-moi, messieurs SVP ". Abstenez-vous de toute inscription de ce genre.
Pendant les fiançailles, ne dites pas à votre futur beau-frère qu'elle a beaucoup de talent pour sucer la queue. Quoiqu'il doive profiter de ce talent intime, le fiancé ne l'apprendrait pas sans quelque mouvement d'humeur.
Si l'on vous demande ce que fait votre sœur dans sa chambre, ne répondez pas qu'elle se branle, même si vous êtes sûre de ce que vous dites.
Ne racontez à personne que mademoiselle votre sœur net son traversin entre ses cuisses, se frotte contre lui et l'appelle Gaston.
Si mademoiselle votre sœur se sert plusieurs fois de votre godemiché sans vouloir vous le rendre, n'allez pas vous plaindre à vos parents. Ne comptez pas non plus sur leur esprit de justice, les jours où elle refuse de vous faire minette. Dans les deux cas vous seriez fouettée.
Ne vous moquez pas de mademoiselle votre sœur, si elle refuse de se faire enculer. Une jeune fille du monde est absolument libre de ne donner qu'un trou à ses amoureux.
Quand votre grande sœur en chemise est à genoux sur le prie-Dieu, ne lui faites pas minette, cela lui donnerait des distractions.
Tous les soirs, avant de vous branler, faites votre prière à genoux.
Admirez la bonté de Dieu qui donne à chaque petite fille un con pour y plonger toutes les pines du monde, et qui pour varier vos plaisirs, vous permet de remplacer la pine par la langue, la langue par le doigt, le con par le cul, et le cul par la bouche.
Remerciez-Le d'avoir créé les carottes pour les petites filles, les bananes pour les jouvencelles, les aubergines pour les jeunes mères, et les betteraves pour les dames mûres.
Bénissez-le d'avoir mis en vous le désir de décharger et créé mille moyens pour en arriver là. Si vous désirez un amant, demandez-le-lui, il vous le donnera. Si c'est une gougnotte qu'il vous faut, dites-le lui sans honte. Dieu lit dans votre cœur. Vous ne sauriez le tromper.
Ne priez pas quand vous êtes toute nue. Mettez une chemise de nuit, ne la relevez ni par-devant ni par-derrière devant les personnes présentes. Si vous portez un godemiché en érection sur votre motte, retirez-le. De même si vous l'avez dans le cul.
Pendant que vous priez à genoux, si quelqu'un profite de cette position pour essayer de vous enculer, ne vous prêtez pas à cette inconvenance.
Avant d'aller communier, si vous sucez quelqu'un, n'avalez pas le foutre, vous ne seriez plus à jeun. mais vous pouvez en boire le vendredi. Le foutre, pas plus que le lait, n'est considéré comme un aliment gras.
Quelques jeunes filles trop surveillées achètent une petite sainte vierge en ivoire poli et s'en servent comme d'un godemiché. C'est un usage condamné par l'Église.
Par contre vous pouvez vous servir d'un cierge à cet effet, pourvu que le cierge ne soit pas béni.